Non seulement notre conscience devient teintée par nos humeurs, mais notre sens de soi est souvent pris en otage, et nous sommes plongés dans l’autocritique et le doute de soi. On peut passer de « je me sens mal » à « je n’aime pas cette émotion » à « je ne veux pas de cette émotion » à « je ne devrais pas avoir cette émotion » à « quelque chose ne va pas chez moi » à « je suis mauvais ! » En un clin d’œil, on passe de « je me sens mal » à « je suis mauvais ». C’est là que l’autocompassion entre en jeu. Parfois, nous avons besoin de nous réconforter et de nous apaiser – celui qui fait l’expérience – avant de pouvoir entrer en relation avec notre expérience d’une manière plus consciente.