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Citations de Kate Noble (32)


A l'âge de vingt ans, Mlle Margaret Babcock avait découvert quelques vérités fondamentales à son propre sujet.
Elle savait qu'elle était trop grande.
Elle savait qu'elle se sentait chez elle dans sa serre.
Elle savait qu'elle était - comme l'avait un jour formulé sa mère - une fleur tardive.
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On dit qu'il ne faut jamais embaucher ses amis.
C'est un constat d'une grande sagesse. Ceux qui le formulent ont acquis l'art de discerner les vérités fondamentales de l'existence. Ou alors ils ont pu expérimenter le bien-fondé de cette affirmation.
Ce qui n'était pas le cas du comte d'Ashby.
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- Où diable m'emmènes-tu ? marmonna Turner derrière Rhys, tandis que les deux hommes traversaient la cour du moulin.
- A ton avis ? répliqua son ami. J'ai promis à Helen de te ramener à la maison.
- Bonté divine, ma mère ne dirige pas ma vie !
- Tout semble démontrer le contraire.
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Ce soir, il avait trop à faire. Il devait garder un œil sur Palmer Blackwell. Il devait garder un œil sur sir Barty. Il devait garder un œil sur Letty.
Jamais il n'aurait assez d'yeux !
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Vous souhaiterez construire une vie à deux, non en renonçant à celle que vous avez déjà, mais en la transformant en quelque chose de plus vaste. Voilà pourquoi il est si important de choisir la bonne personne.
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Dans l’armée, j’avais pris l’habitude de cacher ma peur derrière mes vantardises, ma bonne humeur, et les parties de cartes avec Turner et le Dr Gray, un ami commun. Ça m’empêchait de penser aux entraînements et aux manœuvres. Je ne vivais que dans le moment présent. Le jeu m’a été d’un grand secours.
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Malgré l’impression qu’elle donnait généralement de laisser échapper toutes ses pensées sans retenue, en vérité, c’était l’inverse qui se produisait. Elle réfléchissait toujours à ses paroles. Avant de les prononcer. Pendant qu’elle les prononçait. Et, bien trop souvent, après qu’elle les avait prononcées, durant des heures. Aussi prépara-t-elle avec soin la réponse qu’elle allait exprimer.
Elle pouvait contester. Elle pouvait hausser les épaules et répondre qu’ils étaient correspondants scientifiques.
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Ned lui retourna son plus beau sourire.
Elle était plutôt jolie, cette Mme Rye. Elle se donnait un mal fou pour en imposer aux demoiselles, ou pour se valoriser à ses propres yeux, peut-être. En était-elle consciente ? Toujours est-il qu’elle avait fière allure et un sacré sens de la réplique.
A travers ses cils, elle lui décocha un regard adouci par la lumière des bougies. Clairement, il l’amusait.
Je vais peut-être m’en sortir facilement, après tout, pensa Ned, soulagé.
Il n’avait pas de temps à perdre. Tout doucement, il fit glisser son pied sous la table pour trouver celui de sa voisine. Il ne rencontra que ses jupons de soie.
Les bonnes apportèrent le plat suivant, porc et mouton rôtis, et Mme Rye oublia la présence de Ned. Doucement, celui-ci força le passage à travers les dentelles. Tout d’un coup, il rencontra enfin une cheville rebondie au-dessus d’un soulier… et la caressa de haut en bas.
– Monsieur Turner ! hurla-t-elle.
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Quand on découvrait un nouvel environnement, on devait marcher sur un fil. Il ne fallait pas paraître inaccessible mais, en tant que comtesse de Churzy, elle était censée inspirer le respect. En effet, certains risquaient d’être déçus si elle manquait de prestance.
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En temps normal, elle n’aimait pas couper les fleurs. Cela lui semblait cruel de leur faire subir cela, rien que pour leur voler leur beauté, et si brièvement. Pourtant, la plupart des gens considéraient les bouquets comme quelque chose de très romantique.
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Les gens aiment qu’il y ait quelque risque dans leurs distractions. Le frisson du danger.
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Elle n’était pas un cerisier qui explose au printemps en un nuage rose et blanc. Elle ne germait pas et ne fleurissait pas. Elle était une fille. Une grande fille, même. Elle grandissait, et elle continuerait jusqu’à ce que sa croissance soit terminée, et alors elle serait adulte.
Puis elle remarqua quelque chose d’étrange. Si elle grandissait en hauteur, les autres filles, elles, grandissaient en largeur. Elles s’arrondissaient comme des pétales, et leur peau devenait blanche et rose selon des schémas qui semblaient attirer sur elles l’attention des garçons.
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D’habitude, j’apprécie le calme. Les plantes ne prospèrent pas dans un environnement bruyant et chaotique, voyez-vous. Pourtant, pour une raison que j’ignore, je me sens légèrement anxieuse, comme si j’étais restée immobile si longtemps que je crains de ne pouvoir bouger quand j’en aurai besoin. Bien sûr, je sais que c’est ridicule. Je fais des choses. Y compris en dehors de la serre.
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Les fleurs dont vous parlez, celles qui changent de couleur en fonction du sol, ne peuvent pas, à ma connaissance, être des roses. Cela doit être des hortensias. Selon les nutriments présents dans la terre, ils sont roses, bleus, blancs, ou d’un mélange de ces nuances. Je n’ai jamais réussi à modifier le coloris des roses.
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Les gens sont capables de n’importe quoi pour de l’argent.
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On ne peut pas s’enrichir aux dépens des autres. Tout le monde doit prospérer ensemble. Surtout quand on est voisins. Nos succès et nos avenirs sont inséparables.
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Il est certain que nous ne pouvons pas rivaliser avec la mode de Paris, nous autres simples gens de la campagne.
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En vérité, le bonheur de votre époux deviendra plus important que le vôtre, mais ce ne sera pas un problème, parce que votre bonheur et le sien ne feront qu’un. Vos buts et vos centres d’intérêt doivent être partagés. Vous souhaiterez construire une vie à deux, non en renonçant à celle que vous avez déjà, mais en la transformant en quelque chose de plus vaste. Voilà pourquoi il est si important de choisir la bonne personne.
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Et en vérité, en tant que fille de scieur avec sa beauté pour toute dot, elle pouvait difficilement rêver d’un meilleur destin.
Toutefois, la désillusion, la cruelle irruption de la réalité dans le conte de fées, avait fait apparaître des petites marques rouges sur tout son corps. À tel point qu’elle avait envie de s’arracher la peau.
Konrad l’avait épousée pour une bonne raison. Non seulement elle était intelligente, mais elle était dotée d’un solide bon sens. Il lui avait alors enseigné à ignorer les ragots et à oublier sa déception, ainsi que ses espoirs. Et elle avait appris à garder son calme, même en face des rumeurs les plus méchantes. Un ouragan n’était rien de plus qu’un courant d’air, si l’on savait l’affronter. Rien ni personne ne pourrait la détruire.
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Tous les hommes sont persuadés d’être passionnants. Si passionnants que nous autres, pauvres femmes, ne pouvons que rechercher leur compagnie !
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