Michael Farrow suait à grosses gouttes en traversant le terrain communal de Monken Hadley dans le sillage de son épagneul. Tout en avançant, il maudissait, dans l'ordre, le chien qui avait eu besoin de sortir, sa femme qui avait été la première à vouloir un chien, ses enfants qui avaient servi de prétexte, et enfin ce maudit temps de juillet chaud et puant, sa propre corpulence, son mal de tête, la bouteille de vin rouge qu'il avait bue la veille au diner, les cognacs dont il aurait pu se dispenser en regardant la télé et, enfin - pour faire bonne mesure -, le monde en général.