- Te rencontrer a été un vrai désastre.
- Sympa, répliqua-t-elle en levant un sourcil.
Djel, il était tellement mauvais. Il bredouilla, s’efforçant de se faire comprendre.
- Mais je remercie le ciel pour ce désastre. Tous les jours. J’avais besoin d’un cataclysme pour me sortir de la vie que je connaissais. Tu as été un tremblement de terre, un raz-de-marée.
- Je suis une fleur délicate, corrigea-t-elle, une main sur la hanche.
- Tu n’es pas une fleur, tu es tous les bourgeons d’un bois qui éclosent en même temps. Tu es une tornade. Tu es une horde chevaux sauvages au galop. Tu es irrésistible.
-Matthias (à Nina)