Lena Ache

C'est un livre inclassable qui se lit plusieurs fois, d'abord pour l'histoire, chaotique, qui s'achève par une scène aussi originale que dantesque .

Ensuite , l'ambiance, car c'est un roman d'amour perturbé, dur, mais pas seulement , il y a des passages d'une élégance surannée, presque dix-neuvième siècle, l'héroïne est magnifique, de sensibilité, de finesse et de courage . Les personnages Henri , Charles, Jeff, très marqués, des hommes avec de lourds passés.

Et elle qui se bat et se débat.

Une écriture très riche et singulière. Un très bon moment.

Echanges et commentaires de lecteurs sur le site "monbestseller.com3



bernadetteL

|11 Avril 2013

Il faut se frayer un chemin dans vos univers...on finit par les apprivoiser et s'y sentir bien.



Mansel PY

|06 Avril 2013

Votre récit est parfois difficile à suivre, mais on s'y sent bien. Les personnages sont complexes, comme dans la vie. C'est rude et doux-amer à la fois, à quand la suite ?



Lise Blanchard

|03 Avril 2013

Je suis perplexe devant votre écriture, à la fois très neuve et très féminine, d'une précision incroyable dans le ressenti. La force du récit est qu'à travers un conflit familial bien emmené, on sent bien que le vrai sujet, c'est elle, son évolution , son caractère, difficile de ne pas être séduite. Il y a du style, de l'originalité ( des dinosaures aux humeurs chahuteuses ), de l'humour cru ( le lâché de femmes). Je m'étonne que vous n'ayez pas d'éditeur, c'est bien plus intéressant que beaucoup de ce qu'on trouve sur les étals des libraires.



lena ache

|27 Mars 2013

Je serai ingrate si je ne répondais pas. J'ai fouillé dans des vieux cartons, j'ai retrouvé « Légendes d'Automne »(Jim Harrison), je vais le relire. Daphné du Maurier, ce n'est pas si vieux, début XX eme,( merci Wiki), je me souviens vaguement avoir lu « l'Auberge de la Jamaïque », de calèche qui tombait de la falaise, et évidemment des « Oiseaux » d'Hitchcock. Je n'avais pas conscience de ces influences, mais maintenant que vous le dîtes....



albert sartre

|24 Mars 2013

Waouh, qu'est ce que c'est que ce truc ? On passe d'un passage cru et violent comme un roman américain ( Jim Harrison, John Fante) à un moment de littérature anglaise du XIX eme, (Daphnée du Maurier ou même Virginia Wolf) Personne n'écrit plus comme ça aujourd'hui ! Et bien si ! C'est quelquefois difficile à lire, un peu alambiqué, il faut revenir sur la phrase, mais quelle élégance, quelle beauté ! Tout y est : névrose, frustration, vengeance, culpabilité, rédemption ratée. Même s'il y a quelques maladresses, c'est puissant, c'est de la Littérature, de la vraie.



lena ache

|21 Mars 2013

Merci . J'ai hésité à utiliser uniquement le présent, mais au final, le récit est plus sobre, peut être un peu impersonnel comme vous le soulignez. Certains peuvent être déroutés par la construction, ce roman est le premier d'une trilogie, certaines scènes et personnages paraîtront inutiles pour le déroulement de cette première partie, mais vont se révéler essentiels par la suite.



Rachel Book

|18 Mars 2013

Ce qui est sûr, c'est que ce roman a un style. Sobre, presque impersonnel et pourtant il charrie une grande vagues d'émotions. On se ne contente pas d'un amour perturbé, il y cet homme en perdition qui accompli le pire. Tout se mélange dans cette narration bien ficelée avant que tout ne s'assemble.