Découvrez une toute nouvelle série de cosy mystery écrite par Katy Watson (et traduite par Fabrice Corbin). Vous succomberez à l'enquête passionnante de Rosalind, Posy et Caro.
Rendez-vous dès le 28 septembre en librairie.
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Elle conservait une voix calme et apaisante - un entraînement supplémentaire pour ces auditions pour des rôles de mère auxquelles son agent ne cessait de l'envoyer, même si elle n'avait jamais eu d'enfant, ni aucun désir d'en avoir. Apparemment, c'était tout ce qui était disponible pour les femmes de son âge - des rôles où elle était au second plan et soutenait les autres, toujours occupée à remuer quelque chose sur une cuisinière, ou à enrouler une écharpe autour du cou de quelqu'un. Et même pas pour l'étrangler, ce qui aurait été amusant.
On ne pouvait jamais faire confiance à un été anglais.
" Ah, mais c'est la croix de l'acteur, n'est-ce-pas ? Nous ne valons jamais que ce que les autres pensent de nous.
( A propos des acteurs...]
Je suppose qu'elle avait le sentiment de vous connaître. Elle vous faisait confiance. C'est étrange, n'est ce pas ? Qu'on puisse avoir le sentiment de connaître une personne quand tout ce qu'on a vu, c'est cette personne faisant semblant d'être quelqu'un d'autre.
Ils avaient une de ces conversations muettes de vieux couple, chacun avançant ses arguments avec rien de plus qu'un mouvement de sourcil ou une torsion de la lèvre.
Dans les romans policiers de Dalhia Lively, il n'avait jamais uniquement été question de résoudre un meurtre. Ils étaient comme ce week-end, une opportunité de s'échapper dans un autre monde, un monde qui disparaissait lentement alors même que Lettice avait commencé à écrire. Les meurtres dans les livres de Lettice étaient inoffensifs, enfin presque. Ils étaient une énigme plus qu'une perte.
La grande injustice de la vie, songea Caro ; on n'apprécie jamais le corps qu'on a jusqu'au moment où l'on est trop âgé pour l'avoir encore.
Et ensuite, il y avait eu le thé. Ils étaient toujours en Angleterre, après tout.
"Une lady ne ronfle jamais. " Caro se dandina pour redescendre sur le matelas, tirant la moitié de la couette de son côté et s'enveloppant dedans. "Elle respire simplement un peu plus fort."
On n'apprécie jamais le corps qu'on a jusqu'au moment où l'on est trop âgé pour l'avoir encore.