J’ai saisi cette vérité : sans la mémoire, nous ne sommes rien. J’ai également appris que cette maladie n’était pas une lente glissade, un long au revoir vers le néant, mais s’apparentait plutôt à une descente heurtée, à l’intérieur d’un ascenseur fonctionnant mal, vers un état proche de l’enfance. Une enfance imaginée par Goya ou Buñuel. Ou par George Romero.