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Critiques de Keith Richards (66)
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Life

Sexe , drogues et rock'n roll ? Pas vraiment, et pas tout à fait dans cet ordre ...

De sexe, il n'est pas vraiment question, Keith Richards, ne s'attarde pas sur ses conquêtes, ou épouses. Par pudeur, par manque de lucidité ( à cause de la drogue) et surtout parce que ce qui transparaît, suinte, coule dans ses veines, c'est la musique , toute la musique. Leurs racines, le blues. Et le reste , il s'en fout.

Et Keith se raconte, de sa naissance en 1943, sa 1° rencontre avec Mick, à l'école primaire, leur cohabitation , avec Brian, dans un appart miteux. La galère financière. des heures à écouter d'autres musiciens, à essayer de comprendre comment ça marche, comment untel arrive à produire tel son. Les premiers essais de composition, toujours en binôme avec Mick. Les premiers concerts dans des salles minuscules, Charlie Watts qu'ils tiennent tellement à avoir. Et puis, la machine qui s'emballe, doucement au début...

Puis les filles en délire.

Puis, les gars qui les traitent de pédales, de filles parce qu'ils ont les cheveux longs. Toute une époque...

La magie qui commence... Les tournées ...

Et la drogue aussi. Les joints, la coke, l'héroïne. Il explique ça très bien : le vrai petit manuel du chimiste...

Des cures de désintox, en boeufs avec d'autres musicos, où il lui est arrivé de jouer pendant 12h. C'est ça Keith Richards, même après le succès, des décennies de succès , toujours rencontrer d'autres musiciens, jouer.

Rendre hommage aux musiciens, aux chanteurs qui ont formé son oreille.

Cette autobiographie, sortie en 2010, ravira tous ceux qui aiment les pierres qui roulent, mais surtout ceux qui aiment la musique, car Keith Richards, parle très technique, les cordes, ses guitares. Je n'ai jamais sauté une ligne , mais j'avoue avoir été larguée ! J'avais lu, lors de sa sortie l'autobiographie de Marianne Faihfull, puis un livre sur les Rolling Stones, et pourtant j'ai encore appris des choses ( sur la chanson Angie pour sa fille). C'est aussi un balayage sur le XX° siècle musical, une époque ( les années 60) où tout était à inventer, où certains petits gars passionnés, ont changé la face du monde.

Un gars très sympathique et simple que ce Keith. Pas facile à suivre, certes ...

Et pendant ma lecture , je me disais qu'après toute cette dope, toute ces nuits sans dormir, il était encore là , à 77 ans. Et que , bon, les 5 fruits et légumes par jour, fallait peut- être oublier...

A moins que ce ne soit qu'une histoire de passion, d'énergie brute, de kiff total, d'une vie brûlée par les deux bouts .

Et quelle vie !







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Life

L'histoire, c'est en grande partie celle des Rolling Stones, groupe mythique depuis plus de 50 ans.



C'est celle de la construction et de l'évolution de ce groupe vues par l'un de ses fondateurs, son âme, le guitariste Keith Richards.



Mais c'est aussi celle de ce musicien qui, né en 1943 sous les bombardements à l'Est de Londres, partant de rien, avec sa guitare et son talent, en passant par des hauts (très hauts) et des bas (très très bas !), est devenu à plus de 70 ans bien plus qu'une star du Blues et du Rock'n roll... une référence.



C'est enfin l'histoire de ses rencontres incroyables dans un univers artistique, à une période où toutes les libertés étaient permises et qui a fait éclore des talents en tous genres durant des décennies.



A mon avis :

En lisant ce livre, vous y trouverez sans doute trois choses :



La première, c'est un manuel pour les junkies (mais pas une incitation à la consommation). Comment démarrer la coke, l'héroïne et tous les alcools possibles, comment s'en sevrer, comment s'y remettre (attention à la première dose !) et comment arrêter encore... pour leur survivre.



La deuxième, c'est un guide pour les musiciens et les historiens de la musique. Qui est à l'origine de quoi, qu'est-ce qui fait le succès d'un groupe, comment sont écrits les morceaux les plus connus des Rolling Stones mais aussi comment sont fabriqués nombre de tubes des années 60 et de celles qui ont suivi.



Comment ont commencé les grands artistes et les fantastiques musiciens de l'ombre, que Keith Richards a croisé sur son chemin.



La troisième, c'est un traité sur l'amitié, celle des membres de ce groupe mythique mais aussi de bien d'autres et la vie simple d'un musicien de génie.



Que tous ceux qui ont pensé (et ils étaient nombreux dans les années 60) que les Rolling Stones n'étaient que des camés mal élevés, revoient leur copie.



Oui, bien sûr, ils sont tombés dans la drogue, oui, bien sûr, ils étaient rebelles... mais pas autant que ce que la presse de l'époque a voulu vous le faire croire :

"Quelle prise de tête, tout ça ! On ne cherchait pas à détruire les fondements moraux de la nation, mais eux pensaient que si, et donc au bout du compte on était poussé à l'affrontement".



Keith Richards nous livre ici sa vision de l'histoire, de l'intérieur, depuis sa jeunesse dans la banlieue de Londres jusqu'aux concerts pharaoniques sur toutes les scènes de la planète, en passant par des débuts difficiles dans de petites salles vides, par les descentes de police, par les voyages et les pieds à terre autour du monde, par l'enfer de la drogue, par le bonheur et les grands malheurs d'une famille normale...



Et c'est enrichissant et c'est émouvant et c'est passionnant !



Pas de style littéraire ici, mais un franc-parler qui vous laisse l'impression d'une discussion au coin du feu avec papy Keith, vous racontant sa jeunesse en toute franchise et avec un charisme incroyable.



Et on a tous rêvé d'avoir un papy comme ça ! (ou pas ?)



Un livre qui rassemble aussi une grande quantité d'information sur la musique et les musiciens (ce qui peut parfois lasser ceux qui ne sont pas portés sur cet aspect là de l'histoire), et qui donne absolument envie de retourner au prochain concert des Rolling Stones... tant qu'il y en a encore.



"Je ne fais pas ça pour l'argent, ni pour vous. Je fais ça pour moi."



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https://blogdeslivresalire.blogspot.com
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Life

Cette autobiographie est un vrai bonheur pour tous les fans des Rolling Stones. Richards balance anecdotes sur anecdotes avec l'humour et l'irrévérence qui lui vont si bien. La dope, la gloire, les tensions avec Jagger, les rencontres, la folie des tournées, les emmerdes récurrentes avec les flics et la justice, les conneries que Richards

collectionne comme les tubes, il n'occulte rien. Autre bonne idée, la parole donnée aux acteurs de certaines anecdotes qui complète l'image du bonhomme. On quitte à regret cette immersion qui donne assurément la pèche. Excellent.
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Life

J'ai ouvert Life avec un frisson d'impatience et une pointe de crainte. L'impatience parce que j'ai un faible pour les autobiographies. J'aime écouter le conte d'une vie. Peu m'importe les arrangements que chacun prend avec son histoire : c'est un autoportrait, pas une photo d'identité. La crainte parce que si les récits de survivants me fascinent, l'autosatisfaction, elle, me fatigue très vite. Alors je ne savais ce qui allait surgir de ce portrait en pied dressé par James Cox - Keith a raconté sa vie, Cox l'a couchée sur le papier.



J'ai refermé ce livre emballé par ce condensé d'une vie hors norme, une vie que résume bien le road movie genre Las Vagas Parano qui sert d'entrée en matière. Le style est résolument oral, comme si Keith était là, et nous racontait son histoire, sans en rajouter. C'est un sacré conteur, et Cox a su garder l'essence de son phrasé. Cette impression que Richards parle m'a permis d'entrer tout entier dans le récit. Et cela même si j'ai bien senti que je restais à la lucarne, et ne voyais qu'un petit bout de la scène. Mais ce n'est pas grave, et les contributions de différents témoins, comme dans un documentaire, émaillent le récit et lui donne de la profondeur.



Il manque juste – et c'est un manque cruel - la bande son.



Au terme de Life, Keith Richard apparaît comme un de ces anglais dont on faisait les grands corsaires : révolte, refus de la norme et de ses limites, goût de la liberté, code d'honneur, instinct animal et violence à fleur de peau ; un pirate traqué, qui trouve refuge dans les hôtels et quelques maisons amies ; un enfant des cités populaires anglaises, grandi dans les ruines de la seconde guerre mondiale, efflanqué, sourire bravache et regard sombre ; un homme qui a traversé le gouffre de la dope et en est ressorti vivant ; un leader soucieux de sa tribu comme de ses intérêts, et tout entier dévoué à une chose qui le dépasse, la musique.



A bien y regarder, Life nous fait traverser 50 ans de Rolling Stones, de concerts délirants, de traque policière, de foules apoplectiques, de dope, d'overdose, de drames et d'excès en tout genre avec légèreté et humour, et même parfois une pointe de sérieux quand sont mis en avant les valeurs du groupe et de l'amitié, ou les amours indéfectibles, et puis, encore et toujours, le total dévouement à la cause – la grandeur du rock'n roll.



Bref, Keith Richards et James Cox ont vraiment réussi leur coup : Life est un livre très agréable à lire et qui donne envie de (ré)écouter les Stones. D'ailleurs j'en ai profité pour faire une cure de musique des années 60 et 70. Vivifiant.
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Life

Je ne suis guère adepte de ce type de lecture, on peut apprécier un artiste pour son art sans chercher à savoir ce qu'il prend au petit déjeuné.



Ces bios de stars sont d'ailleurs souvent insipides, celle-ci, que j'ai lue presque par hasard, fait exception car, si on a droit à quelques épisodes Voici/Galla, elle fait néanmoins la part belle à ce qui compte à mes yeux quand on aborde le cas de ce guitariste, son itinéraire créatif personnel et celui de son groupe.



Mythique!!!



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Life

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours écouté les Rolling Stones. Je dois d'ailleurs chaleureusement remercier mes parents d'avoir si bon goût ce qui m'a permis d'échapper à Dalida, Claude François ou encore Jeanne Mas au profit de Gary Moore, Alice Cooper, Franck Zappa et Stevie Ray Vaughan. Big up, sérieusement. Ceci étant dit, ce n'est pas parce que l'on écoute beaucoup un groupe que l'on connaît forcément son histoire, et cela se révèle d'autant plus vrai avec des formations ultra connues qui deviennent des effets de mode. "Hé les gars, vous avez vu mon T-shirt des Doors ? ... Ce qu'ils ont chanté ? Euh, y a pas un truc avec "allume mon feu" ou je sais pas quoi... ?"



C'est donc avec une curiosité non feinte que j'ai attaqué l'histoire des Stones vue par Keith Richards, et laissez-moi vous dire que cette autobiographie est une petite mine d'or pour tous ceux qui s'intéressent au groupe qui a agité la planète entière. Bien entendu, les faits sont rapportés de manière très subjective et je ne pense pas qu'il faille y voir la stricte vérité en permanence. Je ne prétends pas que Keith Richards est un mythomane, loin de là, mais les souvenirs sont une matière fluctuante et malléable, et vous n'entendrez jamais deux versions similaires d'une même histoire. Ceci étant dit, le plaisir de la lecture et de la découverte est bel et bien là. Keith Richards développe en presque 800 pages la naissance et l'évolution d'un groupe mythique, le tout largement émaillé d'anecdotes plus ou moins personnelles et de photos soigneusement choisies. Life est à la fois le récit d'un homme, d'un groupe et d'une époque, tous les trois indissociables. Raconter les Stones sans évoquer leur racines blues ou country ? Impossible ! Parler de leurs albums sans dire les caractères et les habitudes de chacun ? Inimaginable ! Les influences musicales, les rencontres décisives, les histoires d'amour, les sursauts d'égos, les problèmes de drogue et même la recette des saucisses-purée, rien n'échappe à Keith Richards, qui raconte et déconstruit alternativement les mythes qui entourent les Stones. On apprendra par exemple que la "guerre" entre les Beatles et les Stones est une pure technique marketing (les deux groupes étaient en fait très amis et s'échangeaient même des chansons).



On appréciera son sens du détail, un peu moins son manque d'humilité ; mais peut-on vraiment rester humble lorsqu'on est une rockstar au destin exceptionnel ? Les Stones à travers le prisme Keith Richards, c'est la légende renouvelée. Loin de perdre son aura quasi mystique, le groupe de rock'n roll le plus célèbre de la planète séduit et fascine toujours autant une fois la dernière page tournée. Un petit bémol cependant : la surabondance de noms propres et de références culturelles pointues est susceptible de nuire à la lecture mais heureusement, la présence d'un index incroyablement fourni permettra d'approfondir les recherches à tête reposée. Quoi qu'il en soit, préparez-vous à fredonner "Satisfaction" un bon bout de temps après cette lecture !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Life

« Please allow me to introduce Keith himself… » (facile)



C’est Le Roman Rock qu’il faut avoir lu.

700 pages de vie « Sexe, Drogues et Rock and Roll » sur soixante ans de carrière!

Pour les fans des Rolling Stones, c’est l’anthologie d’enfer: de la genèse à la maturité du groupe, chaque morceau de musique est décortiqué: les circonstances, les lieux, les musiciens, l’ambiance, les accords, les tournées, les à-côtés aussi (les femmes, les jalousies, les drogues, beaucoup de drogues, à se demander comment il peuvent être encore vivants et se souvenir de quelque chose après tout ce qu’ils ont pris)… tout est expliqué, album par album, tout dans les moindres détails. Les réussites comme les échecs, les crises aussi, les motifs des différentes brouilles entre les membres des Rolling Stones, mais surtout de la rivalité Keith-Mick qui n’a jamais cessé, depuis soixante ans…

Mais il y a aussi l’Histoire dans l’histoire: Keith, un des plus grands guitaristes encore vivants a côtoyé l’absolue totalité des musiciens importants qui ont fait l’Histoire du Blues ou du Rock. Et dont la plupart sont au paradis des musiciens…

Rien que pour ça il faut l’avoir lu.

Je suis une très grande fan des autobiographies de musiciens (surtout rock mais pas que) d’abord parce que j’aime la musique et ensuite parce qu’ils ont souvent eu plus d’influence sur la société que n’importe quelle politique… alors une bio des Rolling Stones est un diamant brut: dont je n’ai pas pu me détacher avant de l’avoir fini et franchement, je ne m’en suis pas encore tout à fait remise…
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Life

Fan des Stones, je me suis mise à la lecture de cette autobiographie en me disant que j’allais trouver les anecdotes de beuverie les plus cocasses vécues par Keith et sa bande ! Que de préjugés ! J’ai découvert un musicien ne sachant pas lire la musique mais ayant une oreille affutée, un travailleur qui des heures durant écoutait et réécoutait des morceaux pour obtenir le son juste, un fan qui réalisa ses rêves petit à petit en jouant avec ses idoles du blues.

Mais surtout, ce que j’ai apprécié par-dessous tout dans ce récit, c’est que Keith Richards sait transmettre sa passion. N’étant pas musicienne moi-même, il a réussi à me faire ressentir son émoi quand enfin il trouva la manière de placer ses doigts sur les cordes pour tel accord/son, son émerveillement quand un autre musicien lui explique son truc, son bonheur de jouer avec tel ou tel artiste, son extase quand l’osmose se fait entre eux.

Alors oui, il y a la drogue, les différentes descentes, les dérives, ses femmes, ses dissensions avec Mick Jagger, les décès de ses proches … Ce que je retiendrai, c’est l’exceptionnel musicien.

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Life

Il paraît que les chats ont 7 vies. Et bien voilà un vieux chat de gouttière qui ne me contredira certainement pas.

Ce vieux chat de gouttière de 79 ans, c’est Monsieur Richards, ou Keith ou le Keef. On ne le présente plus. Oui il est hyper célèbre, riche et VIVANT.

Mais tout cela n’est pas tombé du ciel. Bien au contraire.

Il est né à Dartford (c’est pas l’idéal) pendant la guerre, de parents pauvres, a connu la faim, le harcèlement à l’école, la galère. Et puis quelques improbables coïncidences l’ont mis sur une orbite sur laquelle il se trouve toujours…

Ce que je retiens, à part l’histoire plus ou moins connue de ce groupe, c’est que ce bonhomme a travaillé, beaucoup travaillé pour arriver où il en est.



Dans un style très colloquial, âpre, ponctué de mots d’argot (j’ai lu la version anglaise), voici l’autoportrait sans fard, baigné d’humour et d’humilité, d’un vieux chat resté très humain et devenu paisible
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Gus & moi - L'histoire de mon grand-père et d..

Bon j'avoue, on imagine pas forcément le bouillonnant et déjanté guitariste des Stones écrire un livre pour enfants, et d'ailleurs quand j'ai vu le nom de Keith Richards qui écrivait Gus et moi pour les enfants à partir de 7-8 ans j'ai cru que c'était un homonyme.



Or, non il s'agit bien du chanteur et guitariste des Rolling Stones, qui nous adresse un livre enfantin très émouvant avec de très belles illustrations de Theodora Richards, sa fille ( mannequin au départ qui pour l'occasion a voulu développer son talent de dessinatrice).



En fait, à l'origine, c'est une commande de son éditeur anglais qui souhaitait développer le chapitre de son autobiographie (Life) consacré à son grand-père. .



Dans ce livre Keith Richards raconte comment son grand-père lui a donné le goût de la musique et le sens de l’harmonie, et Gus et moi, par le biais d'un joli ce conte initiatique et musical, raconte comment ce grand-père excentrique ( les chiens font pas des chats) lui a donné le virus de la musique et de la guitare, et plus généralement, comment le petit Keith est denu l'immense musicien qu'il est.



Un bel album à plusieurs degrès de lecture où l'on voit une autre facette plus touchante et plus intime, d'un des plus grands guitaristes du monde.
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Life

A peine ma lecture achevée, je me dirige vers mes vinyles, prend l'album, ouvre le couvercle du tourne disque. Cette sensation lorsque le disque tourne, on pose l'aiguille, les premières notes se font entendre. Cette introduction, ce riff... Puis les premières paroles "Ooh, a storm is threatening". J'aime Keith Richards. Keith Richards a composé Gimme Shelter, alors j'aimerai toujours Keith Richards. Son autobiographie est presque aussi passionnante qu'un des meilleurs albums des Stones. Parfois ça va à cent à l'heure, d'autres fois c'est doux et mélancolique. Keith Richards aime profondément la musique, celle-ci rythme sa vie. Tout n'est pas rose dans son univers, on a ici un portrait terrifiant de sa (longue) période de drogué. Les autres membres du groupe (hormis Charlie Watts, mais tout le monde aime Charlie) en prennent plein la tronche, Mick Jagger en particulier (lui aussi je l'adore soit dit en passant). On apprend pas mal de choses là-dedans et je comprend pourquoi je n'ai jamais bien réussi à jouer Start me up. Alors si vous aimez les Rolling Stones, si vous aimez le rock, n'hésitez. Et si vous n'aimez pas... vous pouvez quand même essayer, Life est une autobiographie passionnante. "It's just a shout away, it's just a shout away"
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Life

Cette autobiographie commence par un chapitre qui pourrait être tiré d'un livre comme Fantasia chez les ploucs: nous sommes en 1975 et les Rolling Stones sont en tournée aux Etats-Unis. Alors qu'ils traversent l'Arkansas, Keith Richards et certains de ses acolytes vont se retrouver pris entre les mailles de la police. Va s'ensuivre une scène d'anthologie...

Et ce n'est que le début, car la quasi totalité de ce livre est à l'avenant: la vie de Keith Richards pourrait certainement servir d'illustration à ce qu'est l'existence type d'une rock star, le fameux sex & drugs & rock'n'roll de Ian Dury. Pourtant, tout ce qu'il voulait en créant les Rolling Stones avec Mick Jagger et Brian Jones, c'était être le guitariste du meilleur groupe de blues londonien. Il ne lui était même pas venu à l'esprit qu'il pouvait écrire ses propres morceaux !

Le récit fait la part belle aux années 60 et 70, après être passé sur l'enfance heureuse du sieur Richards, fils unique de son état, dont les parents se sépareront lorsqu'il prendra son indépendance. Si, forcément, les Stones prennent une part majeure dans cette histoire racontée avec un langage très oral, Keith Richards ne livre pas pour autant une histoire du groupe.

Notre guitar hero est un personnage attachant, qui a toujours été "entier", épris de sa liberté, avec un sens de la famille très marqué.

Il s'explique également sur la fraternité, plus que l'amitié selon lui, qui le lie à Mick Jagger, son partenaire dans ce couple que l'on surnommera The Glimmer Twins. Un alter ego qui au fil des années et de la montée dans la notoriété perdra aux yeux de Keith de son intégrité, de sa crédibilité...

700 pages passionnantes, pleines de rencontres, de vie vécue à cent à l'heure, et qui nous dévoile l'une des célèbres figures de l'histoire (encore jeune) du rock.
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Life

Roots, sympa, une plongée dans la saga Stones avec Keith derrière la caméra et aussi devant (mais comment fait-il?). On en apprend pas mal sur le son Richards et les Stones, idem sur les affres de la défonce. La narration est un mélange d'humour, de foi (en la musique), d'espoir, de lucidité. On voyage des caves azurées d'Exile aux rastas jamaïquains en passant par la case prison canadienne et bien d'autres lieux probables et improbables. Il reste un parfum d'herbe, de nostalgie, quelques effluves de Jack Daniels et une folle envie d'écouter Love in vain...
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Life

Confessions d'un enfant du siècle..enfin oui je sais le titre est déjà pris. Mais il aurait parfaitement convenu pour cette autobiographie du guitariste des Rolling Stones Keith Richards, seul dieu vivant du rock à avoir passé le cap des 27 ans et c'est un miracle . Oui il n'a pas le génie d'un Hendrix, le lyrisme d'un Jimmy Page, la vitesse d'un Alvin Lee mais c'était l'âme des Stones,le créateur de "jumping jack flash", de "Gimne shelter" d'All down the line", ce son incroyable, indépassable sans une ride quarante ans après. Une autre époque de création par rapport à aujourd'hui où les prouesses d'une Lady Gaga ce sont avant tout son fond de teint et ses tenues, des shows préeamballés ... je parle volontairement au passé s'agissant du groupe qui entre 1968 et 1974 créa les plus beaux morceaux du rock et ce en quantité industrielle.

Cette vie quelle est-elle? Cela commence comme un récit de Dickens avec une enfance dans la Londres populaire qui essayait de panser ses plaies de la guerre. Une enfance dure, violente et le début de la fabuleuse aventure des Stones. Le livre se divise en fait en trois parties, la première où Keith livre mille et un détails sur les coulisses de la vie du groupe et de la création des disques jusqu'à "Exle" (1972). Après suivent t le témoignage de toxicomane très dépendant et enfin la dernière qui disons le ressemble un peu à une face B de 45 tours ces années 60, c'est-à-dire du remplissage.

Fatalement dans cette autobiographie certains, passages, certains traits de caractère révélés sont très dérangeants

Mais soyons honnête le lecteur ne s'attend pas (ou plutôt "satan" avec Keith le ténébreux et co créateur de "sympathy for the devil") à lire la vie du dalaï lama et puis je pourrais citer des brochettes d'icones de l'écriture qui ont eu une vie pas trop exemplaire, Rimbaud le trafiquant d'armes, Rousseau qui abandonne ses enfants.

It's only rock 'n' roll but I like it

It's only Keith but he is great

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Life

Camé jusqu’au trognon ! Oui, est alors, qu’est-ce que ca peut faire ? Guitariste autodidacte de génie, c’est indéniable. Dire que Keith Richards a vécu une vie à fleur de peau est un doux euphémisme. Dans Life, aidé par le journaliste et ami James Fox, Keith Richards se raconte sans pudeur, sans fausse modestie, avec une gentillesse et un style très rock-n-roll.



Sa naissance à Dartford, dans le Kent, ses rencontres avec les différents membres des Stones, les débuts à Londres des Rolling stones où le moindre penny passé dans l’achat de matériel de musique, ses relations tendus avec Brian Jones, avec Anita Pallenberg, avec Mick Jagger et bien sur le blues, toujours le blues, ce blues originaire de Chicago dont les anglais ont découvert et appris à aimer en partie grâce aux Rolling Stones.



Life pourrait être sous-titré « l’itinéraire d’un fils prodige ». Keith Richards est passionné par la musique et il le prouve encore, cette musique qui l’a fait s’éloigner de son père pendant des années, cette musique qui l’a menée à travers le monde parfois au péril de sa vie, cette musique qu’il place au centre de ses amitiés indéfectibles. Keith est un être qui aime purement et simplement.



Life est une autobiographie poignante et immersive, passionnante, parfois dérangeante, en quelques mots : très Rolling Stone. A lire.
Lien : http://horizon-magazine.fr/?..
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Life

Après avoir lu ce livre j'étais un peu triste. C'était fini .Keef avait terminé de me raconter son histoire. Il fallait maintenant passer à autre chose. La vie de ce septuagénaire est fantastique, complètement dingue: il semble si content d'avoir vécu tout ça.Mais c'est si éloigné de mes préoccupations. Car quand vous vous dites et moi dans tout ça? Je ne serai jamais aussi défoncé que lui, je ne serai jamais aussi bonne musicienne que lui, je n'aurais jamais autant de fric que lui etc...Bon c'est vrai mais j'espère que je ne chuterai pas d'une branche comme lui! C'est pas possible il faut que je fasse quelque chose pour être aussi content que lui d'avoir vécu tout ça!
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Life

J’ai passé un été à lire ce livre et je me suis cru vivre avec les rolling stones dans les années 70 et 80…

L’honnêteté et la lucidité de Keith R. font de ce livre un régal pour tous ceux qui aiment le rock et les années 70 mais pas seulement…

On y retrouve des anecdotes sur la vie du groupe et de leurs amis et amours ainsi qu’une auto-critique de K.R. sur sa période d’addiction à l heroine…

Passionnant et divertissant de bout en bout.
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Life

Grand fan des Rolling Stones, je ne devais pas rater ce livre.

Keith Richard partage sa vie, ses expériences musicales (ce qui nous permet de décrypter le son si particulier des Stones), ses relations avec Jagger (pas facile, mais si productives), cette énergie qu'il a donné au groupe, toutes ses rencontres avec d'autres musiciens, ses conquêtes féminines.... c'est foisonnant, épuisant, fascinant.

C'est un vrai roman qui me parle de mes années rock, de mon adolescence, des films comme gimme shelter, des concerts des années 70 (j'étais trop jeune dans les années 60)

A lire en réécoutant tous les albums des stones (Exile on main street en particulier).
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Life

Keith Richards, icône ultime du rock ?

Il en a la carrure. C'est un autodidacte, un camé notoire, mais surtout et avant tout, un amoureux de la musique, en particulier du blues.

Que l'on soit fan du bonhomme ou pas, force est d'avouer qu'il a du talent à revendre, et encore beaucoup d'énergie. Alors oui, c'est vrai que la première chose qu'on pense quand on voit son autobiographie, c'est qu'il l'a écrite pour l'argent. Mais franchement, être l'un des leaders d'un des groupes les plus célèbres au monde remplit le porte-feuille. Donc oui, Keith Richards a bien écrit sa bio pour nous, ses fans. Pour une fois que la tagline d'une quatrième de couverture dit vrai, voilà au moins une bonne raison pour lire ce livre !



Et une fois qu'on l'a fini, on n'est pas déçu. Certes, ce n'est pas du Chateaubriand. C'est rock'n'roll ! Une ballade dans cette mythologie par l'un de ses membre le plus éminent.

L'écriture de Richards n'est pas désagréable. Il ne s'embarrasse pas de longues descriptions et va toujours droit au but. Il est honnête avec le lecteur, et n'hésite pas à avouer ses pires fautes et défauts. Et au passage, oui, il revient bien sur cette fameuse anecdote sur les cendres de son paternel...



Life n'est pas se limite seulement à la vie privée de son auteur, mais aussi à sa vie artistique. Sont abordés la genèse des albums des Stones et de quelques une de leurs chansons les plus célèbres, ainsi que la carrière solo de Richards. Un peu plus de détails sur ces points auraient étés agréables, mais bon.

Pour sa vie privée, Richards commence évidemment par parler de ses parents, et nous entraîne avec nous aux quatre coins du monde, la poudre blanche saupoudrant ses pas, avant de nous laisser dans sa villa en Jamaïque. Mention spéciale aux photos incuses dans le livre, très bien choisies ! Ma favorite reste celle de Keith dans sa bibliothèque personnelle.



Ce livre avait beaucoup fait parler de lui à sa sortie, mais tout ce tapage médiatique et toute les critiques masturbatoires présentent sur la couverture du livre ne doivent pas vous repousser.

Life est une très bonne autobiographie. Après l'avoir lu, on se sent plus près de l'homme, on comprend mieux l'artiste, pour les aimer encore plus.
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Life

Keith Keith, Bang, Bang



- Le journaliste : Alors Keith, c'était comment la vie d'un Rolling Stones ?

- Keith R : héroïne, cocaïne, gerber dans le même seau que Graham Parsons, se pisser dessus, fuir les descentes de flics, fumer des montagnes de hasch chez Ahmed............ coucher avec Ronnie Spector, avec Anita qui m'initie à la pipe de Pan à Joujouka, avec Marianne.....se battre à coups de chaises, au couteau, tirer dans les chambres d'hôtel, squatter les tribunaux......re-shoot, cuillères, cures de désintox...



- Le journaliste : Euh oui, mais je pensais plutôt à ...

- Keith : Margaret Trudeau comme groupie, Anita paranoïaque qui griffe les murs, son amant qui se flingue, grosses balloches de Mick, abattage sexuel de Bill, je suis affalé sous la banquette attendant le dealer, je planque la coke dans les étuis à guitare, je trouve mes seringues dans des boites de déguisement pour enfant, les reines du beurre (!), les arnaques de Stigwood et de Klein, les morts :Brian,Graham,Tara..........................................................................(3 heures plus tard)... là, je découvre l'open tuning et les 5 cordes et puis...



- (Le journaliste se réveille brusquement) : Hein quoi, comment, mais c'est hyper intéressant ça et..........Tchak ! (le magnéto s'arrête, les piles sont mortes).

Bon sang, mais c'est pas vrai, mon rédacteur en chef va me tuer, ou pire...

-------------------------3 jours plus tard-------------------------------------



- Le journaliste : Alors Stone, c'était comment la vie avec Charden ?

.....
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