Savoir qu’existe l’inarticulé, apprendre que les pensées inexprimables sont les plus profondes, celles qui peuvent nous faire atteindre la vérité. Ne pas se décourager. Ne jamais faire la moindre concession. Savoir attendre. Comme cet homme captif qui se cogne si fort contre la muraille qu’il s’évanouit. Se réveille, recommence, perd de nouveau connaissance. Jusqu’au jour où il se réveille. Il est de l’autre côté. Enfin.