Son travail l'avait exposé aux opposants, notamment au moment de la mise en chantier de Shinyo, lorsqu'il avait fait partie des forces de l'ordre chargées de contrôler les manifestations des opposants.
Mais il n'y pensait guère au quotidien. La proximité de Tsuruga avec les centrales nucléaires n'était pas la première chose qui lui était venue à l'esprit en 1995, au moment du séisme de Kobe. Les médias en avaient ensuite fait grand cas, et ce n'est qu'alors qu'il avait pris conscience des ramifications du problème. Son sentiment vis-à-vis du nucléaire tenait de la résignation et de l'habitude, ce qui prouvait son manque de sensibilité dans ce domaine.