La jeune fille est assise en face du vieil homme. Elle écrit, elle s’applique. Il suit » « D’une voix basse, il dit « Mon cher fils… ». Elle écrit « Mon chef fils » puis plus rien. L’homme soudain se met à parler avec précaution, son fils, il ne l’a pas vu depuis si longtemps, il lui écrit presque chaque jour, elle peut en témoigner, et il n’entend pas sa voix dans les mots qu’il n’écrit pas, les lettres se perdent, l’avion postal les jette à la mer, l’adresse n’est pas la bonne, son fils est inconnu à cette adresse, il n’en a pas d’autre, il ne veut pas écrire à son fils chez sa femme l’une des filles lirait la lettre, alors quoi comment savoir, son fils où est-il, que fait-il, il ne sait pas qu’il a un père au pays, qui chaque jour, depuis son banc sous la treille, attend le pas du facteur, le facteur à l’âge de son fils, ils se parlent parfois, le facteur s’assoit près de lui, un thé, deux thés et il s’en va