AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nationalité : Israël
Né(e) à : Königsberg , le 19/05/1911
Mort(e) à : Jérusalem , le 15/01/1970
Biographie :

Leah Goldberg, l’une des poétesses les plus importantes d’Israël, est née à Königsberg, en Prusse orientale (aujourd’hui il s’agit de Kaliningrad, en Russie). Elle est issue d’une famille juive de Lituanie et commence à écrire des poèmes en hébreu alors qu’elle fréquente le lycée de Kovno. L’hébreu est une langue qu’elle épouse amoureusement, comme le font beaucoup de jeunes Juifs d’Europe dans les années vingt.

Elle étudie à l’Université de Kovno, de Berlin et de Bonn, où, en 1933, elle obtient un doctorat en langues sémitiques. En 1935, elle émigre en Palestine mandataire. Leah Goldberg, poétesse reconnue, établie à Tel Aviv, fait partie du groupe de poètes modernistes ’Yahdav’ (avec Abraham Shlonsky, Nathan Alterman, Alexander Penn et Avraham Halfi, entre autres), qui s’opposent au style poétique de Haïm Nahman Bialik, le poète ’national’. Elle exerce également la fonction de conseillère littéraire pour le théâtre national Habima, et celle d’éditrice pour la maison d’édition Sifriat Poalim.

Polyglotte (elle parle sept langues), Leah Goldberg traduit avidement, notamment de l’italien, du français, de l’allemand et du russe, vers l’hébreu (par exemple Guerre et paix de Tolstoï). Elle écrit aussi de la prose pour adultes et enfants et des pièces de théâtre. Elle publie neuf recueils de poèmes, deux romans, trois pièces, vingt livres pour enfants (devenus des classiques de la littérature hébraïque) et six ouvrages divers (« non-fiction »).

En 1952, Leah Goldberg déménage pour Jérusalem et commence à enseigner la littérature européenne à l’Université Hébraïque de Jérusalem. En 1963, elle participe à la création du Département de littérature comparée de l’université, qu’elle dirige jusqu’à sa mort, survenue à l’âge de cinquante-neuf ans.

Dans un essai sur la poétesse russe Anna Akhmatova, Leah Godlberg écrit que la poésie de son aînée possède « une simplicité monastique, sage, épurée et calculée qui est inimitable, ainsi qu’une observation exacte des choses... Il semble que ce qu’Akhmatova réussit à faire dans ses poèmes d’amour et ses poèmes courts sur la nature, personne d’autre ne sait le faire... ». Ces mots peuvent aussi qualifier la poésie de Leah Goldberg elle-même.

— Sabine Huynh (Revue Terre à Ciel)
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Léa Goldberg   (2)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

[Retraite Chandeigne] Livia Parnes avec qui nous avons publié le très beau livre disque «Monsieur Rêve et Cie» rend ici hommage à la poétesse Léa Goldberg (1911-1970), dans un film réalisé en confinement entre Paris et Tel-Aviv avec Dori Parnes et Doron Tavori. de l'émotion en partage !


Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Léa Goldberg
Les Pins
 
Ici je n’entendrai plus le chant du coucou.
Ici l’arbre ne se couvrira pas d’un manteau de neige,
 
Et pourtant c’est à l’ombre de ces pins
que mon enfance a ressuscité
au son des aiguilles : il était une fois…
 
J’appellerai patrie l’étendue des neiges,
la glace verdâtre entourant le cours d’eau
la langue du poème dans un pays étranger.
 
Peut-être que seuls les oiseaux migrateurs connaissent
lorsqu’ils sont suspendus entre ciel et terre
la douleur de deux patries.
 
Avec vous j’ai été plantée deux fois
avec vous les pins j’ai poussé
mes racines, dans deux paysages différents.
 
- -
 
Pine
 
Here I will not hear the voice of the cuckoo.
Here the tree will not wear a cape of snow.
But it is here in the shade of these pines
my whole childhood reawakens.
 
The chime of the needles: Once upon a time –
I called the snow-space homeland,
and the green ice at the river's edge –
was the poem's grammar in a foreign place.
 
Perhaps only migrating birds know –
suspended between earth and sky –
the heartache of two homelands.
 
With you I was transplanted twice,
with you, pine trees, I grew –
roots in two disparate landscapes.
 
 
Traduit de l’hébreu par Esther Orner & From: "Collected Poems" [Yalkut Shirim], Iachdav/Writers Association, edited by Tuvia Rivner, 1970. ("Barak ba-boker" / "Lightning in the Morning", 1955)
Commenter  J’apprécie          190

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Léa Goldberg (3)Voir plus

Quiz Voir plus

Tintin quizz ultra difficile

Quel est le numéro qui apparait sur la combinaison du professeur tournesol dans objectif lune?

1
9
14
57

10 questions
142 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}