Laurie Cohen

Quand la montagne scintille est le quatrième titre du duo Laurie Cohen et Marjorie Béal. Comme son nom l’indique, leur nouveau thème est la montagne ! On la découvre sous toutes ces formes. La montagne en hiver qui se pare de son manteau de neige, à l’été où elle héberge des animaux, la brume qu’elle dégage parfois etc etc. Qu’on soit petit ou grand, cet album nous fait voir la beauté du monde qui nous entoure. Le texte est formidable, poétique et tout simplement joli. J’aime cette conception de la vie.



Les illustrations sont toujours aussi jolies ! L’album est rempli de couleurs, de formes, de petits personnages et animaux. Ces illustrations sont uniques et on en reconnaît tout de suite l’auteur ! Ce fut, une nouvelle fois, un joli voyage ! Je vous invite sincèrement à lire l’un de leurs titres un jour, tous sont géniaux et je n’ai aucune préférence !
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Après la ville et la campagne, Laurie Cohen et Marjorie Béal dédient un nouvel album à l’Océan. Aux yeux d’un enfant, l’Océan peut être assez abstrait. C’est une eau bleue dont on ne voit pas le fond, mais encore ? Notre duo féminin nous montre toute la beauté de cet être bleu et vaste. Il chante grâce à ses vagues, nourrit les poissons et oiseaux, s’habille de soleil etc. J’ai énormément apprécié leur point de vue. A travers cette histoire on ne peut que ressentir et vivre le texte. On imagine l’odeur du sel, le bruit des vagues, la sensation qu’on a les pieds dans l’eau. C’est tout simplement beau ! Attention, l’Océan peut aussi se révéler redoutable lorsqu’il y a une tempête ! Mais heureusement, après la pluie, le beau temps !



Les illustrations sont toujours aussi uniques. Composées de formes géométriques simples mais complexes de par ses couleurs et motifs. Cela rend l’album très actuel et on s’éloigne des dessins habituels.



Que dire si ce n’est que j’adore toujours autant !
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Je tenais tout d'abord à remercier les éditions Balivernes pour m'avoir fait remporter ce bel album grâce au concours qu'ils ont organisé sur leur site. À peine reçue, je l'ai dévoré. Il restera bien au chaud dans ma bibliothèque parce qu'il est tout simplement enchanteur et fantastique ! Un vrai coup de coeur.



L'album possède un format simple, une couverture cartonnée et dotée de parcelles brillantes, il est maniable et idéal pour la lecture publique. Les doubles pages évoquent la Montagne. Sous toutes ses facettes, ses couleurs, hiver ou été, jour et nuit, c'est un vrai ravissement de voir cette sympathique Montagne personnifiée évoluer à travers différentes ambiances et de la voir se dévoiler sous nos yeux. À chaque double page, nous avons un mot mis en valeur par des jeux typographiques et de couleurs, permettant à la fin de la lecture d'obtenir un lexique riche et varié autour de la montagne. C'est intéressant de jouer la pédagogie de cette manière, c'est très ludique, j'approuve totalement cette démarche.



L'histoire nous amène à faire connaissance de la Montagne, triste ou joyeuse, sous le soleil ou sous la neige, de nuit, l'été, l'hiver, à l'aube ou au crépuscule... l'auteur nous présente un paysage spécifique (la montagne) en l'humanisant ce qui rend le personnage bien sympathique, attachant et adorable. J'ai beaucoup aimé cette forme d'histoire, simple, douce, poétique, calme et drôle, un vrai régal à lire, car le texte est simple, fluide et très beau, c'est d'une très belle qualité, le travail de Laurie Cohen est extraordinaire de ce côté. le but de faire découvrir la montagne et de nous faire voyager est rempli haut la main !



Les illustrations sont sublimes, de mon point de vue. Je n'ai jamais été très portée sur la géométrie, mais toutes ces formes simples sont si belles et tellement bien agencées que les paysages qu'elles forment sont identifiables et agréables au regard. Certains n'aimeront pas ce style, pour ma part, Marjorie Béal m'a réconciliée avec la géométrie grâce à son style particulier et atypique qui est très beau à voir et qui me rappelle que chaque chose tient dans une forme géométrique (mon premier cours d'arts plastiques au lycée). Toutefois, l'illustratrice va encore plus loin avec les couleurs. Elles sont justes magnifiques. Pures, très jolies, harmonieuses, c'est splendide ! Des teintes chaudes pour l'aube ou le crépuscule ; un vert superbe pour ces vallées verdoyantes ; ces bleus purs pour l'eau ; des teintes plus sombres pour exprimer la tristesse ou la nuit. Un véritable travail de coloriste qui me laisse rêveuse et émerveillée.



En conclusion, c'est un album magnifique qu'il faut à tout prix faire découvrir aux enfants. Ce voyage permet de faire découvrir la montagne, son environnement, ses animaux grâce à un texte soigné et poétique, et grâce aux illustrations colorées et immersives. C'est un très beau guide de montagne, à la fois doux et agréable, facilement maniable pour une lecture en famille, une pédagogie bien pensée, une esthétique irréprochable. Un bel objet à mettre en valeur dans sa bibliothèque et pour ma part, je serais super heureuse de voir les autres volumes (campagne, mer, ville). En somme, merci Balivernes éditions, c'est un très beau coup de coeur.
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Voilà un très bel album où les couleurs et la poésie sont au rendez-vous.

Si le texte est, à mon avis, un peu difficile à comprendre pour les plus jeunes, il est certain que les illustrations attireront sans difficulté leur œil. Le mélange des couleurs est harmonieux bien qu'un peu vif, mais jamais dans l'excès. La prose quant à elle est à l'image des dessins : poétique et dans l'ère de son temps.



Personnellement, j'ai trouvé de quoi satisfaire mes yeux, et j'ai hâte de pouvoir lire cet album avec mes nièces ! Merci à la Masse Critique qui a pu me permettre de prendre connaissance de "Et toute la ville s'éveille". Une jolie découverte.

Très bel album reçu aujourd'hui grâce à Masse Critique. Les illustrations sont très gaies, très colorées. Les immeubles ont un côté sympathique avec leurs fenêtres/yeux rendant la métropole bien vivante comme le suggère le texte. On a l'impression d'être dans une ville enfantine grâce aux tons très colorés, à l'air jovial et curieux des immeubles et aux petites voitures et autres véhicules qui ressemblent à des jouets. Tout est très géométrique: accumulation de rectangles, triangles, ronds etc, comme des collages qu'on pourrait faire avec des petits.

Le texte au final est très simple à comprendre même s'il y a beaucoup de synonymes, beaucoup d'adjectifs : ce qui est plutôt bien car il montre la richesse de la langue française !! Juste un petit hic : dans l'évocation des saisons : on passe de l'automne au printemps puis à l'hiver et enfin à l'été : il est dommage que ce ne soit pas dans l'ordre.



Bref un album plutôt sympathique

j'ai trouvé l'ensemble trés froid, le texte manque de richesse et de rythme. Ce n'est pas un album que je retiendrai, à part pour quelques jolies planches.

Voilà un album qui a su me surprendre ! Comme son nom le dit, le thème principal du livre est la ville et plus particulièrement, sa beauté. Quand on parle de ville, on pense souvent à la pollution, à l'agression sonore qu'on peut y trouver ou même, les bâtiments tout gris. Ce n'est pas vraiment quelque chose de très beau. Et pourtant, Laurie Cohen et Marjorie Béal changent notre vision. Elles nous émerveillent grâce à un jeu de mots et de couleurs. Le texte est toujours cours mais suffisant et beau. La lecture est donc rythmée.



Concernant les illustrations, elles sont très futuristes. Pas de coups de crayons ou de pinceaux mais une tablette graphique pleine de malice ! Les formes sont très géométriques : un triangle et un rectangle pour dessiner un sapin par exemple. La beauté réside dans la taille des éléments : les bâtiments, la végétation, les routes pleines de voitures multicolores et de lumières qui s'étendent sur les deux pages. C'est une méthode d'illustration efficace.



C'est un très bel album où images et textes se marient à merveille. Un ouvrage qui peut plaire à toute la famille !
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Un premier livre tout en douceur dans un monde extraordinaire

Les illustrations mettent en scène le texte avec beaucoup d’humour, permettant au rire de naître à chaque situation saugrenue. Sans moquerie, l’histoire incite à porter de l’intérêt à la différence, qui peut parfois être fascinante. […]Tout en rimes, Ma voisine est une sorcière provoque le rire et la réflexion : un savant mélange réussi !
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Une jeune fille qui vit dans la rue depuis six ans, nous livre son quotidien de SDF. La rue c’est un combat permanent, contre la violence, l’indifférence, la perte de dignité. Elle se bat contre le froid, la solitude, la faim.



Le roman de Laurie Cohen nous fait passer de l’autre côté du miroir, du côté de ceux que l’on ignore, de ceux qui dérangent et qui n’ont plus leur place dans la société.



Je me suis interrogée : mais qui est cette jeune femme ? Qu’est-ce qui l’a conduite là, dans la rue ? Je me suis rebellée : elle est intelligente ne pourrait-elle se reprendre, remonter la pente, allez !



Au plus près de ses pensées, on suit la jeune fille tour à tour dans ses peurs, son désespoir, sa rébellion, son envie de s’en sortir quelquefois. Car dans ce personnage meurtrie, une étincelle d’espoir brille parfois. L’espoir que la vie vaut la peine d’être vécue, l’espoir qu’elle ne souffrira plus, qu’elle n’aura plus mal.



C’est un très beau personnage que la vie a cassé très jeune, en mille morceaux.

Un livre qui ne laisse pas indifférent, c'est une certitude.

Marianne est incarcérée dans une prison pour femmes, accusée d’avoir assassiné son mari David. La jeune femme, une femme comme toutes les autres, clame son innocence et n’a jamais imaginé avoir à vivre cela et encore moins, devenir mère en prison.



De sa cellule qu’elle partage avec une co-détenue, à la cour de promenade puis aux quartiers des mères/enfants, une descente aux enfers pour Marianne.

Promiscuité, violence, désespoir vont l’accompagner durant tous ces mois d’enfermement, tenables parce que si l’on gratte un peu, quelques étincelles d’humanité survivent encore dans ce monde où l’amitié et la solidarité se mérite. Sa lumière sera son bébé, sa fille chérie, dernier souvenir de son amour pour David et d’une vie passée.



Une belle évocation de la vie carcérale et de la maternité en prison. Une image des prisons françaises que je me garderai bien de commenter, chacun(e) en pensera ce qu’il souhaitera en penser.



La maman que je suis a d’autant plus été sensible au chagrin de cette mère, à ses questionnements quant à l’avenir de son enfant, ses inquiétudes de maman d’un nouveau-né cherchant la respiration de son petit dans le noir, le tout dépeint avec beaucoup de sensibilité par l’autrice.



J'avais déjà beaucoup aimé "Un courant d'air" écrit par Laurie Cohen. J’ai retrouvé dans ce nouveau roman, pour adultes cette fois, sa plume que j’ai tant appréciée, parfois brutale et incisive qui dit bien les émotions et les sentiments intenses, sensible aussi qui sait trouver les mots justes.



Un beau coup de cœur pour ce roman que je vous recommande très très très chaleureusement.

On ressort de ce roman avec un profond sentiment d’injustice, de révolte, d’impuissance. Les mots de l’autrice vous bousculent, vont droit au cœur, témoignent de beaucoup de colère, de tristesse et d’un sentiment d’abandon assez fort. On ne peut que se sentir touché par Marianne, par son histoire, par ses choix. Page après page, on suit son quotidien en prison. C’est un superbe texte, réaliste, qui ne tombe pas dans les stéréotypes. On y parle notamment de maternité dans un milieu finalement très hostile. J’ai eu une claque en lisant ce bouquin et j’aimerais qu’il passe entre plus de mains !
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La vie de Marianne est calme et sereine entourée d’un mari qu’elle aime. Mais un drame passionnel l’entraîne dans une spirale infernale et la condamne à une lourde peine de prison. Engluée dans l’ univers carcéral, elle y découvre sa grossesse. Passée la stupeur cet enfant sera son salut, son espoir de reprendre une vie normale une fois libérée.



Un roman poignant qui dépeint un univers dur et sans pitié. Marianne est un personnage attachant, plein de courage et d’abnégation. L’auteure nous livre une histoire de femme et de mère prête à tous les sacrifices pour le bonheur de son enfant.

Marianne est placée en détention provisoire par une belle journée de printemps, quel ironie !

Elle risque jusqu’à douze ans d’emprisonnement alors même qu’elle n’a de cesse de clamer son innocence

Que fait-elle ici, dans ce lugubre endroit gris aux odeurs nauséabondes et entouré de murs sales ?

Pourtant, elle était heureuse avec David dans leur joli petite maison à l’orée de la forêt…

Mais David n’est plus là et elle porte son enfant, seule, enfermée entre ces murs ;

Comment survivre dans cet environnement empli de violences, de peurs et de frustrations ? Avoir un enfant en prison, est-ce possible ?

Sera-t-elle, malgré tout, une bonne mère ?

Une naissance comme une lueur d’espoir dans l’abime dans lequel Marianne sombre…



La plume est à la fois poétique dans la description des réminiscences de Marianne ; sensible et douce dans la description de son enfant ; crue et réaliste dans le portrait des détenues et de la vie carcérale. Une écriture qui reflète à la perfection les joies, peurs et espoirs de Marianne, enfermée dans un environnement hostile.



Quelle belle découverte ! Happée du début à la fin du récit par une écriture fluide qui parvient à dire tellement en peu de mots. Un récit documenté, brillamment construit et très émouvant qui sensibilise sur la condition des femmes en prison et notamment, celles qui sont mères. Un récit qui interroge aussi sur le système judiciaire actuel, sur la lenteur de la machine administrative et sur la réinsertion.


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Quelle claque ce livre ! Je l'ai dévoré en 1 journée, et pourtant....



Je ne suis pas fan habituellement des textes hachés / bruts. Ces paragraphes d'une ou deux lignes. Mais après 1 chapitre, j'étais conquise ! Et puis petit a petit les paragraphes reprennent de la longueur.



L'autrice a une écriture sublime. En peu de mots, on est plongé dans ce livre.



L'histoire est de surcroît addictive. Et ce, pour plusieurs raisons :



- Des chapitres courts, donnant toujours envie d'en lire 1 ou 2 de +



- L'envie de connaître le milieu carcéral, la grossesse et la naissance en prison,... les sujets sont intéressants



- l'envie de decouvrir la raison de son emprisonnement, pourquoi est t'elle l'a ? Est t'elle coupable ? Va t'elle s'en sortir ?



L'histoire est simple et touchante.



On mesure notre chance d'être libre. Merci pour cette remise en place 😉



PS : le livre aurait pu faire quelques pages de +, sans soucis. Tellement j'ai adoré 🥰
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Un récit poignant, aux phrases courtes, presque hachées, dont le but est de faire passer l'horreur de la situation.

Cette femme qui crie son innocence, que personne n'écoute, souffre de son enfermement, de la perte de son mari, de ma séparation imminente de sa fille.

Une histoire qui nous emmène dans les couloirs d'une prison, une porte qu'on ne pousse pas souvent, même dans les livres et surtout dans le cas d'une femme.

Un premier roman prometteur sur un thème difficile mais dépeint avec plein de sensibilité.



Envie de le découvrir ?

Un roman qui nous immerge dans l'univers carcéral. Un univers sans pitié et violent.

Il est décrit à travers l'histoire de Marianne qui découvre alors qu'elle vient d'être incarcérée qu'elle est enceinte.

On découvre la vie en prison, les privations, la promiscuité, la violence, la peur, l'indifférence, le fait être réduit à un numéro d'écrou.

L'histoire nous raconte la grossesse de Marianne puis la naissance de Millie et la vie dans l'unité mère/enfant et enfin leur douloureuse séparation au bout de 18 mois.

Son enfant sera sa force pour survivre et supporter l'attente et l'angoisse du procès.



Un très beau roman, une belle découverte.

Marianne a une trentaine d'année et menait jusqu’alors une vie tranquille avec son mari, à la campagne. Mais en une fraction de seconde sa vie bascule : elle vient d'être placée en détention provisoire pour homicide. Elle ne cessera jamais plus de clamer son innocence en attendant son jugement. Les secondes s'écoulent alors comme une éternité. C'est au cœur de cette prison qu'elle va découvrir qu'elle est enceinte. Cet enfant à naitre va alors devenir la plus belle raison de se battre pour survivre dans les méandres de cet enfer. Elle entretien parallèlement une correspondance épistolaire avec un inconnu qui va lui permettre d'extérioriser ses sentiments et lui offrir une fenêtre sur le monde extérieur auquel elle n'a désormais plus accès. Le récit nous plonge dans le quotidien de l'univers carcérale féminin et du déroulement psychologique et physique, de la maternité entre quatre murs. Comment

puiser au fond de son âme, la force mentale et physique, pour retrouver sa liberté ?

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Une histoire touchante et poignante, où l'écriture très juste et sensible de Laurie nous plonge au cœur d'un sujet assez peu abordé. Le texte est épuré, en contraste avec l'étouffement de l'emprisonnement. Le lecteur vibre au diapason de cette vie en huis-clos, ou les émotions sont fortes et profondes.

Alors que Marianne vivait un bonheur parfait avec son mari, sa vie bascule du jour au lendemain. Son amour n'est plus et elle se retrouve enfermée entre les murs du prison. Elle a beau clamer son innocence, personne ne l'entend. Vient alors l'attente du jugement, puis l'annonce de sa grossesse. Que va-t-elle faire? Garder ce petit être qui grandit en elle ou arrêter cette grossesse. Elle ne se pose la question. Bien sûr qu'elle le veut cet enfant, ce dernier cadeau que l'amour de sa vie lui aura offert. Au fil des mois, elle va faire de bonnes comme de mauvaises rencontres, des personnes qui la soutiendront et d'autres qui voudront la détruire. Comment tenir? La naissance de son enfant va donner un tournant dans sa vie, mais elle ne pourra profiter de ce bébé que durant 18 petits mois. Quel avenir peut-elle lui offrir? A qui pourra-t-elle le confier, elle qui n'a plus de famille sur qui compter. Comment pourra-t-elle survivre à cette séparation?



Ce roman est à la fois poignant et émouvant et une fois la lecture de celui-ci commencé, on a beaucoup de mal à le lâcher. Les chapitres et les phrases sont courts et Laurie Cohen va à l'essentiel, ce qui donne un bon rythme à ce roman. qui traite à la fois des conditions des femmes dans les prisons, mais aussi du pouvoir de la maternité dans un tel contexte.

Coup de coeur ❤️



Trois jours. C’est le temps qu’il m’aura fallu pour lire le roman de @lclauriecohen. J’aurai sans doute pu le lire beaucoup plus vite. L’histoire est racontée d’une manière telle qu’on parvient difficilement à lâcher le roman. Oui mais, je ne voulais pas quitter Marianne.



Son histoire est loin d’être banale. Marianne est envoyée en prison, et alors qu’elle découvre le quotidien de la prison et s’évertue à clamer son innocence, elle apprend une nouvelle qui va changer sa vie : elle attend un enfant. Alors j’ai accompagné le personnage de Marianne dans son quotidien, et dans ses angoisses, celles de l’emprisonnement couplées à celle de devenir mère. Je l’ai trouvé particulièrement attachante et ses moments de détresse résonnaient en moi.



J’ai eu un coup de coeur sans bornes pour elle. Et en apprenant ce qui l’a conduit en prison (raison que l’on apprend beaucoup plus tard dans le récit) mon coeur s’est serré davantage, et j’ai eu encore plus d’admiration et de tendresse pour cette femme que j’ai trouvé empreinte d’un incroyable courage.



Et si le quotidien en prison est décrit dans ce qui y a de plus sombre, son parcours en incarcération sera aussi l’occasion pour Marianne de faire la rencontre de personnes particulièrement bienveillantes qui sauront l’accompagner et la soutenir dans cette épreuve.



Ce roman est un petit bijou, poignant, qui prend aux tripes. Je ne peux que vous conseiller de le découvrir et de faire la rencontre de Marianne, et de son histoire, qui pour ma part résonnera encore en moi pendant un long moment.



Encore merci à @lclauriecohen et aux @editionsplon pour leur confiance
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