Morgan passait toujours l'été à l'île d'Oléron dans sa maison de Félindre, maison de village avec de longs murs blancs, un jardin clos, des plantes sauvages qui poussaient là comme au sommet des dunes. Le vent trainait jusqu'aux figuiers le parfum des oeillets de sable. Le ciel ce matin-là s'enfuyait au-delà des pins avec la légèreté d'un mouchoir.