Le Parisien

"Coronavirus : en Pologne, la vodka confisquée servira de désinfectant."
Des litres de vodka de contrebande et d’alcool saisis par les douanes vont être donnés dans les hôpitaux ou les services publics pour la désinfection des bâtiments.
(20/03/2020)

• C'est le roi des contrepèteries - par Nicolas Jacquard (23 février 2007)
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QUAND SAMANTHA, l'héroïne du feuilleton « Ma sorcière bien aimée », bouge le nez, c'est qu'elle prépare un tour de magie. Quand Joël Martin se triture le tarin, c'est que son interlocuteur doit tendre l'oreille et aiguiser ses neurones. « C'est un code mis au point avec ceux qui me connaissent, décrypte l'intéressé. Je fais toujours ça avant de lâcher une contrepèterie, pour que les gens n'en cherchent pas là où il n'y en a pas. »
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Domicilié à Gif, il est l'un des maîtres français de cette discipline popularisée en 1532 par Rabelais. Autant dire que l'écoute de ce sexagénaire affable vous rend un brin parano, forçant à scruter chaque phrase pour y dénicher une manifestation de son art.
Pour les non-initiés, la technique consiste à intervertir les syllabes des mots d'une même phrase afin d'en créer une nouvelle de sens différent.
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« La contrepèterie, c'est la mue du mot émis pour l'ami ému du mot », résume ainsi Joël Martin en préambule de son « Petit Livre des contrepèteries », dont il publiera la suite dans quelques mois. Ou alors : « Le contrepet : c'est l'art de déCaler les Sons », notamment ceux que l'on débite avec sa bouche.
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L'homme est coutumier du fait. Egalement auteur d'ouvrages particulièrement contrepétillants, de « la Bible du contrepet » à un « Que sais-je ? » sur la question, il sévit tous les mercredis dans « le Canard enchaîné » avec ses « Albums de la comtesse ». « Je les ponds comme ça, sans Cesse et sans Fin, s'excuse ce grand gamin. Et ça dure depuis trente ans. »
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La révélation, Joël Martin l'a eue juste avant le bac. Normalien, physicien nucléaire de renom, il a ensuite fait toute sa carrière au CEA de Saclay, avant de prendre sa retraite il y a quelques mois. « La science comme la contrepèterie demandent un alliage de rigueur et de fantaisie », insiste-t-il. Et parfois aussi un sens inné de la repartie. Comme lors de ce repas huppé au cours duquel un grand chef cuisinier s'enfonce dans le graveleux en racontant les tentatives de séduction de candidates au diplôme. Malaise dans l'assistance. « Alors, certaines candidates montrent leur jus au curry ? » lance Joël Martin, provoquant l'hilarité générale.
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Pour les mauvaises langues, il existe même des contrepèteries belges, « il fait beau, il fait chaud » étant la plus célèbre (NDLR : la solution est « il fait chaud, il fait beau !).
Quoi qu'il en soit, l'exercice demande en général un goût certain pour l'actualité, notamment politique. En bon auteur du 'Canard', Joël Martin dit préférer « Ségo et sa bravitude » à « Sarko la brute avide. »
« Je suis un entarteur verbal, assume-t-il. Mieux vaut un petit contrepet qu'un long discours. C'est une bonne façon de dégonfler les baudruches ! La contrepèterie contribue à la santé d'une collectivité. »
Lui les fabrique par centaines. « J'ai une veilleuse dans la tête, sourit-il. Ça m'arrive de me marrer tout seul, même si c'est fait pour être partagé. » Avec les plus petits par exemple, véritables fans de ce qu'ils appellent « les carabistouilles », et que Joël Martin converti à son art au gré de ses interventions dans les classes.
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Le XIXe siècle a sans doute été la période la plus turbulente de l'Histoire de France, une époque bouillonnante, frénétique, inventive, qui verra s'entremêler deux républiques, trois rois et deux empires... le tout sur fond de révolutions des transports, des techniques et des idées.

La chaleur, ennemie de la libido.
Mais rien n'est inéluctable, ni grave. « On peut privilégier des relations le matin très tôt ou le soir tard, essayer sous la douche, ou dans une piscine quand on a la chance d'en avoir une ».

Pour une famille ouvrière, le coût du logement, a calculé Daniel Roche, représente en moyenne 75 jours de travail par an, soit un quart des revenus.

Lorsque les navires de Vasco de Gama parviennent sur les côtes de l'Inde, c'est le bide total ! Les explorateurs débarquent dans l'indifférence générale. En réalité, ils n'ont rien de très insolites pour les habitants de Calicut ou de Cochin, habitués depuis longtemps aux visages étrangers, même si la forme et les gréements de leurs navires diffèrent de ceux des négociants musulmans ou hindous qui fréquentent ces ports. Les marchands européens n'y sont pas non plus inconnus. Certains s'y sont même établis tels le vénitien Bonaiuto d'Albano ou les génois Girolamo Adorno et Girolamo da Santo Stefano. On les nomme afrani ou firangi ("francs") et certains se rendent jusqu'au Sri-Lanka et dans le sud de la Birmanie. Bref, Vasco de Gama pensait découvrir une nouvelle terre, il se retrouve en réalité au milieu d'un immense carrefour entre Méditerranée et mer de Chine où les populations se croisent et commercent depuis des décennies...

Au Moyen-Age, les routes sont difficiles, mal entretenues. La Seine est vite devenue le poumon de la ville, par où transitent ravitaillement, matériaux de construction, nécessaires à la vie quotidienne de plus de 200 000 habitants.
Une autoroute encombrée de moulins flottants, surplombée par de fragiles ponts "maisonnés".

Il était une fois 1789, il était une fois le soulèvement populaire qui précipitait l'ancienne société millénaire dans l'abîme pour enfanter le monde moderne dont notre République, cinquième du nom, est l'héritière.

Loin d'être monolithiques, les clubs témoignent, en leur sein même, de la diversité des idées qui vont animer la Révolution dix ans durant.

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