Les Créations du Pélican

TEMPÊTE
Aujourd'hui encore, l'aurore, l'heure dorée n'a pas pointé.
Un rayon sans lumière s'immisce à travers les joints abîmés et dessine sur le sol une ombre claire qui s'allonge au fil du temps et se reforme inlassablement lorsqu'elle est balayée.
Derrière chaque fenêtre est tiré un rideau d'acier, l'habitation est sous pression, l'extérieur pousse, secoue, siffle et souffle.
Au dehors c'est un impalpable bloc brillant bruyant, un blanc vivant violent sans repère ni direction qui pique les paupières et martèle la chair non protégée.

Le voyageur venant du sud, de l'Angleterre donc, et qui arrive en Ecosse, se trouve aussitôt mêlé à une population dont la langue, les coutumes et même les lois qui gèrent le pays, ne sont pas tout à fait comparables à celles qu'il vient de quitter.

" La plus belle terre après le paradis " écrivit Christophe Colomb quand il aborda d'Ile d'Hispaniola en 1492. Aujourd'hui encore, la découverte de la République Dominicaine est un choc pour les sens. Pays magnifique qui cumule tous les superlatifs : plus haut sommet de toutes les Antilles avec son Pico Duarte (3175 m), point le plus bas des Antilles avec le lac Enriquilo (-44m). La plus grande variété de climats des Antilles. La plus ancienne capitale du Nouveau Monde, Saint-Domingue. Ile torride et passionnée où résonnent encore les échos de son lointain passé, quand elle se prénommait Quisqueya, Hispaniola, Santo Domingo .Des noms doux, chargés cependant d'une histoire troublée. Ile berceau du Nouveau Monde, qui prépare pourtant son entrée dans le nouveau siècle. Ile chatoyante où les camaïeux de verts des plaines chantent avec l'ocre de reliefs et le turquoise des mers qui la frangent. Ile sucrée et charmante sous la chevelure émeraude de ses palmiers royaux, où vibre un peuple fier aux sourires généreux. Ile frustrée de ne plus en être tout à fait une... Étourdissante et colorée, la République dominicaine conjugue tous les charmes de la nonchalance antillaise avec la fougue d'un tempérament latin.

Cernay
Les peintres paysagistes, sur l'exemple de Léon Germain Pelouze, venaient à Cernay, puiser leur inspiration.
Ils travaillent en plein air pour immortaliser ce paysage romantique.

Quel plaisir plus sain, plus convivial, que de se promener à pied en famille ou entre amis, sur les sentiers bucoliques de notre pays? On s' aère, on s'y décrasse les poumons et l'esprit, tout en retrouvant le plein usage de nos sens.