De la frontière allemande à Aarhus, Vuk se laissa envahir par le paysage et les paisibles voix danoises qu'il entendait dans le train. Il sentait qu'il quittait sa cape balkanique pour revêtir une identité danoise. Il le faisait sans peine aucune, au contraire, cela lui semblait si facile qu'un instant il se demanda qui il était réellement et pourquoi il revenait. En arrivant à Aarhus, à 17h28, il était un Danois comme tous les autres.