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3.9/5 (sur 1390 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1978
Biographie :

Laurine Roux est professeur de lettres modernes et écrivaine.

Elle écrit des nouvelles et de la poésie. Le Prix international de la nouvelle George Sand lui a été remis en 2012.

Elle publie dans des revues, notamment "L'Encrier renversé" et la "Revue Métèque" et tient un blog du nom de "Pattes de mouche et autres saletés".

Lectrice de Jean Giono et de Blaise Cendrars (dont elle fit l'objet de ses études universitaires), voyageuse, elle connaît bien les terres du Grand Est glacial.

"Une immense sensation de calme" (2018), son premier roman, a obtenu le Prix SGDL Révélation 2018. Elle publie un roman post-apocalyptique "Le sanctuaire" en 2020.

Laurine Roux vit dans les Hautes-Alpes.

son blog : http://laurine-roux.blogspot.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/laurineroux.officiel/
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Source : http://www.marcvillemain.com/archives/2018/03/15/35971865.html
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de Laurine Roux https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/souffle-du-puma


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Les arbres se contentent de pousser. Je veux être comme eux.
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Je regardais Baba dans son lit. Son visage reposait sur l’oreiller blanc et diffusait une douce beauté. Je la retrouvais vivante dans chacun des plis. Là, au bord de sa bouche, les sourires et, dans l’arrondi plus marqué, les éclats de rire ; le trait profond qui traversait son front concentrait les inquiétudes ; les rides en aigrettes autour des yeux, les efforts. Et l’ourlet sur son menton venait de la moue qu’elle faisait quand je la contrariais. J’ai caressé ses traits figés sur sa peau froide. Il me semblait que je devais le faire. Une caresse pour une vie. Mes doigts parcouraient son visage et je pouvais sentir tout ce qu’elle avait été. Avec ma main, je lui disais Je prends. Elle me donnait sa droiture et sa fatigue, je lui disais Je prends. Son passé et ses blessures, je lui disais Je prends. Elle me donnait sa beauté et les rares joies arrachées à la vie. Je prenais. Son courage et sa vertu. Je prenais tout. C’était tout ce qui me restait. Longtemps ce serait mes seuls bagages.
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Quant aux sermons du padre Miquel, on les tolère de moins en moins. Le cureton passe son temps à fustiger la violence des pauvres, à jouer les victimes, alors que l’Église protège les intérêts des propriétaires. Cette hypocrisie, ils n’en veulent plus.
(page 89)
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Le château domine le delta depuis des siècles, il a vu naître et mourir tant d’hommes dont le destin lui importait peu. Les piliers de marbre, les jointures, leur dessin géométrique, les arrêtes du crénelage, tout en lui dit d’une même voix : les vices des hommes, je peux les abriter en mon sein, moi, je reste droit.
(page 98)
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Des idées ? Chez ces gens ? Sa mère déraisonne, même les chimpanzés ont plus de jugeote. Elle n’est pas d’accord. Son trésor manque parfois de mesure. Les paysans, elle les connaît. Ce ne sont pas des génies, soit, mais pas exactement des singes non plus. Certains l’ont étonnée ; ils avaient de ces raisonnements quand ils réclamaient de miettes de ceci ou de cela ! On aurait dit qu’ils philosophaient.
(page 115)
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Ça rend gai, les fleurs, et puis la révolution, ça devrait pas être austère, on en a soupé de la pénitence. À ce propos, c’est pas pour dire, mais il se privait pas, le padre Miquel, il fallait voir le jardin du presbytère, avec ses touffes grasses de thym, elles devaient finir en liqueur, de toute façon, les curés c’est tous des ivrognes, ce qu’est pas plus mal, ça les empêche de bander, sans quoi ils trousseraient une chèvre.
(page 232)
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Elle (Toya) pense à l’Èbre qui chemine coûte que coûte, à cette langue de boue, grasse et fertile, née pour atteindre l’embouchure, capable d’engrosser la mer par ses alluvions.
(page 18)
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La vieille dame souriait comme une gamine lorsque sa petite-fille comparait un vin madérisé à une coquette dont on découvre le mauvais caractère après le mariage.
(page 100)
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L’Église a toujours été contre les pauvres, les curés se gavent sur leur dos. Il existe trois ennemis : la banque, le sabre et le goupillon !
(page 197)
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S’il fallait tout raconter des guerres, on n’en finirait plus d’étirer l’élastique. Ça vous grignote le cerveau, l’attente, c’est peut-être même plus vache, avoir tout ce temps pour imaginer mille façons de mourir, conscient que la camarde vous cueillera forcément par surprise. C’est toujours plus rapide, brouillon ou sale que prévu.
(page 211)
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