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Critiques de Karl T. (35)
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L'art du crime, tome 5 : Le rêve de Curtis Lo..

En 1938, les frères Blumenfeld tournent un western qui leur apportera la gloire : un film réalisé en plein territoire Navajo. Malheureusement le tournage va devoir brutalement prendre fin.



Ce 5eme opus de l'Art du crime s'intéresse donc au cinéma.

Ambiance western où encore une fois les divergences entre blancs, qui se sentent supérieurs, et amérindiens proche de la nature, va faire des dégâts.

Ce tome à un rapport direct avec le tome 1, où l'on peut enfin connaitre le passé de Curtis Lowell, le fameux écrivain de la BD inachevée. Et comprendre pourtant les dernières pages de celle-ci sont manquantes.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, je l'ai même trouvé un peu décousue avec quelques ellipses. Certains détails de l'histoire me semble laissé de côté.

Niveau dessin c'est très moyen aussi, assez fade et figé.

Rien de bien transcendant pour moi mais ça se laisse lire malgré tout. Sans grande passion, et probablement que ça ne marquera guère ma mémoire...
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300 grammes

C'est un ouvrage asses conséquent dans un bel écrin et avec un dessin très soigné en noir et blanc qui fait un peu à l'ancienne. A noter de très beaux plans sur Amsterdam du temps de sa splendeur en 1643. Pour la forme, c'est incontestablement une réussite.



Sur le découpage de ce récit, je serai un peu plus circonspect. En effet, on passe d'une scène à l'autre et puis on remonte dans le temps. C'est assez difficile pour la compréhension. Certains chapitres sont ultra court. Il y a un réel déséquilibre perceptible. Même le titre semble être en décalage avec la réalité de cette histoire maritime dans une ambiance Pirates des Caraïbes.



Le must réside dans le final qui offre une nouvelle dimension à cette histoire où l'on va comprendre les origines d'une certaine légende. Je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler de l'intrigue.



En résumé, une belle introduction et un beau final mais entre, cela pêche un peu. C'est assez curieux pour le souligner.

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300 grammes

La vie n'a pas sourit à Agnès, jeune fille de 20 ans survivant péniblement dans les bas fonds d'Amsterdam à grand renforts de drogue. Un jour elle emprunte de l'argent là où elle ne devrait pas et la seule solution pour sauver sa vie à été de se livrer comme esclave.



Étrange histoire que celle d'Agnès qui va croiser celle du pirate hollandais Vanderdecken prêt à tout pour trouver son trésor. Et ce dernier n'est pas fait d'or et d'argent, non... son origine est bien plus ésotérique. Et cette quête lui vaudrait de devenir le capitaine du redouté navire fantôme "le hollandais volant"

Si au départ l'histoire de la jeune fille est assez attachante. Nous avons à faire avec une héroïne avec ses sombres défauts mais malgré tout une volonté à toute épreuve. Plus on avance vers la résolution et plus les bizarreries ésotériques sont nombreuses. Et là les auteurs m'ont perdue en cours de route...

La BD est découpée en chapitres qui se jouent de l'ordre chronologique. Mais une petite indication de temps est précisé afin que les lecteurs s'y retrouvent. Chacun est entrecoupé par une lettre qu'un ancêtre de Vanderdecken écrit à sa bien-aimée. Cela n'apporte rien à l'histoire mais l'ensemble est assez sympa. Les dessins en noirs et blancs sont efficaces et assez élégants.
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300 grammes

Nous sommes en 1643, Agnès a 20 ans et elle survit dans les bas-fonds d'Amsterdam en vendant une drogue particulière, l'épicine. Vendre de la drogue, ce n'est pas un problème pour elle et les enfants qui travaillent pour elle, sauf qu'il faut respecter le "deal" passé avec le fournisseur, le Prêteur. Celui-ci doit récupérer sa mise et les intérêts, les délais sont très courts et les embûches multiples car, en cas d'échec, Agnès appartiendra au Prêteur. C'est une sorte de pacte avec le diable que la belle Agnès a signé.



Que retenir de cette lecture ?



D' abord la beauté et la qualité de la réalisation graphique. Un travail à l'encre à l'ancienne, un graphisme d'une grande finesse mais aussi d'une grande profondeur. Je vous invite à admirer les scènes sur le bateau mais aussi celle dans la bibliothèque où on est écrasé par la somme de savoirs accumulés. Karl Tollet joue sur les plans et sur leurs variétés. Il peut passer de gros plans à des plans généraux avec une grande précision pour les expressions sur les visages. Il ajoute une note de sensualité en s'appuyant sur la beauté angélique de cd démon d'Agnès.



Le découpage en chapitre est très particulier. Pas de chronologie mais des retours en arrière. À chaque fois, il y a une indication pour que le lecteur ou la lectrice ne soit pas trop perdu. Une originalité : à la fin de chaque chapitre, on retrouve une lettre écrite par un ancêtre du capitaine Vanderdecken.



Et on termine sur une partie onirique sur la déchéance de Lucifer et des certains anges pour arriver sur la naissance d'un mythe. On recherche l'accès à des portes. Enfer, paradis, passage vers un autre état ?



Pour ma part, je retiens le graphisme, le scénario me semblant trop alambiqué pour mon esprit, sûrement trop cartésien. Et la critique d'Érik que je partage avec vous.



https://www.babelio.com/livres/T-300-grammes/1260749/critiques/2681365













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L'art du crime, tome 5 : Le rêve de Curtis Lo..

Pendant le dernier festival de Lyon Bd on est tombé en arret devant L’art du crime , cette série-concept qui propose en BD une rencontre entre le polar et les Arts se décline suivant leur classement académique : littérature, peinture, théâtre, sculpture, musique, architecture, cinéma, audiovisuel et bande dessinée..



Chaque album s’inscrit dans une époque bien définie et dans la recherche et la description minutieuse de la création dans un art majeur.



Le 5ème récit, on l'adore forcément car c'est celui sur le cinoche: Le rêve de Curtis Lowell....c’est très bon mais il faudrait tous les lire pour se faire une vraie idée....je ne sais pas si tu connais “le décalogue” chez Glénat mais l’œuvre prenait tout son sens au dixième titre.



« Le rêve de Curtis Lowell » vie et mort d’un dessinateur de story-board pour Hollywood, entre Monument Valley et San-Francisco.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dieu, Tome 1 : A corps perdu

J'ai été un peu déçu par cette lecture qui avait pourtant très bien commencé. Je n'ai pas réellement aimé le final.



C'est un thriller haletant pour ado qui demeure cependant assez satisfaisant dans l'ensemble. Il est question d'un vaste trafic d'organes dont on ne connaîtra malheureusement jamais le commanditaire sauf erreur de compréhension de ma part. La fin du second tome laissait pourtant entrevoir une suite. Il y a comme un goût d'inachevé.



Les couvertures sont plutôt repoussantes et ne donneront sans doute pas envie d'acheter. A mon humble avis, c'est un mauvais choix marketing qui ne sert pas forcément cette série.



Pour le reste, les auteurs empruntent les ficelles aux séries à succès américaines. Il y a tout ce qu'il faut : course-poursuite, attentat avec explosion, meurtres, flic ripoux etc... Bref, on ne s'ennuiera pas avec cette lecture.
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300 grammes

Du mythe à la légende, il n'y a parfois qu'un pas, et celui qui a mené le capitaine Vanderdeckenet son navire, le "Hollandais Volant" à son apogée ne fût pas une mince affaire.



Destins croisés, destins liés que ceux de ce valeureux capitaine d'une part, qui n'a jamais évité une confrontation avec les navires de la Navy britannique et Agnès, cette jeune fille des bas quartiers d'Amsterdam.



Selon la marine anglaise, le capitaine Vanderdecken est mort.

Selon les navires abordés, pillés et la flotte de Sir Lloyd détruite, il est au contraire, bien vivant.



Pour Agnès, fuir les hommes de main du "prêteur", à qui elle doit 300 florins, est devenu un sport à part entière, mais l'étau se resserre et Agnès ne trouve qu'un moyen pour leur échapper... se livrer comme esclave.



Reste à réunir Agnés au capitaine Vanderdecken pour créer LA légende que craignent tous les pirates, LE bateau que tout le monde admire.... et craint : Le "Hollandais Volant" !!!!
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La cuisine du diable - Intégrale

Anthony Poucet est un adolescent new-yorkais, à l’époque de la prohibition. A la mort de ses parents, mitraillés dans leur boutique, lui et ses 6 frères se sont vus imposer un job lié au trafic d’alcool par le parrain du quartier. Il va tomber amoureux de la fille qu'il ne fallait pas...



Les encrages et les couleurs restituent assez bien l'ambiance des années de la prohibition à l'époque mafieuse où les italiens et les irlandais s'opposaient pour le contrôle de la ville et du trafic. Au milieu de tout cela, un petit gars qui rumine sa vengeance.



Je ne suis pas parvenu à m'accrocher à cette histoire. J'avais acquis le premier tome que j'ai revendu. J'ai lû beaucoup mieux dans le genre.
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300 grammes

Agnès est une gosse des rues d'Amsterdam. Pour survivre elle vend de l'épicine, drogue à laquelle elle est accro.

Elle se fait avancer de l'argent en échange de 300 grammes d'épicine à écouler. Mais rien ne se passe comme prévu et Agnès doit se cacher. S'ensuit une interprétation du mythe du Hollandais volant, vaisseau fantôme qui vole au dessus de l'eau par la volonté du diable.



Les dessins en N&B de cette BD sont vraiment beaux. Le travail de la mer déchaînée, des bateaux, des paysages hollandais, est très intéressant. J'ai particulièrement apprécié les dessins des paysages marins qui traduisent bien la force des vagues sous la tempête et l'immensité de la mer. Le traitement du récit fantastique est aussi intéressant. On ne sait plus ce qui appartient à l'effet de la drogue et ce qui est réel. Tout s'emmêle.

Bref, à découvrir, et gros coup de cœur pour la beauté du dessin N&B

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300 grammes

Violent, sombre, histoire balayant pas mal de sujets intéressants (esclavagisme, prostitution, drogue, misère…), avec un graphisme sublimé par le noir et blanc et une narration - inutilement- compliquée (aller retours dans le temps) et qui bascule in fine dans la légende et l'ésotérisme...Cela fait beaucoup...Si le parcours d'Agnès, gamine de rue, prostituée à l'occasion, molestée, violentée, droguée est particulier, il suit une certaine linéarité jusqu'à sa rencontre avec le futur hollandais volant, et là ca part en cacahuete. On adhère ou pas. Pour ma part, c'est avec difficulté.

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300 grammes

II faut se rendre à l'évidence, Agnès est dans une situation plus qu'instable. Et pas qu'un peu: le paquet de drogue que le Préteur lui a confié a disparu, et elle n'a pas le moindre argent pour le rembourser. Une seule solution pour échapper aux sbires du peu tolérant baron de la drogue: fuir, sur un galion, en direction du Nouveau Monde. Ah oui, un détail: nous sommes en 1643 et Agnès est une jeune femme des très interlopes rues d'Amsterdam. Si le scénariste Damien Marie nous a habitués à mettre en scène des femmes fortes (Après l'enfer), la jeune demoiselle et la course-poursuite endiablée à laquelle elle se prête ne sont que la toute petite partie émergée de l'iceberg des ambitions de ce livre. À la fois conte ésotérique, road movie sous influence, livre de pirate et récit à longue haleine jouant sur trois époques, 300 grammes mise sur une narration tarabiscotée
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La cuisine du diable - Intégrale

Le titre ne m'inspirait pas des masses mais j'ai vraiment adoré cette BD ! Le dessin à l'aquarelle est fin et précis, il retranscrit très bien l'univers dans lequel se déroule l'histoire et permet de mieux s'y plonger. L'histoire justement est très bien construite. Le personnage principal est attachant et paraît fragile au milieu d'un monde aussi sombre qu'impitoyable. On suit ses aventures avec une certaines angoisse et on ne peut qu'admirer sa volonté et son ingéniosité. Une très belle BD où le dessin et le scénario sont aussi réussis l'un que l'autre.
Lien : http://madimado.com/2014/01/..
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La Cuisine du diable, tome 1 : Le Déjeuner de..

Ce Conte est bon.



Le festival de Cognac (Prix Polar Meilleur Album BD*) ne récompense pas que de la piquette. En 2006, il a choisi le 2ème volume de la Série "La Cuisine du Diable" (4 volumes).



Cette série réalisée par le scénariste Damien Marie et le dessinateur Karl T ( Karl Tollet) a débuté en 2004 avec "Le Déjeuner des ogres". Elle se situe dans les années 30 au moment de la prohibition.



La vie se déroule traditionnellement à New York dans le quartier de Little Italy. Anthony Poucet (13 ans) s'apprête à regagner la boulangerie de ses parents (tout occupés à se faire racketter par un mafioso appelé le Tailleur), quand des éclairs viennent troubler ce charmant tableau.



Le petit Poucet voit ses parents bénéficier d'un abattement, des rafales de mitraillettes venant les faucher tandis que le Tailleur échappe miraculeusement à ce règlement de comptes.



L'enfant va devoir prendre en main son destin et veiller sur ses 7 frères. Il s'agit de survivre au milieu de ces ogres qui risquent également de dévorer son amie Anne. Ça va pas être de la tarte.



Très bonne histoire de guerre des gangs sur fond de partage de territoire (italiens, irlandais, chinois et "natifs") et de conflit de générations (les activités traditionnelles contre les magouilles politico-immobilières post grande crise).



Le dessin est souvent remarquable, même si parfois un peu statique. Le découpage est formidable. Dès la 1ère case, on a droit à une superbe vignette : l'Empire State Building en construction, symbole de ce nouveau New York qui s'annonce. Ses échafaudages sortent du cadre. Belle idée. Beau symbole.

Il est fort, T !

A noter quand même une petite erreur à un moment (une robe échancrée dans le dos perd son tour de cou sur une case, ce qui rend sa tenue assez improbable).



Sinon, ce tome 1 annonce la fin dans le volume suivant. Il n'en sera rien, bien sûr.



* ce prix a été créé en 2004. Il récompense le meilleur album de série policière, noire ou fantastique de l'année. le lauréat se voit confier la réalisation de l'affiche du salon l'année suivante, reçoit un trophée et une carafe « 1795 » remplie d'un très vieux cognac Otard.
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La cuisine du Diable, tome 2 : Le Festin de..

Le Petit Poucet défie les forces de l'Ogre



Voici donc le 2ème volume de cette série réalisée par le scénariste Damien Marie et le dessinateur Karl T ( Karl Tollet).



Le petit Anthony Poucet (13 ans) vient contrarier les projets mafieux des différentes factions qui s'entretuent pour le contrôle de l'alcool.



A la fin, les cartes seront définitivement rebattues car comme le dit l'inspecteur de police qui cherche à enquêter envers et contre tout : "Ne sous-estimez jamais un gamin de Manhattan".



Ce 2ème volet de la série "La cuisine du diable" est aussi la fin du 1er cycle.



Les auteurs poursuivent sur leur excellente lancée. Le scénario est solide et boucle habilement sur l'aspect conte de l'Ogre.



Le dessin est toujours aussi intéressant, précis et expressif, le découpage lorgne vers le cinéma (il y a même un pré-générique). Par moments, on pense aux reproductions hyperréalistes de Jean-Claude Claeys, ce qui n'est pas rien ( MAGNUM SONG ).



A suivre.
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300 grammes

D'ordinaire, les bd historiques ne sont pas celles que j'affectionnent particulièrement. Le titre Les Indes fourbes m'avait donné envie de m'y intéresser un peu plus. Et ce nouvel album m'a de nouveau convaincue ! Les auteurs nous livrent ici un récit superbement illustré en noir et blanc, avec beaucoup de détails et de minutie, qui nous immerge pleinement dans cette époque dure et sombre. On sentirait presque les embruns et le vent sur le visage ! Le scénario est quant à lui très bien tenu, avec une alternance dans la chronologie de l'histoire et une variation des personnages que l'on suit. Des lettres écrites par un narrateur plus contemporain viennent également donner un autre aperçu d'Agnès et de son aventure. Cru et violent, cet album très réussi revient aux origines du célèbre Hollandais volant...
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La cuisine du Diable, Tome 4 : Le Ventre de..

Du haut de ses treize ans, le jeune Anthon a mis le feu à un cocktail ethnique et mafieux explosif. En exploitant les forces et les faiblesses du quartier de Little Italy, des gangs de Chinatown et du clan irlandais, ce gavroche italien est parvenu à faire chanceler toute la mafia new-yorkaise. Un nettoyage du banditisme qui aura coûté la vie à ses parents et à ses sept frères. Une vague de violence sans précédent qui lui a tout pris sauf Anne, sa bien-aimée, enlevée par la pègre de Chicago pour des raisons obscures. Le petit orphelin n’a plus qu’une solution pour sauver sa fiancée : se jeter dans la gueule du loup et affronter le sommet d’une mafia américaine envieuse de découvrir l’identité de celui qui est à l’origine de tout ce merdier. Une aventure périlleuse et désespérée dans une ville dirigée par un certain Al Capone.



Avec cet ultime volet, Damien Marie emmène son récit au-delà des problèmes de prohibition et de corruption qui caractérisent les Etats-Unis dans les années 30. Ne se contentant pas d’exploiter à merveille l’âge d’or du mythe du gangster, il va imprégner son histoire d’une barbarie venant du fond des âges, faisant ainsi revivre la légende de l’Ogre. Des monstres avides de chair fraîche et de petits enfants qui furent popularisés par Charles Perrault dans Les contes de ma Mère l’Oye. En se réappropriant les aventures du Petit Poucet, de Barbe Bleue et du Chat Botté en trame de fond, l’auteur livre non seulement une approche originale du genre, mais offre également au lecteur différents niveaux de lecture. Ayant déjà revisité par le passé les grands classiques de la littérature enfantine (Petit Chaperon Rouge, Pierre et le Loup, La Chèvre de Monsieur Seguin, Trois Petits Cochons) au sein d’un western ( Règlement de contes), Damien Marie n’en est donc pas à son coup d’essai et parvient ici à le faire de manière beaucoup plus subtile et efficace, sans porter atteinte à la crédibilité du récit principal.



Dans Le ventre de la bête, il abat les dernières cartes d’une intrigue bien construite et dynamique, tout en faisant entrevoir le dernier étage du crime organisé, rapprochant ainsi le petit Anthon de l’antre du Diable au fil des pages. Un Anthony Poucet qui a la mauvaise habitude de perdre une grande partie de sa famille au début de chaque diptyque, mais qui finit toujours par tirer son épingle du jeu. Une faculté à se sortir des pires situations qui pourra en déconcerter plus d’un, mais également une dualité intrigante en ce qui concerne son caractère. D’un côté, un orphelin rendu attachant de par son âge et sa destinée tragique et de l’autre, la vendetta ingénieuse d’un petit bout d’homme capable des pires agissements et qui n’a finalement pas grand-chose à envier à Johann de Monster en tant que manipulateur diabolique. Pour ce dernier opus, le scénariste de Welcome to Hope accroît le réalisme de son récit en intégrant le duo Al Capone – Eliott Ness au casting. Le portrait moins manichéen qu’à l’accoutumée qu’il dresse de celui qui écroua Scarface est d’ailleurs assez intéressant.



Le dessin de Karl T. sied parfaitement au côté historique du récit et à cette époque où les voitures passaient en arrosant les clans rivaux de rafales de mitrailleuses. L’emploi judicieux de teintes sépia et brunâtres contribue à créer cette ambiance de début de XXe siècle et à installer les protagonistes dans une atmosphère sombre et prenante.



Flambé au whisky prohibé, ce plat de résistance bien épicé et saignant à souhait est à conseiller aux ogres friands de sagas mafieuses. Le vent ne soufflant plus d’ouest pour cette série, cet ultime couvert est l’occasion rêvée de vous mettre à table et de goûter à La cuisine du Diable.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La cuisine du Diable, tome 2 : Le Festin de..

Le premier tome nous avait laissé au beau milieu d’une situation pour le moins explosive, à la veille d’une guerre des gangs et avec un Anthon courageux, mais dans une situation plus que précaire.



Le deuxième tome de ce diptyque est plutôt explosif. C’est en compagnie d’un inspecteur de police assez futé que l’on va suivre la trace sanglante des événements qui propulse New York dans une vague de violence sans précédent. Et aux commandes de ces machinations qui font chanceler les mafias locales on retrouve notre attachant petit orphelin qui fera tout pour sauver ses frères et retrouver Anne, sa petite amie.



Si le premier tome était déjà très bon, celui-ci est tout simplement excellent et conclu avec brio cette histoire haletante.



Mais le petit Anthon est-il vraiment si bon ou est-il devenu un petit monstre au cerveau ingénieux et malveillant, capable des pires agissements et en passe de détrôner Johann de « Monster » en tant que manipulateur diabolique ? On est impatient de le découvrir dans le prochain diptyque de prévu.
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La Cuisine du diable, tome 1 : Le Déjeuner de..

Le décor:

New York dans les années 30, en pleine prohibition. Le quartier de Manhattan (Little Italy) aux mains de la maffia italienne et dirigé par l’Ogre et son lieutenant surnommé le Tailleur. Chinatown aux mains des gangs chinois et leur trafic d’opium. Ajoutez à cela un quartier irlandais, des flics corrompus et un certain Double B qui, depuis les beaux quartiers, fait tout pour provoquer l’étincelle qui fera sauter ce cocktail ethnique et mafieux explosif.



L’histoire (sans rien dévoiler):

Le Tailleur est la cible d’une fusillade dans une boulangerie de son propre quartier. Les boulangers sont morts et le l’orgueil et le costume du Tailleur sont souillés. L’heure de la vengeance a sonnée et le petit Anthon, témoin de cette fusillade qui tua ses parents, semble être le seul atout du Tailleur afin d’identifier les tueurs. Ce nouvel orphelin culotté de 13 ans compte cependant tirer son épingle du jeu tout en veillant sur ses jeunes frères.



Le dessin:

Ce sont surtout les couleurs sépia et brunâtres qui contribuent à créer cette ambiance de début de siècle, idéale pour le déroulement de l’histoire. Je trouve le dessin en lui-même et surtout la couverture très réussis.



Le scénario:

Marie D. nous livre bien plus qu’une mise en place de série, avec une intrigue très bien construite et un tome assez dynamique. Et comment ne pas s’attacher à un personnage central qui n’a que 13 ans, qui vient de se retrouver orphelin avec tous ses frères et qui se voit obligé de s’en sortir au beau milieu de tous ces gangs.



Bref, cette collection Turbulences de Vents d’Ouest m’avait déjà agréablement plongé dans la mafia italienne new-yorkaise avec la réédition en couleurs de "Spaghetti Brothers", avait su me servir un excellent polar à suspens avec les "Enchaînés" et me fait maintenant découvrir un excellent polar en plein milieu mafieux avec "La Cuisine du Diable". Vivement la suite et la fin de cette histoire dans le deuxième tome de ce diptyque.
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La cuisine du Diable, Tome 4 : Le Ventre de..

Une fin extrêmement brutale à cette série ! Alors qu'elle avait débuté sous le signe de l'amour, elle se conclut par une fin des plus tragiques ! Ça fait mal au ventre...ça remue les tripes !
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La cuisine du Diable, Tome 3 : La Part des ..

Anthony cherche toujours à sauver ses frères et Anne.

Il se démène au sein de la mafia, et fait des prodiges, mais il a ses limites...

En parallèle, l'inspecteur cherche à comprendre le fond de l'affaire...

De toutes évidences, la petite Anne est le cœur de l'histoire, la convoitise de tous les mafieux...

Une histoire passionnante !
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