Désormais les ombres
Pourront aller se rhabiller
Car l'espoir a tranché
Il n'y a de sombre
Que le bruit sous les lits
Et l'absence d'une main
Il n'y a de sombre
Que l'enfance qui s'enfuit
Aube de notre agonie
La lumière a tranché
Oui la lumière a dit
Il faudra reconstruire
En boucle
À l'infini
La prière du matin
("Tranncher", p. 66)