Le soleil plane sur les cèdres
Qui bercent les amants
Dont les contes ensorcèlent
Le coeur des enfants
La pluie nimbe les cèdres
D'une vigueur de nouveau-né
Quand leurs profonds sanglots
Eveillent les échos des fées
Sur un Liban sans arbre
Croissent immobiles les cyprès
Que frôle la reine des attraits
Dans une caresse de la langue