La liberté que j’avais prise, la fuite du bureau, était un luxe que je ne savais pas gérer. Comme les gens qui gagnent au loto et dilapident leur fortune en quelques mois, je n’étais pas préparée, je pouvais me noyer dans l’abondance des heures. Je devais aussi m’occuper du courrier pour Luca Ferrari trouvé dans la boîte. Le faire suivre était compliqué, je ne connaissais pas son adresse.