Citations de Kerri Maniscalco (160)
D'après ce que j'ai entendu, tu l'as ensorcelé. Antonio a dit qu'il t'appelait "son Emilia". Tu n'appartiens à personne d'autre qu'à toi, ma fille. Ne l'oublie jamais.
Des frissons me parcoururent l'échine pour me mettre en garde. Ce type n'était pas le genre de prince dont on parle dans les contes de fées. Son front sombre ne portait pas de couronne d'or, ses bras musclés et tatoués n'étaient en rien gage de sécurité. Au contraire, il incarnait la mort, la rage et le feu : et tous les imprudents qui l'oublieraient seraient consumés au fond de son enfer.
Nous avions tous notre lot d'ossements, voire des squelettes entiers de souffrance, enfermés dans nos placards.
« Quelque part, en cours de route, j'ai commencé à désirer autre chose. Toi. Je ne voulais pas seulement ton corps. Je voulais ton cœur. Ton esprit. Je voulais une partenaire. Une confidente. Quelqu'un avec qui traverser l'enfer, et quelqu'un qui puisse aussi me montrer le paradis. Quelqu'un qui n'aurait pas peur de me défier, qui me ferait remarquer quand je faisais des conneries. Je voulais une égale.
Fureur. »
« Je me fous complètement de ma cour, ma lady. Ce n'est pas la magie qui te rend puissante. C'est ton courage. Ton cœur. Ton esprit. Ton âme qui fait de toi une force avec laquelle il faut compter. Ma seule
préoccupation est de savoir si tu survivras. Je te choisirais encore sans magie. Sans ces fichus titres royaux. Sans me soucier d'autre chose que de ton bonheur. Une fois que j'aurai récupéré tous mes pouvoirs, j'aurai assez de magie pour nous deux. Tu peux me croire. »
« Tu es celle qu'elle a essayé de me faire haïr pour l'éternité. Mais elle a échoué. »
Il scruta mon visage avec une expression indéchiffrable. « Tu m'as choisi de ton plein gré. En sachant qui je suis. Et ce dont je suis capable. »
Certaines vérités n’apportent pas la liberté que tu cherches.
Une fois que tu sais.
Tu ne peux pas revenir en arrière,
Choisis intelligemment.
S.
— Tous les méchants se prennent pour des héros. Et vice versa. En réalité, il y a un peu de méchant et de héros en chacun de nous. Cela dépend des circonstances. »
— Que ce soit bien clair, Emilia: lorsque je m'agenouillerai devant toi, ce sera pour te conquérir, pas pour me rendre.
« L'amour et la haine puisent tous deux leurs racines dans la passion. »
J'avais envie d'arracher son cœur et de le piétiner, pour voir si je parvenais à lui soutirer le moindre soupçon d'émotion. J'aurais préféré n'importe quoi à l'indifférence glaciale qu'il arborait avec tant d'aisance.
Que se passe-t-il après le dernier chapitre ? C'est la partie de l'histoire qui m'intrigue toujours le plus. Qui se dressera ensuite : un héros ou un méchant ? Beaucoup d'autres histoires n'ont pas encore été racontées.
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Une branche n'est qu'un morceau d'arbre cassé tant qu'elle n'est pas affûtée pour être transformer en lance. Le chagrin m'avait coupé en deux. Et la rage avait aiguisé les morceaux pour en faire une arme.
À présent, l'heure était venu de s'en servir.
Emilia Maria Di Carlo ne prenait pas de risques. L'aventurière c'était ma sœur. Je me contentais de loisirs sûrs et sans danger.
Une romance torride avec un amant interdit qui n'avait aucune chance de se concrétiser. C'était ça le genre d'aventure dans laquelle je me lançais.
Les bons jours, je descendais et je m'asseyais devant l'âtre dans la cuisine. Je fixais les flammes. Je m'imaginais brûler. Pas comme nos ancêtres sur le bûcher. Non, une braise de colère me consumait de l'intérieur, réduisant en cendres la personne que j'étais auparavant.
Quand le sang des sorcières se répandra en Sicile, prenez vos filles et cachez-vous. Les Malvagi seront là.
Vittoria, je jure sur ma vie que je ferai payer le coupable.
Les hommes avaient la drôle d'habitude d'accuser le diable dès que quelque chose ne leur plaisait pas. C'était étrange qu'on nous qualifie de démoniaques, quand c'étaient les humains, précisément, qui prenaient plaisir à nous regarder brûler.
- Les jours sombres sont arrivés. Il est temps d'être une guerrière de la lumière.
Nonna délaissa ses essences et sortit un pichet de vin du buffet. Elle se servit un verre de chianti, puis s'assit dans son fauteuil à bascule.
-Je n'ai jamais voulu qu'on en arrive là, mon enfant. Mais les mains du Destin obéissent à leur propre magie. Nous ne sommes que des marionnettes suspendues à des fils cosmiques.