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Citation de Osmanthe


Aucun doute n'était permis. Ce qu'il voyait maintenant étinceler sous la lune, c'était le corps nu de la femme qu'il avait contemplé en rêve, nuit après nuit.
Le torrent impétueux d'une joie folle, qui ressemblait à de la douleur, courut à travers lui, toutes digues brisées. Masaki se pinça fortement la poitrine de la main droite, comme si l'émotion qui le traversait était insupportable s'il ne la partageait pas avec une autre souffrance. Les battements de son coeur s'accélérèrent. La mâchoire tendue en avant, il respirait en haletant. La ligne du cou blanc de la femme, que sa position faisait ressortir, semblait flotter sous la lumière splendide de la lune comme une statue d'albâtre.
La femme, tournant le dos à Masaki, posa lentement les mains sur sa chevelure. Ses doigts délicats, en façonnant sa coiffure, semblaient pincer les cordes d'une harpe. Des mèches glissaient entre ses doigts, et chaque fois qu'elle les rattrapait, ses coudes tremblaient comme des ailes.
Ses souvenirs se précipitèrent, tandis qu'il regardait la femme les imiter avec grâce. Chacun de ses gestes était exactement semblables à ceux du rêve.
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