Les minutes s'écoulèrent, sans doute peu nombreuses, mais elles te semblèrent interminables, et alors que tu voulais la rejoindre, tu en étais incapable. Elle finit par se tourner pour prendre une cigarette et tu scrutas son visage chaque fois qu'une inspiration faisait rougeoyer le bout de sa cigarette. La transpiration sur tes cuisses là où elle s'était assise ne s'était pas encore évaporée, la chambre baignait encore dans l'odeur de tabac et de sexe, ton trouble te coupa encore longtemps le souffle.