A l’ombre de l’arbre à palabre, Papa Dialy est fatigué.
Beaucoup plus fatigué que l’arbre centenaire.
« Mes mains sont plus tordues que tes branches, mon vieil ami. L’heure n’est-elle pas venue pour moi de faire un ultime cadeau à Lamine, mon fils bien-aimé, avant que j’aille retrouver mes ancêtres ?