Quel que soit le type de violence subi et en dépit des bonnes intentions des intervenants, les femmes victimes sont moins traitées en tant que « citoyennes de pleins droits » qu’en tant que « personnes vulnérables », peu responsables de leur vie
Si la lutte contre les stéréotypes ethnicisants ne doit pas mener à l’occultation des violences sexistes qui existent au sein des groupes minoritaires, la dénonciation de ces violences ne doit pas non plus se faire au prix d’une agression identitaire
c’est le relativisme cultuel et la négation de l’oppression des femmes liée à certaines pratiques culturelles qui contribuent à la stigmatisation des communautés, et non la dénonciation de telles pratiques pour autant qu’elles soient contextualisés