Milo Manara enlumine le Nom de la Rose dUmberto Eco
Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d'imbéciles qui, avant, ne parlaient qu'au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu'aujourd'hui ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel. C'est l'invasion des imbéciles.
Ceux qui ne lisent pas de livres n'ont qu'une seule vie, les pauvres : la leur.
Les livres ne sont pas faits pour être crus, mais pour être soumis à l'examen. Devant un livre, nous ne devons pas nous demander ce qu'il dit mais ce qu'il veut dire.
(LE NOM DE LA ROSE).
« Nous savons que nous allons vers la mort et, face à cette occurrence inéluctable, nous n’avons qu’un instrument : le rire. »
Extrait du magazine Télérama
La science ne consiste pas seulement à savoir ce qu'on doit ou peut faire, mais aussi à savoir ce qu'on pourrait faire quand bien même on ne doit pas le faire.
Les secrets de la science ne doivent pas toujours circuler entre toutes les mains, car certains pourraient en user mal à propos.
(LE NOM DE LA ROSE).
On raconte qu'un calife oriental un jour livra aux flammes la bibliothèque d'une ville célèbre et glorieuse et orgueilleuse et que, devant ces milliers de volumes en feu, il disait qu'ils pouvaient et devaient disparaître : car ou bien ils répétaient ce que le Coran disait déjà, et donc ils étaient inutiles, ou bien ils contredisaient ce livre sacré pour les infidèles, et donc ils étaient pernicieux.
Il est toujours préférable que celui qui nous inspire de la peur ait plus peur que nous.
À lire des livres de médecine, on se persuade toujours d'éprouver les douleurs dont ils parlent.
(LE NOM DE LA ROSE).
À présent je sais, [...] que l'amour peut porter atteinte à l'aimée s'il est excessif.