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Critiques de Laura Trompette (512)
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La révérence de l'éléphant

Il paraît qu’en Afrique, le ciel est différent, les étoiles brillent plus fort, les couleurs sont caractéristiques de ces contrées lointaines. Je veux bien l’imaginer car grâce à Laura Trompette, j’ai vécu une toute belle immersion en Tanzanie.



Ce roman polyphonique nous raconte la tristesse de Marguerite, 93 ans, placée en EHPAD, elle voudrait être la suivante prise par la faucheuse. Elle se sent seule et ne supporte plus de voir les uns et les autres mourir. Elle voudrait aussi savoir son petit fils qu’elle a élevé comme son propre fils enfin heureux et aimé.

Même si d’entrée de jeu ça sent à plein nez l’histoire d’amour entre ce petit fils Emmanuel et la nouvelle bénévole de l’EHPAD, Roxane, ce roman est tellement doux, frais et touchant que cette romance prévisible est passée comme une lettre à la poste.

Emmanuel quant à lui est celui qui m’aura le plus touché tant il est proche de sa grand-mère et tellement préoccupé par la cause des éléphants, massacrés pour leurs défenses. Photographe en Tanzanie, il nous en met pleins les yeux dans ce milieu majestueux.



Dans cette relation triangulaire, on traverse la fin d’une vie, le début d’une nouvelle, on pleure de la barbarie des hommes, on assiste impuissant à ces êtres vaincus d’avance.



J’en ai vraiment pris plein les yeux et le cœur à la lecture de ce si beau roman. On est loin d’un roman niais et léger, il y a de la profondeur, des réflexions marquantes, des paysages immortels, une sensibilité très animée et vivante. On sent que l’auteure est attachée à la cause animale, qu’elle a vécu de loin ou de près la Tanzanie, la vieillesse tant tout résonne juste ici.

Ce livre restera un très très beau souvenir.
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La révérence de l'éléphant

S’éteindre. Disparaître.



Comme ces éléphants que l’on prive de leurs défenses pour de l’argent.



Comme ces vieillards qui attendent la fin dans les couloirs délavés des maisons de retraite.



S’éteindre, disparaître et pourtant chercher encore de la couleur à ce monde.



Trois voix. Trois héros de l’ordinaire qui se cherchent, se répondent en écho d’un bout à l’autre du monde...



Marguerite, du fond de son EHPAD qui aimerait gagner son droit à quitter ce monde comme elle l’a choisi.

Emmanuel, son petit-fils, photographe animalier, vivant en Tanzanie, prêt à tout donner pour l’amour de ces éléphants qui se font massacrer.



Roxane, qui débarque un peu comme l’as de pique, lassée de jouer au poker et prête à mettre sa vie sur le tapis vert encore une fois. Peut -être le personnage qui m’a le moins touché, d’ailleurs.



Lorsque je referme ce livre, j’ai en tête la chanson de Lynda Lemay, « Elle s’appelle Marguerite ». Celle du roman est sûrement mon personnage préféré et les passages où elle apparaît sont ceux qui m’ont le plus touché. Je l’avoue, souvent, elle m’a émue aux larmes. Un peu comme si je la connaissais, un peu comme si elle existait. Pour de vrai.



Un roman engagé, à hauteur d’humanité, qui aborde de nombreux sujets que l’on sent particulièrement chers à l’autrice.



Un roman entre Tanzanie et couloirs d’une maison de retraite, entre amour des hommes et des éléphants, entre espoir et désenchantement, empreint d’une certaine mélancolie…



Un roman, comme une révérence. Elégant et souvent poignant.

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Huit battements d'ailes

C’est une auteure que j’avais découvert avec « La révérence de l’éléphant », qui avait été un vrai coup de cœur. Huit battements d’ailes est son neuvième roman.

Dans ce nouveau livre, Laura Trompette parlent de sujets qui lui tiennent à cœur et qui sont malheureusement d’actualité. Depuis le confinement, les violences conjugales n’ont fait qu’augmenter. On retrouve aussi le droit des femmes, la protection animale…

Elle écrit en alternance sur ces huit femmes de pays différents pour montrer l’importance des retentissements, l’ampleur de ces sujets. Même si rien ne laissait penser que leurs destins se croisent, c’est pourtant ce qui va se passer.

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La révérence de l'éléphant

Marguerite est en Ehpad. Elle est atteinte d'un cancer et veut mourir à son heure, quand elle le décide et pas dans cet établissement.

Emmanuel,son petit-fils, vit en Tanzanie. Photographe animalier il se bat pour la survie des éléphants.

Roxanne, ex championne de poker, s'en veut de ne pas avoir accompagné sa grand-mère dans ses derniers jours, alors elle cherche à se racheter en venant organiser des activités pour les résidents de l'Ehpad et fait ainsi la connaissance de Marguerite, et plus tard d'Emmanuel.

Ce roman aborde beaucoup de sujets: l'euthanasie, la surpopulation, le déclin de la vie animalière, la scolarisation des filles en Afrique, sous l'aspect d'un livre léger, où les bons sentiments règnent en maitre et la romance se termine comme on l'imagine dès le début.

Il y a surtout le personnage de Marguerite, qui m'a énormément touchée. Elle ne veut plus voir les autres mourir: trop de décès l'ont fait souffrir: sa fille, son mari, sa soeur, sa meilleure amie... Elle est malade et renonce à prolonger par des soins qui ne feraient que retarder l'inéluctable une vie qu'elle juge assez longue. Elle préfère partir quand elle le voudra. C'est pour moi le personnage clé du roman, celle qui décide, celle qui va aider les autres à avancer dans leur vie.

Très digne, très attachée a continuer à bien présenter, elle est entrée dans mon cœur. avant de tirer sa révérence.

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La révérence de l'éléphant

La révérence de l’éléphant

Laura Trompette



Marguerite,93 ans, vit dans un EHPAD cannois. Emmanuel, son petit-fils, photographe animalier vit en Tanzanie et se bat pour la vie des éléphants. Roxanne quant à elle a posé les cartes, arrêté le poker et est rentrée à Cannes. ..Laura Trompette nous offre un roman aux multiples facettes. Un EHPAD, ses habitants, les gentils, les sale-gosses, les tendres, les vaches , la vie en vase clos ,sujet d’actualité s’il en est. . La Tanzanie , une lutte sans trêve pour survivre, l’homme a besoin d’espace, les animaux aussi … Emmanuel se bat avec son appareil photo pour la survie animale ..; Roxanne pleure sa grand-mère Hélène décédée il y a peu dans ce même EHPAD, elle était la voisine de Marguerite … Et puis le crabe s’invite et Marguerite veut choisir où, quand, comment …

Laura Trompette aborde des sujets cruciaux de notre société . Son écriture épouse avec élégance, les interrogations vitales de ses personnages.

Ce roman à la fois tendre et violent, aborde les sujets sans tabous , préjugés ou pathos. Un roman que j’ai beaucoup apprécié, j’ai aimé la force de caractères des personnages, leur résilience, leur volonté d’aller de ‘avant et de faire au mieux pour eux et leurs proches. Une jolie réussite .
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La révérence de l'éléphant

Je suis ravie d’avoir pu découvrir cette auteure avec ce roman. Je voyais passer différents posts sur les réseaux sociaux mais je n’avais pas eu l’occasion de lire un de ses romans. On découvre dans son 8ème roman les destins croisés de Marguerite, Emmanuel et Roxane.

Marguerite vit dans un EHPAD. Elle voit les personnes qu’elle aime partir les uns après les autres (sa sœur, son amie…). Elle apprend qu’elle a un cancer et n’a pas envie d’entamer des soins qui ne serviront qu’à prolonger de quelques jours son existence et de mourir dans ce lieu. Elle sent qu’il est temps pour elle de tirer sa révérence dans la dignité au moment qu’elle aura décidé, comme elle le souhaite et où elle le souhaite.

Mais avant elle souhaite redonner goût à l’amour à son petit fils Emmanuel qu’elle a élevé et qui se trouve en Tanzanie. Malgré la distance, ils sont très proches. Il est photographe animalier et consacre tout son temps à la protection des éléphants d’Afrique et s’oublie un peu. Marguerite aimerait bien partir en le sachant heureux en amour.

Roxane, est un peu perdue, elle cherche un sens à sa vie après avoir abandonnée sa carrière de joueuse de poker. Son arrivée dans l’établissement où se trouve Marguerite pour assurer l’animation ne va pas passer inaperçue. Elle va un peu bousculer des destins.

C’était vraiment le roman parfait pour moi pour découvrir Laura Trompette. Il s’est révélé comme un véritable coup de cœur. Sa plume est belle, sensible, délicate et juste. Elle arrive à aborder de multiples thèmes aussi variés qu’importants (maladie, le choix de mourir, la protection des éléphants d’Afrique, la renaissance du sentiment amoureux) dans un même roman avec une fluidité incroyable.

Même si l’intrigue et la fin est prévisible, on se laisse porter par ce voyage tout en délicatesse (entre la France et la Tanzanie mais aussi dans nos émotions).

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Hello

Je déteste donner ce genre d'avis: je suis totalement passée à côté de ce roman. Je me suis ennuyée, j'ai souvent été perdue entre les enchaînements de péripéties qui pour moi n'étaient pas assez fluides et je n'ai pas du tout été embarquée par l'histoire.

Du coup il m'a semblé interminable... j'ai hésité à plusieurs reprises à le laisser tomber mais j'ai espéré une révélation de dernière minute qui n'est jamais venue.

Je ne sais pas si Laura Trompette a pour habitude d'écrire de cette façon ou si c'est propre à ce roman mais je n'affectionne pas le fait de devoir relire sans arrêt la page d'avant pour me demander comment elle est passée d'un événement à un autre sans explication.

Le problème vient peut-être du fait que j'ai enchaîné les excellentes lectures et que j'ai été mal habituée...

J'ai mis 3 par correction mais je n'ai pas du tout aimé.
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Huit battements d'ailes

France, Chine, Allemagne, Inde, Italie, États-Unis......

Des pays différents, éloignés.

Et dans chacun de ces pays, une femme qui se bat.

Une seule journée, le 24 avril 2020.

L'engagement de ces huit femmes va permettre par humanité et solidarité d'en protéger d'autres.

Les chapitres alternent d'une histoire à l'autre et sont entrecoupés de mails qui font souvent le lien entre elles.

Une auteure que je ne connaissais pas.

Un livre dont je ne savais rien.

Quand j'ai vu que ça parlait de pandémie et de confinement, j'ai craint le pire.

Tant d'auteurs s'en sont servi pour écrire, déjà que ça a été tellement pénible à vivre.

Mais mes craintes se sont vite estompées.

J'ai rapidement été prise dans toutes ces histoires et passionnée par tous ces personnages.

C'est écrit avec tact, émotion et pudeur.

Toutes ces vie croisées nous embarquent dans des aventures le plus souvent dramatiques mais avec l'espoir de mains tendues.

C'est franchement une belle découverte pour moi.
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C'est toi le chat

"C'est toi le chat" alterne deux narrateurs :



Harold, le chat cabotin et ronchon (ça nous changerait un chat-crème parce que personnellement j'en connais des cœurs sur pattes), qui se retrouve abandonné par sa première famille

et Paul - qui deviendra donc sa seconde famille - veuf éploré et père d'une petite Louise de 7 ans, éteinte et triste.



Voilà, les bases sont posées (je n'en dis pas plus car déjà il n'y a pas beaucoup d'histoire...) et l'auteure n'en fera RIEN d'original.



Je n'ai surtout pas été du tout réceptive à l'écriture de Laura Trompette, née en 1987, et si je le précise c'est que je me suis sentie en décalage complet, sorte de grand-écart générationnel.

Tout d'abord le parler "djeune's" (kif, meuf, relou,...) qui moi me file de l'urticaire et que je n'ai surtout pas envie de retrouver en lisant un livre.

Le langage ordurier (il faut aimer les "putain", "chier" et "bordel" une page sur deux).

Voire même les tournures vulgaires (petit exemple pour illustrer : "J'ai beau la voir depuis des jours, je ne m'y habitue pas. Cette mèche violette est dégueulasse. On dirait qu'elle a trempé des cheveux dans le cul d'une licorne." ) Au demeurant ça peut faire rire, mais j'avoue que... moi pas. Et beaucoup de traits d'humour sont dans la même veine.

Je n'ai pas cru une seconde non plus à la psychologie des personnages (Paul a un psychisme très féminin, Louise, même haut potentiel, a tout de même l'air d'avoir la maturité d'une femme de 30 ans alors qu'elle en a 7, le chat a plutôt une vision très humaine des choses,...) qui sont souvent clichés (Gustave l'homosexuel qui accumule les conquêtes d'un soir). Sans parler des dialogues qui sonnent faux comme une casserole, voyez plutôt "Tu sais, la plus belle et la plus douce façon de voir le couple, ce n'est pas une fusion inconditionnelle... C'est plutôt dans l'expression libre de deux êtres qui s'aiment, qui forment deux entités distinctes, qui s'accompagnent mais ne se confondent pas."

Aussi et pour finir, les références culturelles de l'auteure ne sont pas les miennes, trop 2.0 pour moi (quitte à passer pour une vieille tarte à la traine) ou c'est du moins un monde qui ne m'intéresse pas.



Je suis donc très sévère mais aussi très sincère dans ma critique. Que l'auteure et les lecteurs qui ont aimé ne m'en veuillent pas.

Je sais voir le second degré, je sais quand un livre n'a d'autre objectif que de nous distraire (et c'est déjà beaucoup !), mais là j'ai trouvé trop de niaiseries, un style et une histoire trop indigents. Définitivement pas pour moi.



N.B. : avez-vous remarqué que le chat est devenu l'animal à la mode depuis qu'internet l'a popularisé avec des vidéos désopilantes (parait-il !) et que du coup la branche littéraire s'en empare comme d'un attrape-couillons. Moi la première, amoureuse des chats, pourrait être tentée d'acheter un livre faisant référence à ces charmantes boules poilues (pour parfois s'apercevoir qu'il n'y a même pas de chat dans l'histoire !), mais j'ai cru constater que c'était bien souvent prendre le risque d'une déception. N'est pas Rémo Forlani et son génial "Gouttière" ou Philippe Ragueneau et son truculent chat Moune qui veut !





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Huit battements d'ailes

Dans ce roman choral, on entend la voix de huit femmes à travers le monde. Ida s’inquiète pour sa voisine Kirsten dont elle entend les cris chaque fois que son mari la bat ; Magalie, routière, s’aperçoit qu’elle a une passagère clandestine dans son camion qui a trouvé ce moyen pour fuir son souteneur ; Judy, porte-parole de Trump reçoit un message lui rappelant qu’elle s’est tu à propos d’une agression sexuelle vécue par une amie, elle n’a rien dit pour son propre intérêt. Et d’autres voix jeunes ou vieilles qui, toutes, nous rappellent la fragilité de notre condition humaine.

Tout se passe le même jour, alors que le monde entier vit confiné, 24 heures dans la vie de femmes pour qui le confinement signifie des violences supplémentaires, des agressions, des viols et des coups. Heureusement ce roman n’est pas aussi désespéré qu’on peut le croire. Il y a tout de même de l’espoir et de la solidarité car certaines d’entre elles se battent pour aider les plus faibles. Un roman qui m’a beaucoup touchée, certains personnages m’ont laissée indifférente (Hayley, un peu trop parfaite à mon goût) ou révulsée (Judy) ou véritablement bouleversée (Kirsten). Je vous le conseille.



Challenge Plumes féminines 2023

Challenge Multi-défis 2023

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La révérence de l'éléphant

Je n’avais pas eu le temps de lire ce roman, choisi comme livre de littérature générale pour la lecture commune du printemps, à ce moment je suis allée voir ses étiquettes sur Babélio et j’y ai vu celle que j’aime le moins, romance. Mais je fais confiance à Sylvaine pour nous choisir des livres intéressants, je m’y suis donc lancée en espérant que le côté romance ne serait pas trop dominant, et je n’ai vraiment pas été déçue par ce superbe livre.



Nous suivons trois personnages, d’abord Roxanne, une jeune femme qui a fait fortune au poker, mais qui a tout plaqué après le décès de sa grand-mère, elle a fait un voyage en Amérique du Sud pour chercher un vrai sens à sa vie, avant de rentrer à Cannes. Elle regrette amèrement de ne pas être rentrée pour accompagner les derniers jours d’Hélène et ne peut faire son deuil. Elle décide donc de s’impliquer dans la vie d’Elia, l’EMS où elle résidait en proposant diverses animations.



Il y a aussi Emmanuel le petit fils de Marguerite, qui vit en Tanzanie où il est photographe animalier et très impliqué dans la sauvegarde difficile des animaux. Il vit seul depuis plus de vingt ans après que son grand amour l’ait quitté pour un autre. Sa mission passe avant tout et il rentre régulièrement voir sa grand-mère qui l’a élevé, car sa mère est morte en couches.



Et enfin, au centre du roman, Marguerite, nonante-trois ans, qui a perdu son mari, ses soeurs, sa meilleure amie et est atteinte d’un cancer. Elle ne veut pas vivre la déchéance jusqu’au bout et désire choisir son heure, ce qui implique de se rendre dans un pays qui accepte le suicide assisté, elle en parle à Emmanuel qui prend la mouche. Même si elle désire mourir, la vie continue avec de petites joies et des agacements dans son institution, un nouveau résident Lucien lui apporte un rayon de soleil, tout comme Roxanne avec qui elle se lie très vite. Cette dernière met en place une boite à rêves pour réaliser le dernier souhait des pensionnaires.



On se doute dès le début qu’Emmanuel et Roxanne vont tomber amoureux, mais on évite tous les pièges des romans à l’eau de rose insupportables. L’auteure nous décrit leur relation et ses débuts difficiles avec une grande finesse et beaucoup de nuances, rien est évident et c’est crédible, ces personnages sont dans la vie avec ses difficultés et ses joies, non dans un conte de fées style Walt Disney.



D’ailleurs la finesse, la délicatesse et les nuances sont la marque de fabrique de ce magnifique roman qui traite en profondeur et sans pathos de sujets très importants. Il n’y a jamais de jugements à l’emporte-pièce. On y parle de la vieillesse, de la fin de vie, des blessures du passé qui entravent la marche vers l’avenir, mais aussi de l’Afrique et ses problèmes, la cohabitation des hommes et des animaux devient de plus en plus difficile car les premiers ont besoin de toujours plus d’espace, au détriment des seconds. Le problème du braconnage est aussi évoqué ainsi que la disparition de l’éléphant à la fin de ce siècle si on ne trouve pas de vraies solutions à leurs problèmes.



Les ambiances sont très bien dépeintes, que ce soit les paysages africains ou la vie de l’institution, pleine de vie malgré la mort qui rôde. J’y ai reconnu l’attention des soignants et les tensions nées de la promiscuité non choisie et des caractère de chacun. On trouve un Monsieur Chazot dans chaque foyer ou EMS. J’ai beaucoup aimé ce roman tout en nuances, plein de tendresse qui va à l’essentiel sans lourdeur. Un livre qui a de quoi plaire à un vaste public.
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La révérence de l'éléphant

Un livre que j'appellerai un livre " guimauve" ou une lecture chamallow et j'aime bien les chamallows.

Tout est réuni pour " accrocher" le lecteur,un peu trop même, des le début, j'avais déjà emboîté tous les morceaux du puzzle,c'est dommage ,tout y est: La résilience,la vie ,l'amour,la mort,et le massacre des éléphants pour leur ivoire .La mort d un des personnages choisie et programmée c'est " divin" ,c'est vrai que tout ce petit monde est " blindé de thunes " excusez du peu,mais ils prennent l'avion comme d'autres le bus,ah, ce n'est pas du mordillat où la " vraie vie" ,pour moi ,une lecture détente,facile ,qui nous fait voyager en Tanzanie ,après un arrêt dans une Ehpad Cannoise.

A recommander pour ceux et celles qui aiment les beaux contes de fées. Un style fluide ,imagé,une bonne approche concernant la psychologie des personnages,une bonne plume .J'ai fait une entorse avec ce genre de roman,avant de passer aux choses sérieuses avec un thriller plus que noir ,présenté dans les Ancres Noires du Havre.⭐⭐⭐
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La révérence de l'éléphant

J'ai eu très peur et en même temps très hâte de lire ce récit, peur car tous les récits traitant de la maladie et même ici plus précisément de la fin de vie ne sont pas tous bons et pour d'autres je trouvent qu'il est difficile de faire aussi bien.



Hâte car je connaissais pas l'auteur et que je suis curieuse et cette partie voyage concernant la Tanzanie offrait à mes yeux un dépaysement et une nouveauté que je n'avais pas eu dans mes lectures traitant de ces sujets.



Et d'emblée ici le charme à opérer, j'ai tout de suite aimé la plume de Laura Trompette et j'ai aimé ces trois personnages que nous suivons Marguerite est une dame âgée dans une maison de retraite nommé Elia qui est atteinte d'un cancer, elle souhaite pouvoir mourir dignement ne pas subir un acharnement thérapeutique. Elle es toujours accompagnée de l'urne de son mari qui la suit partout et elle s'entend plutôt bien avec certains résidents et certains membres du personnel.



Nous suivons aussi Emmanuel son petit-fils qui est photographe animalier, auparavant celui-ci était photographe sportif mais il a préféré rendre compte de la beauté animalière et de la "liberté" que ces voyages lui apporte. Il a une relation très forte avec Marguerite car sa mère est décédée en couche c'est donc sa grand-mère qui l'a élevé.



J'ai aimé le parallèle fait entre les éléphants et Marguerite, Emmanuel nous indiquant qu'elle est à ses yeux la matriarche de la famille.



Et puis il y a Roxanne, cette jeune femme championne de poker qui se retrouve à Elia en faisant des tours de magie aux résidents, sa grand-mère étant décéder il y a peu dans celle-ci et Roxanne n'ayant pas su ou pu trouver le temps d'être auprès d'elle.



Le destin de ces personnages va se lier et j'ai aimé la façon qu'a eu l'auteur de le faire, la romance n'était pas obligatoire à mes yeux cependant ici cela prend son temps et le caractère de Roxanne n'est pas des plus facile.



Une jolie découverte, je suis très heureuse d'avoir découvert ce récit!

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La révérence de l'éléphant

Laura Trompette dans ce roman chorale nous conte une belle histoire. Elle arrive à nous transcrire une description de la Tanzanie, en nous mettant en avant la richesse culturelle et la beauté de la nature, en particulier des animaux comme les éléphants. J’ai trouvé les personnages attachants et j’ai été ému par l’histoire de Marguerite qui veut décider de sa fin de vie et avoir le choix de mourir dans la dignité.

La mise en avant des personnages secondaires, notamment Samwel, est un point positif, et j’ai apprécié la manière dont l'autrice a abordé la réalité de la préservation des éléphants, notamment à travers le cimetière des éléphants.

Une belle découverte dépaysante et une bonne lecture.

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La révérence de l'éléphant

Partir ailleurs et mourir en paix, comme on veut, quand on le choisit...voilà le voeu que fait Marguerite auprès de son perit fils, Emmanuel qui vit en Tanzanie. Le seul être cher qui lui reste et pour lequel elle souhaite tout le bonheur et l'amour du monde.

Un bien joli roman choral qui nous mène jusqu'au fin fond de l'Afrique, avec des personnages bien campés sur eux mêmes, en quête de l'amour, de la mort, de bienveillance... beaucoup de guimauve un peu à la façon Harlequin pour nous faire passer un moment de détente et d'apaisement.

Mais loin du coup de coeur je dois avouer...
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Huit battements d'ailes

L’année dernière, j’avais lu La révérence de l’éléphant de Laura Trompette, un roman dépaysant, solaire, que j’avais particulièrement adoré. J’ai donc sauté sur son dernier livre : Huit battements d’ailes, un récit très différent du précédent.



Nous rencontrons huit femmes, aux quotidiens totalement disparates, qui vivent aux quatre coins du monde. Ce qui les lie ? La crise sanitaire, qui oblige à des mesures de protections strictes, dont le confinement. Dans ce cadre, ces huit femmes, infirmière, chauffeuse poids-lourds, artiste, grand-mère… vivent cette période compliquée avec beaucoup de difficultés. L’une est victime de violences conjugales, l’autre d’isolement, une autre de rejet… La pandémie touche l’ensemble de la planète, parfois dans des propensions que l’on était loin d’imaginer.



Huit battements d’ailes est un livre fort, qui trouvera encore plus échos parmi toutes les femmes du XXIème siècle qui ont vécues une situation similaire. On ne peut qu’être ému et compatir aux sorts de ces femmes, courageuses et combattantes, qui subissent les aléas du quotidien, accentués par la crise sanitaire inattendue et terrifiante.



Le confinement a notamment eu pour conséquence l’intensification des violences conjugales et intrafamiliales pour les femmes déjà accompagnées et a généré de nombreuses nouvelles demandes d’accompagnement. C’est sans doute l’un des sujets les plus percutants de ce livre. En 2020, les appels entrants au 3919, le numéro d’aide aux femmes victimes de violences, ont augmenté de 70%, avec un pic lors des mois d’avril et mai, puis un second dès le début de la mise en place du couvre-feu, en octobre. Dans Huit battements d’ailes, une femme est victime de violences physiques et verbales par son compagnon alcoolique, qui a été obligé de fermer son commerce durant le confinement. Esseulée, solitaire, repliée sur elle, elle ne peut se défendre seule. Sa voisine, victime muette de l’enfer de cette femme, tente de contacter les services de police puis les associations d’accompagnement, afin de réussir à aider cette femme dans le besoin. Un combat difficile, où le temps est compté. En 2020, 125 personnes sont décédées suite à des violences conjugales, dont 102 femmes.



Dans un autre contexte, on peut retrouver une autre femme, courageuse et dynamique, elle casse les codes en exerçant le métier de chauffeuse poids-lourds. Encore en activité même en temps de confinement, elle retrouve un beau matin une passagère dans son camion, qui cherche à rejoindre clandestinement l’Espagne pour améliorer ses conditions de vie et tenter de retrouver sa famille. Une chaîne de solidarité féminine va se mettre en place, puisque la chauffeuse va contacter une association, gérée par une infirmière espagnole, professionnellement touchée par le COVID et la mort, qui va néanmoins accepter d’héberger la clandestine, malgré tous les dangers, sanitaires, sécuritaires et judiciaires, auxquels elle s’expose. Un bel acte de bravoure et de solidarité pour sauver une vie humaine.



Enfin, dans Huit battements d’ailes, on voyage également en Inde, dans un orphelinat où un petit garçon, enfin adopté par une chanteuse anglaise à la renommée mondiale, attend désespérément que ses parents viennent le chercher. Mais la procédure d’adoption est mise à l’arrêt en raison de la pandémie mondiale ; une manière de profiter plus longuement des derniers instants avec son amie, dont il ne veut pas être séparée. On part aussi en Italie, au balcon d’une vieille dame, isolée de sa famille, mais heureuse de partager chaque soir des moments de chants à la fenêtre de son balcon. Enfin, on finit notre voyage en Chine, où des ours, jusqu’alors enfermé dans des cages à titre d’expérimentation, vont être libérés pour retrouver une vie décente.



Autant de récits de vie qui s’entremêlent pour former une belle et émouvante histoire, qui nous emporte dans un tour du monde incroyable. Certaines histoires sont dures, autant à vivre qu’à lire, mais elles doivent permettre de nous faire prendre conscience du comportement de certaines personnes et de réfléchir à la façon dont nous pourrions intervenir dans des situations compliquées. Un roman intense et juste, qui dénonce et met en lumière des thématiques qui ont été accentuées avec la période du confinement.



Un récit composé de huit voix de femmes du monde entier, qui vivent le confinement de manière totalement différentes. Violences conjugales, maltraitance animale, droit des femmes... une histoire humaine aux multiples émotions, qui transmet de belles valeurs d'entraide et de solidarité.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Asphyxie

Un roman policier où le lecteur sait qui est le coupable. C'est plus la construction et le rapport entre les personnages qui sont intéressants. Un roman prenant, un peu stressant. Je suis un peu déçue par la fin.
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Huit battements d'ailes

Je ne savais pas, en empruntant ce roman conseillé par ma médiathèque, que l'action se situait pendant le COVID, lors du premier confinement, en avril 2020, le 24 exactement. J'aurais sans doute hésité à l'emprunter, mais par chance, ce n'est pas le centre de l'histoire.

A noter, le roman se déroule sur une seule journée.

Elles sont huit femmes toutes différentes et de tous les âges dont une petite fille et une ourse. Elles habitent aux quatre coins du monde. Le lecteur les découvre dans leur univers durant le premier confinement et dans un ordre bien précis qui se répètera ensuite au fil du récit.

Le prologue nous met dans l'ambiance avec Ida qui appelle à l'aide la gendarmerie laquelle a besoin de preuves concrètes pour intervenir : sa voisine Kirsten est maltraitée par son mari et enfermée avec son bourreau. Nous sommes en Allemagne. C'est la voix de Kirsten qui va être entendue dans le roman. Celle d'Ida intervient entre les chapitres à travers des échanges de mails ou la transcription de communications téléphoniques.

Puis le lecteur fait la connaissance de Magali, conductrice de poids lourds qui assure le ravitaillement des populations et se rend en Espagne. Lors d'un arrêt Gloria s'introduit dans son camion, elle s'est sauvée et Magali va décider de l'aider.

Il a ensuite Lucia qui vit en Italie. A son âge (91 ans), elle se retrouve bien isolée loin des siens et apprend à communiquer avec eux par les réseaux sociaux.

Judy est la porte-parole du gouvernement américain. Elle s'est toujours battue pour ses convictions mais a des choses graves à se reprocher et son passé va la rattraper alors qu'elle doit se retrouver sur le devant de la scène médiatique lors d'une conférence de presse.

Il y a ensuite Numéro 9072 qui sera surnommée Xi Wang. On la découvre dans une situation dramatique enfermée dans une cage dans une ferme particulière quelque part en Chine. Je vous laisse découvrir son histoire, je vous dis juste qu'elle a été arrachée à sa mère alors qu'elle était tellement petite qu'elle ne se souvient plus de l'odeur de la forêt. Numéro 9072 est une ourse.

Puis Rafaella est infirmière et vit en Espagne. Elle travaille plus qu'il ne faut en ces temps perturbés. Très engagée, elle trouve le temps en parallèle de militer sur internet à travers son blog. Elle publie sous le pseudo d'Afro-Feminista Chica.

La petite Sahana est orpheline. Elle vit en Inde et a été recueillie dans un foyer en attendant que sa sœur puisse venir la chercher, mais maintenant qu'elle ne va plus à l'école, que le monde est en arrêt, elle s'ennuie et en plus les nouvelles ne sont pas bonnes pour elle. Mais heureusement elle a un ami, Ilango, et étant tous deux les plus grands du foyer, les Didis ferment les yeux et leur laissent un peu de liberté.

Et enfin Hayley qui est une chanteuse célèbre très engagée dans la cause des femmes battues. Elle vit en Angleterre avec sa famille, son mari et ses deux filles. C'est avec elle que se terminera le roman...une fin à laquelle on ne s'attend pas et que je ne vais pas vous dévoiler.

Toutes ont en commun, d'avoir vécu un événement marquant durant leur vie.



Voici un roman féministe et engagé qui nous parle de solidarité et d'humanité. C'est un roman entièrement tourné vers les femmes (quelques hommes petits ou adultes sont tout de même présents, je vous rassure). Interviennent aussi dans le roman des personnages secondaires qui ne sont pas moins importants pour l'histoire mais dont on ne connaitra pas (sauf pour Gloria) beaucoup de détails sur leur vie.

Je reprécise comme je l'ai dit en introduction, que si le confinement est bien la toile de fond du roman car donne toute sa dimension à l'histoire en impliquant une situation très particulière pour chacune d'entre elles, ce n'est pas du tout le centre de l'histoire. Il est bien entendu évoqué mais sait se faire oublier sinon je crois que j'aurais abandonné le roman tout de suite.

L'auteur aborde des thèmes forts et d'actualité encore aujourd'hui comme les violences conjugales, l'inceste, l'abandon, la prostitution...mais nous parle aussi de maltraitance animale, un combat cher à l'auteur. Certaines situations ont simplement été plus compliquées car exacerbées par le confinement, comme par exemple les violences conjugales. Heureusement des associations veillent et sont mises en valeur par l'auteur de manière très judicieuse je trouve.

Le ton est juste et le roman est plaisant à lire, rythmé par des chapitres courts dans lesquels alterne la voix de chacune. Cette construction n'a rien d'original et m'a rappelé "La tresse" de Laetitia Colombani puisque chacune des personnes est présentée puis on recommence dans le même ordre. C'est bien écrit et se lit facilement. Par contre les différents personnages n'auront pas forcément de liens entre eux, je ne vous en dirai pas davantage...

Le roman est parfois léger malgré le sujet, parfois plus difficile par les scènes évoquées, car la vie quotidienne de toutes ces femmes ne peut nous laisser indifférent(e)s. L'auteur sait cependant nous toucher au fil de l'histoire.

Toutes ces femmes ont des secrets, et le confinement qui les sépare des êtres aimés, les rend plus vulnérables tout en leur permettant d'avoir du temps pour faire une mise au point sur leur vie ce qui rend la situation encore plus difficile à vivre pour elles. Qu'elles nous soient sympathiques ou pas, que nous les trouvions pour certaines un peu caricaturales ou pas, elles ont des choses à nous dire...et du coup le lecteur aimerait en savoir davantage sur elles, savoir ce qu'elles deviennent, quelles décisions elles ont prises mais la fin laisse libre cours à notre interprétation personnelle.

Je ne connaissais cet auteur que de nom pour avoir entendu parler d'elle lors de la sortie de "La Révérence de l’éléphant" son huitième roman qui a été finaliste du Prix littéraire 30 millions d’amis et que j'avais noté pour le lire. Il était temps que je fasse sa connaissance.

Enfin, je terminerai ma chronique en disant que je classe ce roman dans les romans feel-good "qui font du bien" donc, et pour moi je rajouterai "parfaits à lire en vacances sans prise de tête, mais bien écrits" ce qui n'est pas le cas de tous les romans du genre. En effet, même si les sujets abordés et le contexte sont plutôt lourds, le fait que les personnages soient si humains, fait en effet du bien.

Je n'en lis pas souvent mais c'est reposant en cette période de l'année, et on rêverait tous volontiers d'un monde aussi solidaire et humain, d'un monde où l'humanité traverserait les frontières et les générations et prendrait en compte la souffrance animale.
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Huit battements d'ailes

J’étais déjà séduit par la plume de Laura Trompette grâce à son précédent roman, je le suis désormais d’autant plus suite à ma lecture de ces huit battements d’ailes.



Brillamment écrit avec énormément de délicatesse et de pudeur, ce roman lie et fait s’entrecroiser, sur une seule et même journée, les destins de huit protagonistes féminines de tous âges et de diverses origines et conditions sociales, sur différents points du globe.



Les thèmes ici abordés sont difficiles et compassionnels, mais l’auteure les traite tous avec beaucoup d’humanité. Cet hymne à la solidarité est finalement un vibrant hommage rendu à ces héroïnes du quotidien qui s’évertuent à tendre la main à leur prochain, peu importe la cause que chacune défend à son échelle.



C’est avec un frisson d’émotion me parcourant tout le corps que j’ai tourné la dernière page et lu les dernières lignes de ce roman profondément juste, qui réaffirme la nécessité d’agir pour rendre la vie d’autrui meilleure lorsque notre coeur nous l’intime.



Très grand enthousiasme, donc, autour de ce roman, certes dur, mais qui transpire in fine la bienveillance qui caractérise tant Laura Trompette, une auteure fondamentalement solaire !
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La révérence de l'éléphant

Embarquement immédiat pour la Tanzanie et une belle leçon de vie !



Ce roman, telle une valse à trois temps, présente les destins croisés de trois personnages qui m’ont marqué. Marguerite, résidente d’un Ehpad du sud de la France, n’a plus la force de se battre entre les départs successifs de ses proches et le cancer qui se développe en elle, à 93 ans : elle souhaite désormais choisir le bon moment pour tirer sa révérence. Son petit-fils, Emmanuel, est photographe animalier en Tanzanie et lutte à son échelle pour la cohabitation entre l’homme et l’animal sur les terres des Maasaï et contre la disparition des éléphants, victimes de braconnage. Roxanne, ancienne joueuse de poker professionnelle, est quant à elle en quête d’un nouveau sens à donner à sa vie suite à un regret du passé.



Le roman traite d’un thème très fort, celui du choix de mourir dans la dignité, sans jamais que le terme de suicide assisté, interdit en France, soit utilisé. J’ai trouvé la plume de l’auteure très douce, très poétique et toujours très juste pour en parler avec finesse.



C’est tendre, c’est très émouvant, et l’histoire ne laisse définitivement pas indifférent. Il n’y a pas de suspense insoutenable, seulement le plaisir de découvrir entre toutes ces pages la très grande humanité de ces trois personnages. C’est un beau voyage comme se doit de l’être la vie, remplie d’amour jusqu’à l’ultime révérence.
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