AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laurence J. Peter (68)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le principe de Peter

Je ne connaissait, de ce Principe de Peter, que le nom et la maxime première.

L'édition du Livre de poche, que j'ai trouvé dans une brocante solidaire, m'a permis d'explorer les arcanes de la hiérarchologie selon Laurence J. Peter!

La démonstration est frappante, et les exemples nombreux pour déterminer les signes et l'état d'incompétence... Et le mal-être qui en est souvent la résultante! Nous nous élevons dans la hiérarchie, sans nous apercevoir ou/et oser nous avouer que la strate supérieure ne nous convient pas forcément! Nous ne "rentrons pas dans le costard", et s'ensuivent les désagréments moraux et physiques, les échappatoires souvent pathétiques, les drames parfois.

Impitoyable, Peter déroule son principe dans tous les domaines et jusqu' à l'échelle ahurissante de notre planète!.. Et là, le bouquin reprend encore plus des couleurs d'actualité brûlante comme le réchauffement climatique!

Le principe de Peter est salutaire à lire... À condition de s'y inclure personnellement et sans concession, même si cela peut être douloureux! Il vient, ce principe, de m'aider à comprendre certaines situations de mon environnement professionnel... Et à m'interroger sur moi-même. Mieux vaut tard que jamais, Horusfonck...

Et, merci Mr Peter!

Commenter  J’apprécie          624
Le principe de Peter

Voici le principe de Peter : "Chaque employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence."

Intrigué depuis longtemps, j'ai enfin eu le livre sous la main.

.

Peter est peut être un peu Asperger. Déjà en 1969, il a une vue d'ensemble de la société qui fait actuellement frémir :



"Devant la menace d'une incompétence humaine totale et vitale ( pollution, guerre nucléaire, famine générale ), nous ferions bien d'appliquer la prophylaxie de Peter."

.

Ça, c'est pour moi le plus intéressant, mais c'est à la fin du livre. Il y a d'abord tout un processus et un protocole d'analyses des promotions de centaines d'individus, analyses après lesquelles il tire son fameux principe, et sa "science", la hiérarchologie.

.

Son style au départ, m'a déçu, car trop incohérent. J'ai eu du mal à rentrer dans sa réflexion : trop analytique, trop proche de notes de recherche, pas assez synthétique, pas assez lissé. Ce n'est qu'à la fin que je m'éclate vraiment, quand il propose ses solutions au problème posé.

.

Car, quel est le problème posé ?

C'est, en fait, qu'au fur et à mesure que les gens sont promus, ils réussissent leur tâches, jusqu'au moment où ils arrivent à leur niveau d'incompétence. Et là, il n'y a plus de vraie promotion possible. Soit ils stagnent à ce niveau, et font de la représentation sans assumer leur tâche réelle, soit ils sont mutés dans un poste inutile : ainsi, dans une société, Laurence J. Peter a constaté qu'il y avait 14 PDG-adjoints !

Le côté intéressant de l'analyse est que Peter a remarqué qu'on doit changer de compétence en montant de niveau :

ainsi, parmi les nombreux cas cités, le mécanicien qui devient contre-maître continue à fourrer son nez dans les moteurs au lieu de diriger les hommes.

.

Pour ce qui est des fonctionnaires, celui qui a atteint son niveau d'incompétence est harcelé ou humilié par sa hiérarchie.

Personnellement, j'ai enseigné toute ma carrière en collège "normal", sauf à la fin, en ZEP / REP+ pour me rapprocher de mon lieu d'habitation.

C'est alors que j'ai été harcelé par ma hiérarchie, car je ne savais pas gérer certains élèves. Mais philosophe, je ne me faisais pas de mouron : je savais ce qui clochait, et demandais la solution que tout le monde, apparemment, trouvait évidente sauf moi. Car sans changer de niveau, j'avais changé de compétence : de professeur, j'étais devenu éducateur. Mais je n'étais pas au courant en demandant ce poste, et surtout, formaté pour enseigner, je ne savais pas gérer 25 élèves excités...

.

Bref, comme beaucoup de travailleurs, j'avais atteint mon niveau d'incompétence !
Commenter  J’apprécie          486
Le principe de Peter

Livre lu il y a bien longtemps, dans les années 70 et dont les propos ont certainement dû mal vieillir. Je n'en retiens qu'une idée : celle qui fait que l'humain, dans sa vie professionnelle, a tendance à se hisser jusqu'à son point d'incompétence. D'où toutes les erreurs commises par nos supérieurs. Il conviendrait de savoir s'arrêter à son point de « compétence », là où nous nous sentons le mieux dans ce que nous faisions. Mais le système fait que l'on ne peut refuser de l'avancement et de la promotion…

Il faudrait peut-être le relire, mais, en 50 ans, la société a tellement changé que tout est peut-être à revoir...
Commenter  J’apprécie          347
Le principe de Peter

Un ouvrage indispensable où tous les travers des administrations et des sociétés sont décortiqués.

On y retrouve des choses vécues et on n'ose se reconnaitre soi-même dans ces portraits au vitriol des incompétences en tout genre..
Commenter  J’apprécie          274
Le principe de Peter

« Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » et « Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité », ça claque non ? Si vous avez eu affaire à une administration tatillonne ou dû batailler pendant des heures pour obtenir votre dû dans un service après-vente, cela semblera résumer parfaitement le monde de l’entreprise.



Le principe de Peter est limpide de par sa simplicité : vous travaillez bien ? Vous avez une promotion. Vous travaillez encore bien ? Une autre promotion. Vous ne donnez plus vraiment satisfaction ? Vous restez à votre poste. Pour le restant de votre carrière. Autrement dit, tout employé finit tôt ou tard par atterrir à un poste pour lequel il n’a aucune compétence, sans aucun espoir d’en sortir (descendre dans la hiérarchie est rare, même en changeant d’entreprise). Et tout le travail réel est en fait réalisé par les personnes qui n’ont pas encore atteint leur stade final d’incompétence.



J’ai été surpris, en faisant quelques recherches sur Internet, de découvrir à quel point ce principe est pris au sérieux. Pourtant, le livre a clairement la forme d’une farce ! Par son ton faussement sérieux en présentant la nouvelle science de la « hiérarchologie » (et ses appels incessants pour obtenir de nouveaux financements pour poursuivre les recherches), par les « de Peter » déclinés à l’infini (après le principe de Peter, vous avez le corollaire de Peter, le paradoxe de Peter, l’impasse de Peter, le contournement de Peter, le placebo de Peter, et j’en passe beaucoup d’autres), par les jeux de mot sur les noms de famille des employés, … Si l’introduction fausse bien les pistes avec des exemples somme toute convaincants et qui se rapproche des livres de sociologie, on abandonne bien vite notre regard sérieux pour se payer de belles tranches de rire.



Alors, pourquoi un tel succès ? La théorie arrange finalement tout le monde : les cyniques, les victimes de règlements de leur supérieur qui semblent juste écrits pour les empêcher de travailler correctement, les déçus qu’une promotion ait été attribuée à quelqu’un d’autre… Ou alors peut-être simplement que chacun rit jaune, à se regarder dans le miroir en essayant de deviner s’il a, déjà, atteint son propre seuil d’incompétence…
Commenter  J’apprécie          193
Le principe de Peter

Drolissime mais tellement vrai. Ai relu avec beaucoup d'intérêt ce classique du management , lecture obligée durant la période des études. Le principe est simple ....chacun tend vers son niveau d'incompétence. Notre quotidien dans l'entreprise regorge d'exemples concrets. Peter nous en fait une démonstration plus drôle encore, avec méthode et rigueur.

Le principe de Peter n'est vraisemblablement plus enseigné aujourd'hui et c'est bien dommage...passer quelques heures à décoder le mode de fonctionnement des organisations et de ses managers n'est pas superflu.
Commenter  J’apprécie          170
Le principe de Peter

Je sortais d'une expérience pénible avec un manager incompétent, quand un collègue m'a prêté ce livre, drôle et tellement vrai.

L'auteur développe tous les parcours après le dépassement du seuil d'incompétence (atteint le jour de la désignation comme chef d'un service d'un gars qui était excellent expert dans ce même service, mais qui s'avère incompétent comme manager) pour se débarrasser du boulet, sans jamais revenir en arrière, et il est vrai que dans ma carrière, j'ai a peu près rencontré tous les cas de figure.

Après lecture, je suis devenu beaucoup plus zen avec mes chefs incompétents, allant même jusqu'à m'en amuser en recherchant sur quelle échelle ils se trouvaient.
Commenter  J’apprécie          174
Le principe de Peter

Un ouvrage à ranger dans la catégorie des indispensables qui nous permettent de comprendre pourquoi tant de choses en général et l'administration en particulier dysfonctionnent.

Après avoir découvert le principe de Peter, on ne peut s'empêcher d'y faire référence à chaque fois qu'on se retrouve confronté à une de ses (trop) nombreuses conséquences.

A lire et à faire lire, vraiment et urgemment !
Commenter  J’apprécie          170
Le principe de Peter

Sacré bouquin! Il a nommé et décrit un phénomène si répandu, que nous le reconnaissons tous.Celui d'élévation continue, qui fait d'un employé, un salarié, un artisan compétents, un contremaître, un chef de service, un chef d'entreprise, etc. insuffisant ou incapable. Peu importent le style et l'approximation des démonstrations. Il est entré dans l'histoire et a fourni une expression consensuelle: atteindre son niveau d'incompétence. De quoi trembler devant sa glace.
Commenter  J’apprécie          120
Le principe de Peter

]e reçois assez souvent du courrier d'une grande université. Il y a quinze mois, j'ai déménagé. ]'ai fait connaître mon changement d'adresse à cette université, mais mon courtier continua d'arriver à mon ancien domicile. Après deux autres notifications de changement d'adresse et un coup de téléphone, je me rendis en personne à l'université. ]e montrai du doigt la mauvaise adresse dans le registre, donnai la nouvelle et vis la secrétaire la noter. Le courrier continua d'arriver à l'ancienne. II y a deux jours, du nouveau. ]'ai reçu un coup de téléphone de la personne qui m'a remplacé à mon ancien appartement et qui, naturellement, a reçu ce courrier. Elle vient elle-même de déménager, et mon courrier de l'université I' a suivie, elle, à sa nouvelle adresse !



]e répète que je me suis résigné à l'universelle incompétence, mais je pensais cependant que si sa cause pouvait être découverte on trouverait un remède. Alors j'ai commence à poser des questions.
Commenter  J’apprécie          120
Le principe de Peter

J'ai lu pour la première fois Le principe de Peter dans les années 1980. Ayant retrouvé un exemplaire, j'ai voulu relire ce petit livre (moins de 200 pages) pour voir si je le trouvais toujours aussi génial qu’à mes débuts professionnels.



Il est vrai que le livre a été écrit avant le premier choc pétrolier (1969). Dans les années 1980, le challenge était plus de décrocher un emploi à durée déterminée. Tout le monde était embauché en-dessous de son niveau d’étude et l’informatisation était en train de révolutionner le monde du travail en col blanc.



Maintenant que je suis à l’autre bout de ma carrière et certainement à mon niveau d’incompétence, étant donné les transformations des modes de travail et de la société, ce livre n’a pour moi pas pris une ride et je conseille aux jeunes de le lire et aux plus âgés de le relire pour voir si, en devenant incompétents, le sens de l’humour n’a pas également disparu.

Commenter  J’apprécie          112
Le principe de Peter

"Le principe de Peter" ne pas confondre avec "le principe de Dilbert" dans les deux cas il y a une nuance..

de Laurence Johnston Peter et coécrit avec Raymond Hull fait parti du domaine "sociologie du travail" en clair, c'est : « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence », avec pour corollaire « qu'avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité ».

Même si c'est avec humour qu'est expliquée cette "loi", elle a été validée "scientifiquement" et à partir de cas réels.

Principe connu normalement au sein des DRH ?

J'ai trouvé quelques semaines plus tard un autre livre de même genre qui prouve un peu par des cas fictifs ou réels ce principe : "Absolument dé-bor-dée !" de Zoé Sheppard.

Lecture intéressante et pas trop longue.







Commenter  J’apprécie          100
Le principe de Peter

" Tout employé tend à s'élever jusqu'à son niveau d'incompétence".



A partir de cet axiome simple (simpliste?), une analyse au vitriol des rouages de toute structure hiérarchique.

Vous aviez déjà remarqué que ce sont en général les agents les moins compétents qui tendent à progresser les plus vite dans la hiérarchie ? Le principe de Peter explique pourquoi.

L'ouvrage est rédigé sur un ton mi-scientifique, mi-humoristique assez plaisant et on est souvent troublé par la justesse des analyses.

Les auteurs deviennent par contre contre moins crédibles lorsqu'ils tentent d'appliquer leur théorie au destin de l'humanité tout entière.

Un grand classique de la littérature de bureau ...
Commenter  J’apprécie          100
Le principe de Peter

Je travaille dans une "grande entreprise française". Aujourd'hui, mon Directeur m'a dit : "Scob (c'est mon surnom litteraire, il m'a pas appelé comme ça, hin !), tu n'es pas assez méchant avec les membres de ton équipe. Tu les aides trop dans leur travail technique. Contente toi de respecter les objectifs qu'on t'as fixés : organiser le déménagement, vérifier que les contrats de sous-traitance sont respectés en temps et en heure même si les prestations sont vides et surtout que tes collabs ne grugent pas sur les frais de déplacement."



Je suis rentré chez moi, sonné comme un curé qui a cogné trop près de la cloche en me demandant si j'étais fait pour être manager.



Et puis, je me suis souvenu avoir lu un livre, il y a quelques années : le principe de Peter.



Dans l'arène des guides de management, "Le Principe de Peter" de Laurence J. Peter et Raymond Hull se présente comme un phare d'humour dans la brume des théories sérieuses. Selon eux, gravir l'échelle professionnelle nous conduit inévitablement à un poste pour lequel nous sommes totalement inaptes. Imaginez qu'après des années à exceller dans vos tâches, vous soyez promu à un poste où vos principales compétences consistent à remplir des tableaux Excel dont personne ne comprend l'utilité. Voilà le cœur de ce principe, à la fois hilarant et effrayant.



Les auteurs, armés d'un sens de l'humour piquant, démontrent que de l'employé de base au haut dirigeant, personne n'échappe à cette ascension vers l'incompétence. Ils nous servent des exemples savoureux : pensez à ce manager qui, excellent dans son rôle technique, se retrouve promu à un poste de gestion d'équipe, où sa principale activité semble être d'organiser des réunions pour planifier d'autres réunions (tiens ! Toute ressemblance avec une situation réelle est purement fortuite). Ou encore à cette spécialiste du marketing, autrefois douée pour ses campagnes innovantes, devenue directrice et passant désormais ses journées embourbée dans des rapports incompréhensibles.



Mais "Le Principe de Peter" ne se contente pas de pointer du doigt ces trajectoires professionnelles absurdes. Il nous pousse à réfléchir sur une réalité de plus en plus présente dans nos sociétés modernes : les "bullshit jobs", ou emplois à la con, théorisés par David Graeber. Ces postes, souvent caractérisés par leur manque flagrant de sens et d'utilité, semblent être l'aboutissement naturel du principe de Peter. Après tout, quoi de mieux pour cacher son incompétence que dans un job où personne, y compris soi-même, ne comprend ce qu'on est censé faire ?



Cette réflexion amène les auteurs à une conclusion aussi drôle que tristement vraie : parfois, le sommet de la carrière professionnelle n'est pas la promotion tant désirée, mais la reconnaissance de sa propre niche de compétence, loin des mirages des postes de haute voltige. "Le Principe de Peter" devient ainsi un manuel de survie pour naviguer dans un monde professionnel où l'ascension peut parfois ressembler à une chute libre vers l'absurdité.



En somme, "Le Principe de Peter" est plus qu'un simple livre humoristique sur le management. C'est une critique acérée de nos structures professionnelles, qui nous invite à rire de nos déboires tout en réfléchissant profondément à ce que signifie vraiment "réussir" dans notre carrière. Une lecture essentielle pour quiconque cherche à comprendre les paradoxes de notre monde du travail, avec une bonne dose d'humour (de l'humour de 1969, certes, mais de l'humour quand même et puis de toute manière, on ne peut plus rire de rien de nous jours, ma pauvre lucette, mais au moins on savait s'envoyer en l'air ... la fusée, la lune, tout ça ... le 69 aussi, année érotique ... enfin, j'dis ça mais j'en sais rien j'etais pas né) et une pincée de cynisme.



Quoi qu'il en soit, après ma relecture de ce livre, je n'ai toujours pas réussi à appréhender qui de mon chef ou de moi-même a atteint son niveau d'incompétence maximal.



Les deux peut-etre ...



scob
Commenter  J’apprécie          93
Le principe de Peter

un livre que j`apprecie et que que tout fonctionnaire doit avoir.

Un livre qui ouvre des voies et montre les chemins de la reussite.

Je le relis souvent.

Commenter  J’apprécie          94
Le principe de Peter

L'histoire :

Une rencontre (réelle ou fictive ?), entre le journaliste Raymond Hull et le Docteur Laurence J. Peter donne lieu à ce petit essai sur l'incompétence, écrit sur un mode humoristique mais non dénué de certaines raisons.

***************



Honnêtement, ce livre devrait pouvoir être lu par tous et ce, au plus tôt, au plus vite. Tout d'abord, il relativise le monde du travail : qui n'a jamais croisé un collègue, un subordonné ou un patron incompétent (ou incapable) et qui pourtant garde sa place sans que personne n'y trouve à redire, se délestant sur les autres de leur charge de travail ? Ce livre, que je considère comme un pamphlet plutôt stimulant, n'a d'autre ambition que de divertir à défaut de convaincre. C'est ce que j'ai apprécié à sa lecture, n'en déplaise à ceux qui n'aiment pas ce genre d'âneries.
Commenter  J’apprécie          90
Le principe de Peter

La note peut paraître exagérée mais, à mon humble avis, ce livre est essentiel pour comprendre le fonctionnement de la hiérarchologie, (cad les rapports entre employés et employeurs au sein de l'entreprise) et la manière dont ceux-ci atteignent le stade d'incompétence par voie d'une ultime promotion dite sublimation percutante.
Commenter  J’apprécie          80
Le principe de Peter

Le livre sur le principe mondialement connu qui affirme que chaque etre humain allant evoluer jusqu'à son incompétence, tous les postes seront occupes par des incompetents a un moment donné. Ce petit livre regorge d'humour et d'exemples concrets du phénomène,un petit livre plaisir a decouvrir,bon moment de lecture assuré.
Commenter  J’apprécie          70
Le principe de Peter

Tout lecteur de ce livre peut en tirer un grand profit moral à une seule condition : qu'il se départisse de l'idée que l'incompétence se trouve toujours chez les autres. L'idée maîtresse (« Chaque employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence ») est un principe universel auquel nul ne saurait échapper.

Ainsi probablement, l'auteur lui-même, qui quand il l'écrivit, fit preuve d'un rare niveau de compétence. Mais suite au succès de son livre, après les nombreuses conférences qu'il donna devant des parterres d'entrepreneurs, ainsi que tous les séminaires inspirés le fameux principe pour des managers en mal de performances, chacun est bien obligé de reconnaître que plus de cinquante ans après sa première énonciation le mal n'a pas disparu.

L'erreur serait de voir en cet ouvrage un livre de management car l'idée même de management est l'expression d'une profonde incompétence dans les rapports humains. Or nous vivons dans un monde où cette incompétence là est enseignée en Grandes écoles.

La lecture attentive de ce livre et la considération de l'histoire de son succès donne une saveur à son dernier paragraphe dont l'ironie subtile ne peut que s'affiner avec le temps:

"J'ai écrit ce livre afin que vous puissiez comprendre et utiliser le principe de Peter. Son application est laissée à votre discrétion. D'autres ouvrages suivront sans doute. Espérons, en attendant, qu'un philanthrope, dans un coin quelconque du globe, fondera bientôt une chaire de hiérarchologie dans une grande université. Je lui annonce d'ores et déjà que je suis qualifié et prêt à l'occuper, ayant prouvé mes capacités par cet ouvrage."



Le ton satirique de Peter et Hull devrait plutôt inviter à regarder en soi-même et non à gérer les compétences et incompétences d'autrui. « La compétence, comme la vérité, la beauté et les verres de contact, réside dans l'oeil du spectateur. » On ne surveille jamais assez notre propre regard sur nous même et les autres.
Commenter  J’apprécie          60
Le principe de Peter

"J'ai remarqué que, à de rares exceptions près, les hommes bousillent leur travail. Partout j'ai vu régner l'incompétence.

En constatant cette incompétence à tous les degrés de toute hiérarchie, politique, judiciaire, universitaire et industrielle, j'ai fini par penser que la cause résidait dans quelques trait inhérent aux règlements concernant le placement des employés.

J'ai ainsi réuni des centaines d'exemples."



Nous ne pouvons être que d'accord avec l'auteur, nous avons tous constatés à tous les niveaux que des personnes se retrouvaient à des postes qu'ils étaient incapables d'occuper correctement. Que chaque promotion s'accompagne de plus de responsabilités que beaucoup ne peuvent assumer.

Mais la société est ainsi faite, que nous ne pouvons que monter dans l'ascenseur jusqu'à atteindre le point de non-retour où il n'y a pas assez d'oxygène.

Avec des exemples pertinents et drôles que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, les auteurs démontrent que malheureusement la hiérarchie est complètement folle, que nous continuons à appliquer des règles qui n'ont aucun sens, et que plus il y a de directeurs dans une entreprise, plus il y a d'incompétents aux postes en question, chaque poste étant là pour soutenir le précédent et ainsi de suite.

Pire, si le super-incompétent peut se faire virer, le super-compétent aussi car il bouleverse lui aussi la hiérarchie et ne rentre pas dans le moule.

Au final, à part quelques génies qui échappent à cette roue infernale et réussissent à bouleverser la société par leurs idées, nous pataugeons dans le marasme de la médiocrité générale qui ne cesse de tirer tout le monde vers le bas.

Un livre qu'on devrait poser sur le bureau de tous les directeurs et responsables...

















Commenter  J’apprécie          62




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurence J. Peter (454)Voir plus

Quiz Voir plus

Le prix Goncourt

En quelle année fut décerné le premier prix ?

1896
1902
1903
1915

8 questions
51 lecteurs ont répondu
Thèmes : prix littéraire , prix goncourtCréer un quiz sur cet auteur

{* *}