AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Fandol


On trempa les lèvres. Et le silence se fit. Les premiers arômes de cuir et d’humus enracinaient le vin dans des temps immémoriaux. Pointaient ensuite quelques touches de musc et de venaison, qui donnaient à l’ensemble un tour nerveux, presque brutal. Cela persistait longtemps en bouche avant que des fragrances florales arrondissent la goulée finale. Le breuvage vous retournait alors comme un crêpe : tout devenait tendre – un je-ne-sais-quoi de pain d’épice, de cerise, parfums d’enfance.
(pages 164-165)
Commenter  J’apprécie          240





Ont apprécié cette citation (24)voir plus




{* *}