Mon existence n’a été qu’une succession de jours sans saveur ni odeur jusqu’à ce que je la rencontre.
Je n’ai jamais vraiment été malheureux. Ce fut pire.
Je n’ai jamais vraiment été.
J’ai traversé la vie comme le vent traverse la cime des arbres. Sans laisser de traces. Inlassablement, tristement.
Vainement. (« L’Été se meurt »)