AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Sainte-Justine , le 09/03/1947
Biographie :

Laurier Lacroix est un historien de l'art et un professeur québécois.

Il a fait son doctorat sur la "Collection Desjardins" : les tableaux européens recueillis au début du XIXe siècle par Louis-Joseph Desjardins et son frère Philippe Desjardins.

De 1976 à 1986, il enseigne à l'Université Concordia. Il enseigne à l'UQAM de 1988 jusqu'à sa retraite en 2009, tout en menant des projets de recherche sur l'art pendant le Régime français (1608-1760).

Il a mené plusieurs expositions avec le musée des beaux-arts de Montréal et le musée du Québec.

Spécialiste de l'art canadien-français d'avant 1930, ses recherches historiques sur l'œuvre d'Ozias Leduc et de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté font autorité.

Il a reçu le Prix Gérard-Morisset en 2008.
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Laurier Lacroix   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Les meubles anciens du Canada français Jean Palardy Nathalie Chauvin, Laurier Lacroix, Olivier Perreault-Jacques et Pierre Wilson témoignent de l'importance de l'ouvrage Les meubles anciens du Canada français pour le développement de la connaissance historique.


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
[La] jeune femme qui, dans son unique pièce de la rue Oldfield à Montréal, produit des œuvres au crochet sur un châssis de fabrication domestique est-elle la même qui séjourne longuement au Japon afin de matérialiser le rideau de scène du Centre national des arts à Ottawa ? Est-ce bien celle qui partage pendant deux étés la vie des Inuits ou qui voyage auprès des peuples autochtones d’Amérique centrale pour se documenter de première main sur leur art et les rapports que les matériaux indigènes entretiennent avec les tissus qu’ils créent ? Le parcours de Micheline Beauchemin vaut d’être abordé sous divers aspects – esthétique, sociologique, technique – afin d’éclairer la recherche qu’elle a poursuivie et sa contribution remarquable à la question de l’intégration de l’art à l’architecture.
Commenter  J’apprécie          30
La popularité de Leduc et la diversité de son œuvre le font remarquer d’adeptes de groupes idéologiques opposés qui interprètent différemment son message. Autant sa recherche symboliste intéresse les jeunes intellectuels, autant ses sujets à caractère rural sont lus par l’élite clérico-nationaliste comme un éloge des valeurs qu’elle défend tournées vers le terroir et la définition de la nation canadienne-française. Leduc ne semble pas se formaliser de cet écartèlement ni vouloir se positionner politiquement.
Commenter  J’apprécie          30
Entre 1887 et 1900, Leduc réalise quelques portraits, ceux de ses parents et du maître d’école Galipeau, et il explore le genre de la nature morte en prenant comme sujet des objets tirés de son environnement immédiat. Nature morte aux livres, 1892, lui vaut le premier prix pour un artiste de moins de trente ans qui n’est pas membre de l’Académie royale des arts du Canada (ARC). Ses natures mortes exposées à l’Art Association of Montreal (AAM), dont Nature morte, violon, 1891 (disparue), Nature morte, livres, 1892, Nature morte, livre et crânes, 1895 (disparue), reçoivent l’attention de la critique et sont acquises par des amateurs d’art.
Commenter  J’apprécie          20
À partir de 18 ans, selon la tradition orale, Leduc est engagé comme peintre de statues pour l’atelier de Thomas Carli (1838-1906) qui réalise des sculptures en plâtre. En 1886, il devient l’apprenti de Luigi Capello (1843-1902), peintre décorateur d’églises, dont celle de Saint-Rémi. Originaire de Turin, Capello a épousé en 1881 la cousine germaine de Leduc, Marie-Louise Lebrun (1859-1939), et il réalise la commande d’un panorama représentant l’intérieur de la cathédrale Saint-Pierre de Rome (disparu) auquel collabore Leduc. Au cours de la même année, Leduc décore la chapelle Saint-François-Xavier de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré (détruite).
Commenter  J’apprécie          10
Ulysse Comtois, le sculpteur, dessinait ? Vous ne le saviez sans doute pas, mais on pouvait l´imaginer. Tous les sculpteurs dessinent. Michel-Ange, Bernin, Rodin, Brancusi, Bourgeois, Poulin, nommez-les, tous ils ont dessiné ou dessinent. Forcément, on parle de dessins de sculpteurs. Ils auraient un dessin particulier, les sculpteurs : cernant la masse et suggérant le volume. Mais les choses ne sont pas si simples. Comme les autres artistes, ils ont des velléités de se servir du papier pour saisir une idée au vol, développer un système à moindres frais, esquisser un projet ou, pourquoi pas, créer une œuvre sur ce noble support qu'est le papier.
Commenter  J’apprécie          10
Ma joie est de travailler avec des matériaux que je considère assez précieux, que ce soit les fils métalliques que j’emploie pour traduire cette lumière de givre et de glace, que ce soit les lins qui me viennent d’Australie, avec lesquels j’aime tant travailler à cause de cette grande luminosité, ou dernièrement, depuis mon séjour en Amérique du Sud, des laines d’alpaga si douces et de tons naturels si riches. C’est peut-être le seul luxe que je m’offre.
Commenter  J’apprécie          10
Leduc débute sa carrière à Montréal, réalisant des statues et des décors d’église. En 1897, Leduc part pour la France, où il trouve l’inspiration dans l’art européen. À son retour au Canada, il peint en portant une attention nouvelle à la lumière et à l’expression poétique. Son travail, imprégné de principes modernistes, mais toutefois distinct des tendances artistiques contemporaines, est reconnu pour sa chaleur exquise et la qualité de sa facture.
Commenter  J’apprécie          10
La carrière d’Ozias Leduc couvre soixante-dix ans d’activités incessantes dans des domaines aussi variés que les différents genres de la peinture de chevalet, la peinture murale religieuse, la conception de vitrail, l’illustration, le décor de théâtre et la sculpture. Isoler quelques oeuvres ne peut que signaler certains des enjeux qu’il a soulevés, quelques-unes des pistes qu’il a poursuivies, en vue de répondre aux questions qu’il s’est toujours posé sur le rôle de l’oeuvre d’art et sa place dans l’histoire et la culture d’une société, la sienne.
Commenter  J’apprécie          00
Laurier Lacroix
Découverte dans un cours de John Russell Harper en 1970, l’œuvre d’Ozias Leduc est demeurée depuis ce temps un centre d’intérêt de ma recherche. J’y ai consacré mon mémoire de maîtrise, quelques expositions et de nombreux articles. Revenir à Leduc est l’occasion de découvertes et d’une émotion esthétique renouvelée. Ses tableaux chargés de mystère et de symboles demeurent toujours éloquents, que ce soit ses petits tableaux de chevalet ou les murales dont il a décoré les églises.
Commenter  J’apprécie          00
Il faut imaginer Suzor-Coté dans ce pays de forêts et de rivières qui a pour nom Arthabaska. Car toute sa vie durant, ce pays où il est né a nourri son œuvre artistique. Les paysages qui l'entourent, les gens qu'il côtoie, le milieu social où il évolue lui fournissent la matière première, qu'il transcende selon une vision tout à fait personnelle. Tant et si bien que l'artiste va imposer ce lieu et ce vocable dans l'histoire, l'iconographie et l'imaginaire canadiens.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurier Lacroix (3)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
90 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}