L'exil a ses paradoxes : on me fait plus français ici que si je vivais à Paris, Lyon ou Marseille. On attend de moi que je me conforme aux stéréotypes et préjugés toujours en vigueur : je devrais être jovial, aimer le vin et les femmes, soutenir l'industrie nucléaire et manger de la baguette en faisant cocorico.