Citations de Kelly St. Clare (39)
C'est typique des secrets : on finit par avoir davantage peur du temps qui s'est écoulé que du secret en lui-même.
- Rien ne crie plus "J'en ai rien à faire de votre menace" que de se montrer en pyjama.
- Plus une amitié est forte, plus vite elle se dissout, déclara-t-il. Les amitiés moins solides endurent plus de choses. C’est le revers de la médaille.
J'ouvris ce dernier et me rappelai mes plus beaux moments avec ma mère. Rien de très extravagant. Des moments passés ensemble au jardin quand elle avait le cancer, à discuter de tout et de rien. Sa compagnie, tout simplement.
« Aie tes propres standards, Basilia. Accroche-toi à eux, mais reste toujours prête à prendre une autre direction. C’est pour ça qu’on trace des limites dans le sable, pour pouvoir les déplacer au fur et à mesure qu’on grandit. Les idiots rigides se brisent en deux, et ma petite-fille n’est pas une idiote. »
Éblouie, je tente d'en attraper d'autres avec un grand sourire aux lèvres. Puis j'enfile mes bottes et je les écrase sur le sol, qui est couvert d'un tapis de pétales blancs. Le son me ravit. J'en rassemble une grosse poignée dans ma main avant de la montrer aux autres.
- Qu'est-ce que c'est, ça ? Demandé-je en riant, tout en regardant les pétales tomber sur leurs épaules.
Certains se mettent à rire lorsqu'ils entendent ma question.
- Ce sont les larmes gelées des enfants malheureux, dit Sanjay en détournant la tête.
Horrifiée, je baisse les mains : ma substance blanche retombe sur le sol.
Les délégués éclatent de rire ; Adnan se jette sur Sanjay avec un grand sourire et le pousse par terre, frottant son visage contre la matière blanche. Malir secoue la tête, l'air amusé.
- C'est de la neige, Tatuma, explique Roman. Elle tombe du ciel quand il fait très froid.
Ouand je m'étais enfuie de chez moi, C'était pour pouvoir prendre mes propres décisions dans la vie. Je m'étais imaginé commencer tout en bas de l'échelle, c'était même ce que je voulais, afin de pouvoir mieux comprendre ce monde et ses problématiques.
C'était le mauvais moment pour me détendre.
Il m'attire dans une étreinte et ses lèvres s'écrasent sur les miennes, assez fort pour les meurtrir. Cela ne me suffit pas. Je lève les mains et agrippe ses bras pour garder l'équilibre, sur la pointe des pieds. Il émet un petit bruit qui vibre dans sa poitrine et passe un bras autour de ma taille pour me serrer plus fermement contre lui. Est-ce la dernière fois que je le toucherai? Il me relâche, mais pas avant d'avoir porté les lèvres à mon oreille, sa barbe légère éraflant ma peau.
- Tu reviendras, m'ordonne-t-il.
- Oui.
J'évite soigneusement le regard de mon frère quand je m'arrache au roi.
- Bah merde alors, dit Drummond.
- Comment est-ce que ça peut marcher? chuchote Glace d'une voix trop forte. Il est si grand et la gamine est si petite.
C'est amusant de jouer les commères - tant que ce n'est pas à propos de vous.
- Où est-ce que tu crois aller, gamine ?
Je relève les yeux vers le visage anguleux de Glace, puis par-dessus mon épaule vers le reste des hommes, qui semblent tout aussi sérieux. Alzona et Crystal les ignorent, se laissant tomber sur leur siège autour de la table.
- Dans ma chambre ? demandé-je, mon coeur se serrant.
Glace fait claquer sa langue et reste au milieu du chemin.
- Tu crois que comme tu as tout déchiré sur le ring aujourd'hui, tu fais partie de l'équipe ?
Je hausse les épaules. Cette pensée ne m'avait pas traversé l'esprit. Bon, peut-être un peu.
- Laisse-moi te dire une bonne chose, gamine. Tu ne seras jamais l'une d'entre nous, dit-il en guettant ma réaction.
Je fronce les sourcils à son attention, ignorant mon pincement au coeur.
- Du moins...
Salut, Tom, Twilight existe dans la vraie vie, sauf que la coiffure d'Edward est plus classe.
(...)
Si je te dis des crocs, super-vitesse et contrôle mental, tu penses à quoi ?
Mon instinct de survie s'était visiblement fait la malle, je n'avais plus aucune volonté de cacher ma haine à son encontre pour faciliter ma fuite.
- Tu sais pourquoi je t'ai appelé Givre ? Demande-t-il.
Je secoue la tête, jetant toujours des regards vers le groupe de Hale. Éclat range son poignard dans son étui.
- Parce que le givre a une façon de te prendre par surprise.
- La conversation, la confrontation, les explications, le silence, rien ne semble vous convenir, répondit-il.
(...)
-C'est peut-être mon interlocuteur le problème, répondis-je consciente que ma remarque n'égratignerait même pas son ego surdimensionné.
- Quand j'ai eu neuf ans, Mère est venue dans ma chambre et m'a dit que j'avais le droit de sortir à l'extérieur, à condition de ne montrer à personne mon visage. Je n'arrivais pas à croire à ma chance. Ma liberté, juste en gardant le secret sur mon apparence ? Je me disais que ce serait facile. Je courais dans les prairies, je grimpais aux arbres, je savourais le parfum des fleurs. J'explorais le village.
Je ferme les yeux pour raconter la suite ; Olandon est le seul à être au courant de cette histoire.
- Il y avait une fille, sous un arbre, qui jouait à un jeu avec des galets. Elle m'a demandé si j'avais envie de jouer, moi aussi. J'y suis retournée chaque jour pendant une semaine, et à chaque fois qu'elle demandait à voir mon visage, je refusais.
Je ravale mes larmes à cette évocation, et continue en chuchotant :
- Mais je n'avais jamais eu d'amie, avant. Alors à la fin de la semaine, j'ai fini par céder et je lui ai montré mon visage.
- Mon frère, dis-je d'une voix mielleuse. Le roi doit être fatigué de ses voyages. Tu veux bien lui montrer sa chambre?
- Les écuries ou une chambre d'ami? demande Olandon.
- Qu'est ce qui vous amène sur Osolis, roi Jovan?
Ma voix tremble.
- Toi, répond-il calmement.
Une large main se pose sur ma cuisse.
Je la repousse.
- De quoi avez-vous besoin?
- Toi.
Namas hoquette et le Satum Jerin toussote pour dissimuler ce qui ressemble fort à un rire.
- Est-ce que le roi de Glacium sait dire autre chose, je me le demande.
Je ne me suis jamais autant amusée de toute ma vie.
Ce n’est qu’après, quand j’ai baissé ma garde, que je peux admettre la vérité. Je ne me suis pas cachée parce que je n’en avais pas fini avec la flèche. Je me suis cachée parce que cet endroit et ces gens commencent à me donner l’impression d’être chez moi.
- S'il t'avait choisie, j'aurais mes deux frères. Mais puisqu'il a choisi Kedrick, j'ai trouvé l'amour et le bonheur. Quoi qu'il ait choisi, j'aurais perdu.
Il passait de la possessivité, en passant par la domination et la gentillesse plus vite que mon chef cuisinier passait d'une casserole à l'autre.