" Les vivants oublient. Les morts se rappellent. "
Les morts ne peuvent plus se battre. C'est donc, à nous, vivants, de nous battre pour eux. Nous avons un devoir de mémoire. Car, outre la roue de la justice, d'autres roues tournent. Le temps en est une, vaste, indifférente, et quand il passe et que les hommes oublient, nous courons le risque de revenir en arrière. Relâchant notre vigilance, nous avançons, indifférents, vers un nouveau futur, et nous retrouvons à contempler de vieilles haines semées et abreuvées par l'oubli qui éclosent en nouvelles guerres. En nouveaux massacres.
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