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3.26/5 (sur 73 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Kayla Olson habite au Texas avec sa famille.

"L'Empire de sable" (The Sandcastle Empire, 2017) est en passe d'être adapté au cinéma par Leonardo DiCaprio en partenariat avec la Paramount.

son site : http://www.kaylaolson.com/
Twitter : https://twitter.com/olsonkayla

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
« Mais, même dans ce monde en perdition, ce monde en plein naufrage, où le pouvoir triomphe de l’amour, où les gorges saignent et où les Loups sont en liberté, je veux vivre. Alors hors de question que je sois démasquée. Hors de question d’échouer. » p.427
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Ils vivent comme des rois – comme ils croient que des rois devraient vivre. Ils règnent comme si on n’avait pas fait la preuve de son pouvoir tant qu’on n’avait pas vraiment et définitivement brisé quelqu’un. Et personne ne proteste parce que l’histoire du corniaud de base devenu Loup alpha de la Meute, c’est comme celle du pauvre tocard devenu milliardaire : l’illustration parfaite du rêve américain et, en tant que telle, un exemple à suivre. Ils sont encensés par les leurs pour avoir rompu l’immuable succession des privilégiés au pouvoir. Mais les gens ne se rendent tout simplement pas compte qu’ils ont juste troqué un système corrompu contre un autre.
Le pouvoir a le goût du sang pour les Loups : une goutte ne les fait que saliver davantage.
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« Survivre, ce n’est pas seulement s’échapper à temps.
Survivre c’est une lutte quotidienne pour s’extraire des ruines et avancer vers l’inconnu, quoi qu’il advienne.
Nous possédons tous en nous la force nécessaire… il suffit juste d’y croire. » p.253
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Il était une fois, en un temps pas si lointain, un monde plein de rêves – bien qu'en proie au plus profond désarroi – et d'amour – bien qu'en piteux état.

Il était une fois, en un temps pas si lointain, un monde plein de couleurs : les rubans jaune d'or qui ornent les autoroutes, coincés entre le noir de poix de l'asphalte et l'arc-en-ciel des fleurs champêtres brouillé par la vitesse.

Maintenant, le monde est englouti par la mer – et ce qu'il en reste étouffe dans le vert : les mauvaises herbes de la jalousie et du pouvoir. Et, parfois, un amour pour la justice porté à de douloureux extrêmes.

Il est devenu difficile de distinguer les mauvaises herbes des fleurs.
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"Survivre, ce n'est pas seulement s'échapper à temps. Survivre, c'est une lutte quotidienne pour s'extraire des ruines et avancer vers l'inconnu, quoiqu'il advienne. Nous possédons tous en nous la force nécessaire...Il suffit juste d'y croire."
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Je suis un oiseau, déterminé à voler en dépit de ses ailes rognées et de ses pattes brisées. Cette île qui me tient lieu de cage ne me retiendra pas éternellement.

Un jour, quand la guerre sera finie, je remangerai des glaces. Je courrai pieds nus sur la plage sans avoir peur de sauter sur une mine. J'entrerai dans une librairie, ou un café, ou n'importe lequel des centaines d'autres endroits occupés par les Loups, et j'y resterai assise pendant des heures, juste parce que je le peux. Je ferai tous ces trucs, et bien plus encore. Si je suis toujours vivante.
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Je n'en reviens toujours pas de toutes ces choses que je tenais pour acquises. Avant : quand les sourires étaient encore spontanés, pas juste intéressés ; quand les larmes étaient encore de joie, pas juste de tristesse ; quand la vérité était encore noire ou blanche, ou grise, pas irrémédiablement entachée de sang. Avant : quand l'espace entre deux personnes était plus chargé d'énergie positive que négative, d'« alliés » que d'« ennemis » ; quand les rêves étaient portés par les nuages, pas lestés de plomb ; quand la liberté tenait plus de l'évidence que du miracle. Au printemps, quand l'air était encore frais et léger, avant qu'il ne se charge d'humidité et de moustiques pour devenir cette épaisse soupe estivale, je m'allongeais sur le transat du jardin et contemplais l'étincelante voûte du firmament. Je m'imaginais que les étoiles étaient de vrais diamants comme dans la berceuse que me chantait maman. Que c'était cette immensité noire qui était le vrai sol, et la terre ferme, leur ciel, et qu'on était tous suspendus par les orteils. Lorsque Zéro a frappé, j'ai compris qu'il y avait plus d'une façon de mettre le monde à l'envers. Que rien n'était aussi immuable ni, en même temps, aussi impossible qu'il y paraissait. Et que les renverseurs de monde pouvaient toujours se bercer de douces illusions, les diamants leur resteraient éternellement inaccessibles.
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Le plus dur, c'est l'oubli : ces moments immobiles, ce calme en suspens, juste après le réveil, bonheur paisible d'une fille qui n'a jamais perdu tout ce qu'elle a toujours aimé. Le plus dur, c'est l'oubli. Parce que comment puis-je oublier ? Cet énorme poids qui s'abat sur moi, immuablement, tous les matins –enfin, presque tous les matins : certains matins, je ne me sens pas en paix du tout au réveil –, m'est devenu plus apaisant que la paix elle-même. Comme si ça voulait dire que je me souviens. Comme si je n'étais pas la fille la plus indigne du monde, ou la pire petite amie de l'univers parce que je suis encore debout, alors que je devrais me sentir brisée ; parce que je suis calme, alors que je devrais être perpétuellement au bord des larmes ; parce que j'ai chaud, alors que je devrais sentir le froid éternel de leur absence. Je devrais. Le plus dur, c'est l'oubli. Et les souvenirs aussi.
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— Tu veux de l'aide ? On faisait de la voile avec mes parents, avant…

Tant de phrases s'achèvent comme ça, dans notre monde d'après-paix. Avant, points de suspension. Personne n'a besoin d'en dire plus. Chacun remplit les blancs avec ses propres et indicibles souvenirs.
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SURVIVRE : Ce n'est pas aussi facile qu'inspirer, expirer. Ce n'est pas aussi facile que mordre, mâcher, avaler. Ce n'est pas facile. Tous les Loups ne sont pas partis babines retroussées, bien décidés à planter leurs crocs dans la gorge de leur voisin pour étancher leur soif de sang. Je le crois sincèrement. Tous les Loups ne voulaient pas une nouvelle vie au prix d'autres vies. Les Loups voulaient une nouvelle vie, juste pas au prix de la leur. Alors la soif de sang l'a emporté. Les griffes et les crocs. La volonté de survivre coûte que coûte. Et les plus modérés ont laissé faire, sous peine de se retrouver pris dans le carnage. Mordre. Mâcher. Avaler. Survivre, c'est autant une question de peur qu'une question de bravoure.
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