L'imagination était une qualité appréciable en plein jour, mais la nuit c'était un inconvénient. Ashford était le genre de maison où les fantômes ressemblaient davantage à une réalité qu'à une superstition -dames blanches, cavaliers fantômes, carrioles roulant à un train d'enfer sans personne pour les conduire. Les amis de ses parents organisaient des concours à qui raconterait l'histoire la plus terrifiante. Mais c'était une chose dans le salon bien éclairé de la petite maison de Guilford Street, et tout à fait une autre ici, où l'on entendait, montant des bois proches, le cri plaintif d'un animal inconnu.
Première partie. Ashford
Chapitre 4. Ashford, 1996