Que cette horde de crève-la-faim s’étouffe avec ses coquillettes ! C’est ce qui me vient à l’esprit quand la tête me tourne. J’aime mieux l’ennui à crever de notre cul-de-sac à cette malédiction. Je me fais passer pour une bénévole au grand cœur et je cherche Paul dans les lieux de distribution des repas. Est-ce que mon fils leur prépare à manger ? C’est ce que je soupçonne quand j’ai l’idée d’intégrer une équipe, après avoir menti sur mes motivations à aider mon prochain. Je vais retrouver Paul. J’en suis certaine. J’interroge. Je montre sa photo. J’intègre d’autres équipes, je vais dans d’autres lieux de distribution. En vain.