Oiseau d’hiver
Mon oiseau, mon chéri
Qui appelles dans le froid de l’après-midi –
Ces notes rondes, ces notes vives,
Chacune d’une telle perfection
D’une secousse issue de l’autre et cependant
Suspendues ensemble en bouquets d’éclairs !
« Des petites fleurs tendres et des fruits mûrs
Voici la récolte
Et vient désormais la saison des noix et des baies,
Des gouttes rondes, vives, étincelantes
Dans l’herbe gelée. »
Juin 1921-janvier 1922
/ traduction d’Anne Mounic.