Tout cela avait commencé en 1931, avec le remplacement de la monarchie par la République. Nous n'avons jamais servi autant de vin que la nuit des élections. C'était un grand espoir pour nous, l'avènement de la République. Cette nuit-là j'ai vu des gens qui s'embrassaient dans les rues. Ils pensaient sans doute que tout allait changer, que c'en était fini de la misère, de la faim, des riches propriétaires qui les traitaient comme des esclaves arabes. Depuis, ils ont eu l'occasion de déchanter.