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Citation de Cielvariable


Will court dans le train qui roule à vive allure. Au fond d’un autre wagon, il ouvre la porte sur une nuit étonnamment froide. Un serre-frein en salopette se tient debout dans le coin de la petite plate-forme, le bout de sa cigarette jetant un éclat orangé. Il salue Will sèchement.

Derrière la porte suivante, il découvre un jardin, où il fait aussi chaud que dans une serre. De hautes plantes l’encerclent. Sous le plafond de verre surélevé, des oiseaux pépient. Ça sent l’été. Des lanternes électriques éclairent un sentier pavé. Il passe en coup de vent devant une fontaine qui gargouille.

Will traverse au pas de course un salon envahi par la puissante odeur du cigare. Dans le wagon suivant, il ralentit pour ne pas glisser sur le bord de la piscine. L’eau est multicolore et, interloqué, il s’arrête pour observer les poissons exotiques qui dardent à gauche et à droite. En y regardant de plus près, il se rend compte qu’ils se trouvent dans un aquarium peu profond aménagé sous la piscine.

Il poursuit sa route, longe un petit cinéma où il reconnaît l’arôme du maïs soufflé et des amandes rôties. Comment Maren et M.Dorian ont-ils pu prendre une avance pareille ? Le train, qui vibre, frissonne et fume sur sa route d’acier, semble interminable. Devant la buanderie, il respire une odeur de savon et d’eau de Javel.
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