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Critiques de Laurent Verron (107)
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Un jeune garçon exécute des numéros d’acrobaties avec sa mère dans un cirque. Un jour, sa mère meurt, le laissant seul au monde. Il a envie d’aller aux Etats-Unis pour prendre un nouveau départ. Sa débrouillardise et son adresse vont lui être très utiles. ● Il s’agit pour les auteurs d’inventer la généalogie imaginaire de Spirou. Les dessins sont très beaux (ah ! ce paquebot, comme il est bien dessiné !) et l’histoire entraînante. ● La nostalgie du personnage et des aventures de Spirou est évidente, de même que l’hommage à leur créateur, Rob Vel. Elle n’a pas tellement joué pour moi qui n’ai pas été un lecteur de Spirou étant enfant. Du coup, je suis certainement passé à côté du principal intérêt de cet album.
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Boule & Bill, tome 32 : Mon meilleur ami

Un excellent album.

J'ai particulièrement aimé ce que le charme ravageur de Bill lui permet d'obtenir de ses amies les taupes. A moins qu'il ne faille remercier l'auteur pour tant d'imagination.

A lire sans hésitation, bonne humeur assurée.
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Boule & Bill, tome 35 : Roule ma poule !

Je découvre, et re-découvre, des bandes dessinées grâce à mes filles de 9 et 7 ans....

Boule et Bill revient en force et je me surprends à relire ces ouvrages.

Je me souviens, enfant, je rigolais seule en lisant les aventures de ces 2 copains...

A 44 ans, je ne rigole plus, mais je relis avec émotion les aventures de ces 2 garnements, avec en prime un sourire sur les lèvres.

Bonne humeur garantie...
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Boule & Bill, tome 34 : Un amour de cocker

À l’heure où le cinéma, français comme américain, conchie la bande dessinée franco-belge (Les Schtroumpfs, Garfield, Sur la piste du Marsupilami, Boule et Bill donc, voire même Du plomb dans la tête avec ce cher Stallone…), il est toujours bon de revenir aux fondamentaux pour se souvenir d’où ces phénomènes sont partis. Je remercie d’ores et déjà le site Izneo qui m’a offert la possibilité de découvrir en ligne et gratuitement le plus récent tome des aventures de Boule et Bill, la trente-quatrième, intitulé Un amour de cocker.



C’est une bonne petite bande dessinée, honnête et simple, où chaque planche est utilisée pour une seule historiette, système hyper classique, surtout pour Boule et Bill. Cette organisation nous empêche souvent de voir le fil conducteur de l’album. Y en a-t-il un ici ? Pas vraiment. Si ce n’est le fait que Boule porte le plus souvent une caméra à la main… Et oui ! Cet album surfe allègrement sur la sortie ciné du film (qu’on a lâchement tenté d’aller me faire voir !!!) avec Franck Dubosc (ô monde cruel !) et Marina Foïs (qui fait ce qu’elle peut, j’imagine), que ce soit dans la trame de fond, mais également dans les nombreuses pages à la fin du tome. Quand j’ai découvert ça, l’intérêt que je portais à cet opus a pris un sérieux coup dans l’aile, je l’avoue. Heureusement, certaines aventures prêtent à sourire, mais c’est bien tout finalement. Je ne suis peut-être plus le public visé, tout simplement… Un e-book que je ne relirai pas de sitôt, j’en ai peur.



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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Ce sacré p’tit poussin rouge est un coq. Il en a plus dans le pantalon que nous tous réunis.

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Ce tome est le premier d’une série indépendante de toute autre ; il s’apprécie mieux pour le lecteur ayant une connaissance superficielle de l’histoire du personnage Spirou. Sa parution initiale date de 2017 dans la collection Le Spirou de… dont il constitue le douzième tome. Il a depuis été rebaptisé comme étant le premier tome de la série Mademoiselle J. Il a été réalisé par Yves Sente pour le scénario, et par Laurent Verron (ancien assistant de Jean Roba, 1930-2006) pour les dessins et les couleurs. Il compte soixante-seize pages de bande dessinée.



En ce soir du 24 décembre 1959, les foyers sont en ébullition dans cette banlieue de Charleroi, comme partout ailleurs dans le pays. Dans leur voiture, Andrée, lui reproche à son mari Paul que chaque année c’est la même chose : il traîne, il traîne et ils arrivent presque en retard. Dans sa maison, la mère Christiane demande à ses enfants surexcités, Pierre, Marc et Marie, d’aller dans le salon, pour qu’elle puisse préparer le repas tranquillement. Finalement Andrée et Paul arrivent à l’heure dite, et l’oncle s’installe dans le fauteuil s’adressant à son gendre Hubert : visiblement ses enfants vont lui réclamer une histoire. Il se cale confortablement et il commence : cette histoire a débuté en 1929, un peu avant Noël. En tout cas, c’est que ce que lui a affirmé le steward de paquebot transatlantique qui lui a révélé ce récit. Avant tout il doit leur présenter quelques personnages-clés. Le premier s’appelle Henri de Santeloi. Il est le grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, la société qui gère les paquebots de luxe français. À Paris aux alentours du neuf décembre., il vient d’être convoqué chez les actionnaires privés de la compagnie, c’est-à-dire ses propres patrons. Ceux-ci annoncent au directeur général qu’il doit procéder à des licenciements afin de mieux rentabiliser leurs investissements.



Monsieur de Sainteloi rentre ensuite chez lui où il retrouve sa fille Juliette et sa gouvernante Thérèse. Le docteur De Lannoy vient de leur indiquer qu’elle va mieux, grâce à la vigilance de Thérèse qui lui fait prendre régulièrement sa digitaline. Elle regagne sa chambre avec la vieille dame. Resté seul avec le père, le docteur explique que l’insuffisance cardiaque de Juliette s’est aggravée et son intolérance à l’effort va s’accentuer. Il va falloir composer une nouvelle digitaline mieux adaptée. Pour autant, le grand air de la traversée transatlantique qu’envisage son père lui fera le plus grand bien. Il reste à trouver une nouvelle infirmière pour l’accompagner. En fin de matinée, monsieur de Sainteloi a rejoint le port où l’attend une foule d’ouvriers en colère, dirigée par un des contremaîtres des dockers, un certain Jean Druant. La négociation est houleuse et abouti à une impasse. Pendant que les délégués syndicaux réfléchissent à un nouveau plan de défense, monsieur de Sainteloi regagne Paris, où il va annoncer la bonne nouvelle du voyage à sa fille. Le cirque Marcoloni qui fait une tournée dans le nord de la France vient de s’installer en bord de Seine, à quinze kilomètres du Havre. En cette fin d’année 1929, la France n’est pas au meilleur de sa forme économique et le chapiteau est loin d’être plein. Surtout par ce froid ! Dans sa roulotte, le directeur du cirque affronte les contraintes les moins artistiques de son métier.



Mais qui est cette mademoiselle J., mis à part Juliette de Sainteloi ? Peu importe, le lecteur embarque à ses côtés à bord du paquebot Île de France pour une traversée transatlantique mouvementée. Deux passagers clandestins se trouvent à bord : Ptirou annoncé sur la couverture, et un saboteur syndicaliste. Le scénariste développe son intrigue autour du risque de survenance du sabotage, ou des actes de sabotage, de l’éventualité de les déjouer, du risque sanitaire pour Juliette si elle perd son flacon de digitaline, et d’une grosse tempête à l’horizon. Il articule son récit autour de plusieurs personnages : Henri de Sainteloi et sa fille Juliette avec son infirmière Oscarine Grandjean, le commandant en second, Charles Villedoit pilote d’avion, Ptirou et Werner un autre mousse de sonnerie, Jean Druant le contremaitre, le gros Max le maître de la des machines, le commandant Dumesnil, monsieur Dittre un passager, Tignace le responsable des crasseux, etc. Le lecteur remarque vite les caractéristiques d’écriture du scénariste : une approche factuelle et prosaïque, des expositions claires et un peu plates, des accroches d’une rare prévisibilité. Juliette doit prendre son médicament régulièrement : nul doute qu’il va être perdu pendant le récit… Et c’est ce qui arrive. Un hydravion est embarqué sur le paquebot : sûr et certain que Ptirou effectuera un vol à son bord… Et c’est ce qui arrive. Un personnage évoque un ring sur le paquebot, sûr qu’il y aura un affrontement dessus… Et, pas tout à fait. Le principe dramaturgique du fusil de Tchekhov est appliqué avec une constance rare.



En outre la densité de texte induit une lecture posée, en cohérence avec la manière de raconter de Paul. Les dessins racontent l’histoire de manière descriptive avec un bon niveau de détails de chaque case, à quantité égale avec les dialogues et les cartouches. L’artiste adopte un rendu entre des dessins tout public et une approche plus franche des dures réalités de la vie. Dans le premier registre, le lecteur remarque sa propension à affiner la silhouette de Juliette et à lui donner une tête plus grosse que la réalité anatomique. Les enfants font montre d’un enthousiasme que rien ne peut tempérer. Il aime bien dessiner des gueules à ses personnages ou au moins des visages très marqués ce qui crée un contraste très fort entre ceux des enfants et des adolescents et ceux des adultes. De temps à autre, il va exagérer une représentation ou un comportement évoquant les conventions visuelles des bandes dessinées pour enfant : le dérapage contrôlé de Charles Villedoit à bord de son bolide, la hauteur démesurée de la coque du paquebot, le passage d’un chat sur la rambarde du bastingage, l’entrejambe trop bas de la salopette du gros Max.



Dans le second registre, le lecteur se retrouve subjugué par l’attention porté aux détails, par la qualité de la reconstitution historique, par la composition des pages qui parviennent à ne pas paraître surchargée en texte, à maintenir un rythme de lecture agréable. Tout du long, l’artiste régale le lecteur par la consistance de ce qu’il représente et sa diversité : la table mise pour le repas de Noël, les ustensiles et les plats dans la cuisine, l’impression très réaliste donnée par les façades de Paris, par les installations portuaires du Havre, par la toile de tente du cirque, les différents véhicules d’époque, l’hydravion, les ponts et les coursives du paquebot, sa magnifique et gigantesque salle de réception, les salles des machines et leur obscurité, jusqu’aux machines de l’imprimerie à bord pour éditer chaque jour le journal du paquebot. La moyenne de cases par planche est de l’ordre de dix ou onze ce qui est assez élevé. L’intelligence des prises de vue fait que le lecteur prend plaisir à ce rythme posé pour pouvoir se régaler d’une case ou d’une bande : les enfants se précipitant à la fenêtre pour avoir arriver l’oncle et la tante, les ouvriers en venant aux mains avec la police, la mère de Ptirou se préparant pour son numéro de trapéziste, Ptirou échappant à des détrousseurs en faisant des acrobaties, Werner manquant de sa faire écraser par une automobile, une grue abaissant l’hydravion vers le pont supérieur du paquebot sous les yeux d’une foule compacte, les mousses dans leur bel uniforme rouge réunis sur le pont, les passagers prenant le soleil sur des transats bien alignés, Henri de Sainteloi et Juliette faisant leur entrée dans la grande salle de réception, etc. Une petite merveille de narration visuelle pas tape-à-l’œil pour un sou, tout en étant très soutenue, très riche et très élégante.



Le lecteur se laisse vite emmener par cette histoire entre un tout jeune adolescent enfant de la balle et une jeune demoiselle de bonne famille affligée d’une condition physique et âgée de quatorze ans. Les différents fils narratifs forment une intrigue dense et prenante, même si un par un ils peuvent s’avérer très prévisibles. Il a pris plaisir à plonger dans cette époque, à se laisser prendre par cette solide comédie dramatique sans effet de manche, et il reviendra pour connaître la suite de la vie de Juliette dans le tome deux se déroulant en 1938, et paru en 2020. Pour le lecteur un peu oublieux, les auteurs mettent les points sur les i dans les pages soixante-dix-sept à soixante-dix-neuf. Le steward s’appelle Robert Velter (1909-1991, surnommé Rob-Vel) et sa rencontre avec Ptirou l’inspirera pour la création du personnage de Spirou en 1938, avec son épouse Blanche Dumoulin (1895-1975) et son ami Luc Lafnet (1899-1939), après avoir fait ses classes de dessinateur avec Martin Branner (1888-1970) à New York. Verron réalise d’ailleurs un facsimilé de la planche dans laquelle Rob-Vel racontait la création du personnage. Le lecteur se souvient qu’à l’origine cet album s’inscrivait dans la collection Le Spirou de…, et c’est ainsi que Sente & Verron ont rendu hommage au personnage et à son créateur en développant l’anecdote que ce dernier racontait sur la genèse du petit roux, et reprise dans le livre La Véritable histoire de Spirou, de Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault. D’ailleurs la séquence d’ouverture est un hommage à l'oncle Paul, personnage qui narrait chaque semaine dans l'hebdomadaire Spirou, les histoires vraies du passé pour l'édification des jeunes lecteurs. L’année 1959 de la séquence d’ouverture correspond à l’année de la première apparition de Boule et Bill dans le Journal Spirou.



Une couverture un peu déconcertante qui annonce une aventure se déroulant en 1929 sur un paquebot, c’est le cas, avec comme personnage principal une certaine Mademoiselle J. et en personnage secondaire une version de Spirou appelé Ptirou, c’est plutôt ce dernier qui a un rôle plus important. Les premières pages donnent le ton : une narration très posée du fait des dialogues abondants et d’une approche très terre à terre, sans oublier de nombreux éléments de contexte, les licenciements renvoyant incidemment au contexte de la crise de 29. Une narration visuelle dont l’apparence semble un peu terne du fait du choix de couleurs un peu passées et de petites cases sans panache. À la lecture, les sensations sont tout autres : un récit roboratif, choral, une belle reconstitution historique, une narration visuelle généreuse donnant du rythme à l’ensemble, l’artiste parvenant même à caser une planche dépourvue de tout texte (la trente). Autant un hommage docte qu’une intrigue savoureuse pour elle-même. Belle réussite.
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Boule & Bill, tome 34 : Un amour de cocker

J'aime bien de temps en temps revenir aux classiques et à mes BD d'enfance.



J'ai toujours plaisir a retrouver ces deux gais lurons que sont Boule et Bill, parce que je sais d'avance que je vais passer un bon moment.

C'est une BD gentilette qui prète a sourire et que je conseille toujours à mes enfants (qui sont eux même friands de bétises).



De plus la météo s'y prétant bien ( puisque novembre est aujourd'hui en juin) pour une lecture sans prise de tête
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Mademoiselle J , il s'appelait Ptirou ....

Évidemment les lecteurs du célèbre journal Spirou , ceux des aventures de Spirou et Fantasio ont très vite compris , Ptirou c'est notre célèbre groom ' roux '

L'album est nostalgique à souhait , il débute par une histoire de l'oncle Paul , autre référence mythique des lecteurs des revues Spirou .

C'est le soir de Noël en l'an 1959 et les enfants attendent avec impatience une histoire , ils sont assis bien sagement et ...l'histoire est passionnante .

Elle se passe en 1929 , commence dans un cirque , puis sur un de ses immenses bateaux nommés transatlantiques .

Nous faisons la connaissance d'un jeune garçon au grand coeur et d'une toute jeune demoiselle , Juliette , la rencontre entre les deux sera inoubliable.

J'ai beaucoup aimé cet album qui réunira les anciens et nouveaux lecteurs, une véritable bulle de bonheur .

Une version très réussie de l'univers de Spirou .

A lire , à offrir , c'est le moment idéal .

Tome 1 , le tome 2 est déjà paru .....,à suivre .

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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

J’ai démarré la lecture de cet album dont le scénario est signé Yves Sente et les illustrations sont réalisées par Laurent Verron avec cette nostalgie de retrouver les émotions d’enfance à la lecture d’album de Spirou. Le lien est forcément fait au premier coup d’œil par la couverture ou le titre. Néanmoins, ce talentueux duo, va beaucoup plus loin, en nous racontant les origines de ce personnage qui aura accompagné de nombreux jeunes amateurs de bandes dessinées.

Ce récit, ils nous le font conter par un vieux monsieur, l’adorable oncle Paul, qui le soir du 24 décembre 1959, s’assoie dans un fauteuil et allume sa pipe afin de raconter à se neveux et nièces une histoire, celle de Mademoiselle J qui nous fera remonter le temps et embarquer sur un magnifique Paquebot, un transatlantique avec Juliette, son papa, son infirmière, un pilote d’avion et de nombreux passagers dont un jeune garçon roux, Ptirou, orphelin depuis le décès de sa maman artiste de cirque.

A l’image de ces enfants buvant les paroles de leur tonton, nous dévorons avec plaisir chaque case, chaque bulle de cet album. Nous voyageons comme nous pouvons le faire dans un roman d’aventures, nous apprenons plein de choses comme dans un roman historique, et enfin, nous nous révoltons face à ce contraste entre l’opulence et la pauvreté comme dans un roman noir, social.

J’ai commencé cet album avec nostalgie, pour le fermer avec beaucoup de tristesse et de tendresse.


Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Il s'appelait Ptirou nous offre la genèse du personnage de Spirou, personnage au combien emblématique de la BD franco-belge. Une genèse d'une grande originalité, qui va nous plongé dans une traversée transatlantique de la grande époque, occasion de mettre en relation les personnages principaux, Juliette, jeune fille riche et malade que son père emmène à New York et Ptirou, jeune orphelin, saltimbanque qui rêve d'un monde meilleur en Amérique. Les personnages sont attachants, bien croqués et nous offre une bonne vision de la vie à l'époque de la crise de 1929, avec les ouvriers, les traversées transatlantiques,...

Ajouté à cela un joli coup de crayon, et l'on se trouve face à une BD de très bonne facture qui va nous entrainer dans des aventures trépidantes, pour notre plus grand plaisir.

Un grand merci aux éditions Dupuis et à Netgalley pour la découverte de cette excellente BD.
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Voici le prologue de l''histoire de Spirou, contée avec un rare talent par Yves Sente.

Cet album aussi captivant que touchant, rend hommage au papa de Spirou, Robert Velter, qui fut steward sur les paquebots transatlantiques, et à ces mousses aux uniformes rouges... le récit n'en oublie pas pour autant les mécaniciens et chauffeurs de la soute in dispensables à la marche du bateau.

L'aventure prend la mer et le gros temps, sur fond de crise de 1929.

La traversée risque d'être agitée et menacée.

Astucieusement, c'est l' oncle Paul qui narre l'aventure de Ptirou l' orphelin qui devint groom sur le paquebot Ile de France...

L' oncle Paul narrait chaque semaine dans l'hebdomadaire Spirou, les histoires vraies du passé pour l' édification des jeunes lecteurs.

Le dessin est vif et bien enlevé, avec -entre autre- une bagarre d'anthologie entre Ptirou et Tignace qui n'est pas sans rappeler certain combat de boxe entre Spirou et Poildur.



À lire sans retenue, donc.



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Boule & Bill, tome 29 : Quel cirque

Ce 29ème tome de la série est celui où Jean Roba a passé la main à Laurent Verron, transition indéniablement réussie car cet album est fidèle à l'esprit et au dessin de la série.

Les gags sont classiques, autour du bain, de la gourmandise ou de la flemme de Bill par exemple. Je trouve cependant qu'il aurait pu y en avoir plus sur les vacances en Bretagne pour changer un peu.
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Pour les fans de Spirou, la question a au moins dû se poser une fois : mais comment l’idée du personnage est-elle née ? Avec cette BD, on remonte aux origines avec l’histoire que l’oncle Paul raconte à ses neveux et nièces, un soir de noël 1959.



Les planches débutent donc en noir et blanc et l’immersion se fait instantanément ! On redevient un enfant, le temps de découvrir cette belle histoire qui donne vie à un personnage emblématique de toutes les générations.



On s’immerge facilement entre les bulles, aux côtés de personnages attachants et drôlement bien construits, au rythme d’une aventure dense. Les dessins de Laurent Verron sont magnifiques et le scénario est digne de notre Spirou habituel. Pas une fois, on ne doute de la vérité, on se plaît à croire que l’histoire est vraie, tellement les éléments s’imbriquent.



Quant à la fin, elle donne encore plus de crédibilité à l’ensemble, en basculant sur la création du personnage de Spirou. Mais pas seulement, car c’est aussi la naissance de Mademoiselle J… Que je vais me faire un plaisir de découvrir très rapidement, dans le second volet.



Que l’on aime ou non Spirou, cette BD est à découvrir pour le plaisir qu’elle donne et rien que ça cela vaut son pesant d’or, avec la découverte de la crise 1929, et en filigrane le parti nazi…
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Mademoiselle J - Tome 1

Il s'appelait Ptirou de Sente et Vernon Editions Dupuis .



Avalée, dévorée, relue et savourée..

Noël 1959, Oncle Paul raconte à ses trois neveux l'histoire de Juliette de Sainteloi, fille du grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique et de sa rencontre avec Ptirou , un jeune gamin orphelin, acrobate, décidé à aller jusqu'au bout de ses rêves.

Alors bien sur, vous l'aurez compris, Spirou ne se cacherait il pas derrière Ptirou? Nostalgie, nostalgie..

J'ai tout aimé . L'histoire bien sur, replacée dans son contexte des années 29/30, la misère, le chômage, le désespoir . Le dessin, la qualité des planches, la précision des détails. Belle trouvaille aussi les planches en grisé pour le narrateur et en couleur pour le récit.

Voilà je suis conquise et je suis déjà plongée dans le volume suivant des aventures de Mademoiselle J

Un grand merci aux éditions Dupuis pour ce partage

#MademoiselleJ #NetGalleyFrance
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

"Il s'appelait Ptirou" est un épisode des "Spirou de" un peu particulier du fait que Yves Sente et Verron vont réaliser un hommage à Rob-Vel, le père créateur de Spirou. Effectivement l'histoire retrace l'histoire d'un orphelin acrobate qui va se faire engager comme mousse de sonnerie sur un paquebot transatlantique, lieu où travaille également Robert Velter comme steward, et qui inspirera plus tard le personnage légendaire de Spirou.



Un excellent tome dynamique, touchant, drôle, héroïque... Tous les ingrédients pour passer un bon moment de lecture. Servi en plus par un bon coup de crayon assorti à des couleurs mates qui donnent un côté retro des plus bienvenu pour cette histoire. Ainsi qu'une jolie couverture un peu art déco!

A découvrir pour les amoureux de Spirou et tous les autres!!!
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Boule & Bill, tome 35 : Roule ma poule !

Dans les premiers gags, Boule a surtout des problèmes avec ses devoirs et cherche à y échapper par tous les moyens.

Vient ensuite le temps des vacances à la campagne, qui sont l’occasion de nouvelles aventures et de gags renouvelés.

Enfin, au retour à la maison, Boule fait quelques avancées pour conquérir la fille qu’il aime.

J’ai beaucoup aimé ce tome 35 drôle et tendre à la fois et je trouve que Laurent Verron fait beaucoup de bien à la série.
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Boule & Bill, tome 32 : Mon meilleur ami

Un très bon album, plein d'humour et de tendresse, comme en témoigne sa couverture.

Les meilleurs amis, ce sont évidemment Boule et Bill, ils ont tout fait ensemble (sauf les devoirs...) et vécu plein d'aventures.

Par contre, entre Bill et Caroline la tortue, il y a visiblement plus que de l'amitié dans cet album !

Ce 32ème tome est un très bon cru.

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Boule & Bill, tome 30 : La bande à Bill

C’est toujours un plaisir de retrouver Boule et Bill, et les gags classiques autour de la gourmandise et de l’allergie aux bains de Bill.

Dans cet album, le petit plus est qu’un cirque s’est installé près de la maison, ce qui occasionne quelques visites surprenantes, et que Boule devient un fervent défenseur des animaux.

Je trouve en outre que Verron apporte vraiment un second souffle à cette série culte.
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Comment survivent les légendes ? Grâce à des récits comme Ptirou.



Suite à un drame, l'agile Ptirou décide de quitter le cirque où il travaillait, pour partir vers d'autres horizons.

L'Amérique le tente, il va tout faire pour s'embarquer à bord d'un transatlantique.



Mais entre les difficultés que rencontre la compagnie (liées à la crise économique d'entre deux guerres), le directeur qui emmène sa fille malade, et les vicissitudes de la vie à bord, besogneux dans les cales titillant ceux aux petits soins pour les passagers, une traversée mouvementée se présente...



Une très belle histoire, qui mêle agréablement aventure humaine et références hommages au plus célèbre des héros de BD en habit rouge. Et au journal qui lui est dédié.

L'oncle Paul, Rob-Vel, répliques de Fantasio ou Poildur, tout est minutieux et très subtil de ce point de vue.



Des dessins qui collent parfaitement au récit, rappelant assez la patte de Benn (Mic Mac Adam, Woogee), agrémenté d'un récit dramatique mêlant peines et petits bonheurs, ce Ptirou est une magnifique réussite.

Son côté sombre mais poignant nous marquera longtemps, et c'est très bien ainsi.
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Cet album ne ressemble à aucun autre. Le célèbre scénariste Yves Sente rend hommage au créateur de Spirou qui fut steward sur els paquebots de la transatlantique, mais l'histoire est autre chose qu'un Spirou, tout en restant inspiré par le personnage.

L'album retrace bien le contexte de la crise de 29 et celui des lutte sociales sur le port du Havre. Le monde des voyageurs de ces lignes transatlantiques nous est aussi très bien décrit. De ce côté c'est très réussi. J'ai moyennement apprécié le graphisme avec un trait pas assez affiné à mon goût. Les mains ressemblent souvent à des mitaines par exemple.

Le tout reste intéressant et je me lancerai probablement dans le second tome qui vient de sortir.
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Bande dessinée particulièrement émouvante. Je préfère prévenir tout de suite. Bande dessinée d’une extrême richesse, que ce soit du point de vue visuelle ou du point de vue scénaristique. Nous sommes en 1929, et la crise est là. Sur les quais, ce n’est pas la révolte qui gronde, c’est la peur et la douleur, celle de perdre son emploi, celle de ne pas en retrouver, celle de la violence aussi, dû à cette peur du lendemain et à un profond sentiment d’injustice. Comment le patron, qui est riche, pourrait les comprendre ? Des problèmes, lui, quels problèmes ?

Le grand patron, c’est Henri de Sainteloi. Sa femme est morte, et Juliette, 14 ans, sa fille unique, est atteinte d’une grave insuffisance cardiaque. Les médicaments pour la soigner existent bel et bien, mais ils ne sont pas infaillible. Le médecin donne pourtant son accord pour que la jeune fille accompagne son père lors de la traversée de l’Atlantique – le bon air, le calme, ne peuvent lui faire que du bien. Mais rien ne se passe comme prévu, parce que certains ont bien l’intention de faire savoir leur revendication coûte que coûte, et parce que la météo ne prévient pas. Qu’à cela ne tienne : il faut arriver en temps et en heure à New York, il en va de la réputation de la compagnie.



La compagnie, le monde des paquebots, c’est aussi tout le personnel qui travaille à bord, et la rivalité entre les gamins qui assurent le service, en habit rouge et boutons dorés, et ceux qui nettoient, cirent les chaussures, réduits à l’invisibilité. Parmi les chanceux, se trouve Ptirou, un gamin parti tenté sa chance en Amérique après le décès de sa mère. Son mot d’ordre ? Aller au bout de ses rêves, et c’est ce qu’il répète à Robert, le stewart, qui dessine tout le temps mais n’ose pas imaginer un avenir dans le monde où dessiner deviendrait son travail.

Et aider les autres aussi. « Il s’appelait Ptirou » ou comment écrire la genèse d’un personnage mythique, Spirou, et relever haut la main le défi. Oeuvre magnifique, à lire, à relire pour en explorer tous les détails. Je pourrai vous dire qu’il contient en plus un récit cadre et un récit encadré, qu’il est narré par l’oncle Paul, qui n’hésite pas à raconter de très longues histoires à ses neveux et à sa nièce, trente ans après les faits. Qu’importent ces précisions techniques ! Nous avons là une très belle oeuvre entre les mains, profitons-en, une oeuvre où la technique, le sérieux de la construction du récit ne sont jamais des entraves à l’émotion et au plaisir de lecture.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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