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4.67/5 (sur 3 notes)

Né(e) à : Carmaux , 1944
Biographie :

Lew Bogdan est né à Carmaux en 1944, de parents polonais. Après des études de comédien à l’ENSATT de la rue Blanche (élève d’Henri Rollan) et à l’Institut d’Études Théâtrales de Paris III/Sorbonne, il commence sa carrière de metteur en scène et d’animateur de théâtre dans le cadre de la coopération culturelle en Afrique, puis comme assistant pédagogique et artistique de Jean-Marie Serreau pour ses stages interafricains de théâtre.
En 1970, après une importante mission de « prospection » sur le théâtre africain, il entre dans l’équipe du Festival Mondial du Théâtre de Nancy, dont il assure ensuite la direction jusqu’en 1980.
Engagé par Peter Zadek dans le Directoire du Schauspielhaus de Bochum, il prend peu après la direction artistique de cet établissement de création comptant parmi les plus féconds en Allemagne. Outre Peter Zadek, il collabore avec des créateurs tels que Pina Bausch, Augusto Fernandes, Marcel Bluwal, Werner Schroeter et bien d’autres.
Avec « Le Siècle Stanislavski » qu’il organise en 1988, il contribue à la redécouverte de ce courant pédagogique et de ses filiations dans le monde et à la création de l’Institut Européen de l’Acteur.
Il exerce aussi jusqu’en 1996 la fonction d’Intendant Général de l’Opéra et des Théâtres de Nuremberg et dirige aujourd’hui Le Phoenix, scène nationale de Valencienne.
Il est également auteur et scénariste.
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Source : https://www.entretemps
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Les kamikazes de la base d'Edwards,au confins du désert mojave,appelaient cela le phénomène Jésus Christ....
C'était par ces mots que commençait et souvent s'achevait les derniers messages de détresse des pilotes,surpris par une série de violentes oscillations à l'approche de mach 1.L'avion n'était plus alors qu'un oiseau ivre qui se désintégrait bientôt sous l'effet de terribles pressions contradictoires.....
Plus tard,On donnera un nom à ce phénomène :purpoising en anglais,marsouinage en français.
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Certaines photos ou certains extraits de ce spectacle de Grotowski, (que j'ai eu l'occasion de voir à Paris en 1968) montrent tout le dispositif mis en place, les costumes et même les sandales de bois dont le claquement sinistre nous résonnait aux oreilles bien après la fin du spectacle, tout cela était de Szajna. C'est ce qu'il m'avait aussi raconté lorsque je l'ai rencontré en 1972.
[ Les biographes de Grotowski ont tendance à l'oublier ou à l'occulter carrément. Il est dommage de ne pas citer les sources d'inspiration de tel ou tel créateur, cela n'enlève rien à son talent. Mozart s'est bien inspiré de Haydn à beaucoup d'égards. Il l'a dit, reconnu, revendiqué, ce ui n'enlève rien à son génie. ]

Les "dix glorieuses" du Festival
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Les Conservatoires de théâtre, hérités de l'ancien système colonial (ici belge, en l’occurrence), étaient en général gangrenés non seulement par l’académisme des professeurs envoyés d'Europe, mais aussi par leur cécité par rapport aux cultures des pays concernés, sinon l'ignorance délibérée ou le mépris.
[ Cette remarque est à peine sévère car ce n'était pas vraiment la crème des professeurs de théâtre qui enseignaient en Afrique ]
La véritable aubaine pour moi, fut de tomber à Kinshasa, presque par hasard, sur ce groupe de jeunes iconoclastes, qui faisaient voler en éclats cet académisme importé, ne se contentant plus de rabâcher les vieilles recettes de cuisine théâtrale.

Les "dix glorieuses" du Festival
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Kantor était assez spécial, centré exclusivement sur son œuvre et sa propre inspiration, égocentrique sans aucun doute, de manière extrême, égomaniaque même. Possédé par son travail et son esthétique. Rien ne devait le distraire de son objectif de perfection. (...)
[Tous les invités, dont le Teatr Cricot, étaient logés au Hilton qui possédait évidemment sa piscine. Un jour, je vois les acteur de Kantor, les jumeaux en tête, nageant à la queue leu leu, en longeant avec précision le bord sur l'un des côtés de la piscine et rebroussant chemin ensuite, toujours sur le même côté. Je leur demande la raison de leur petit manège. Non sans humour, ils me répondent que par crainte es virus tropicaux qui les empêcheraient de jouer, Kantor leur a interdit de se baigner dans la piscine. Et pour bien leur montrer qu'il ne plaisantait pas, le Maître surveillait la piscine de la fenêtre de sa chambre. Voilà pourquoi les acteurs de Cricot 2 avaient inventé cette drôle de nage à la queue leu leu le long du bord qui se trouvait dans un angle mort, là où Kantor ne pouvait pas les voir. ]

Les "dix glorieuses" du Festival
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Et dans le même registre, le théâtre de Roms de Skopje de l'ex-Yougoslavie, le groupe "Pralije", le seul théâtre gitan de Yougoslavie que nous avions déjà repéré deux ans auparavant. Avec leur spectacle "Mautie, la déesse du violon", ils affirmaient leur ambition de créer un théâtre spécifiquement gitan. Leur chef, Rahim Birhan avait entrepris un long travail de recherches sur les coutumes, les rituels et les mythes sur lesquels reposait toute cette culture parcellisée par le nomadisme et l'errance. C'est en partie de ces recherches et de leur mise en forme théâtrale, qu'est née une authentique conscience de ce patrimoine. Quelques années plus tard, lorsque viendra "Le temps des gitans" et les films d'Emir Kusturica, cette culture tzigane, "mise en spectacle", ira à la conquête du monde. Leur reconnaissance à Nancy dès 1975, préfigurait ainsi les succès futurs de cette culture qui a défié tous ces siècles d'errance.
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Cette autre affaire qui éclatait à Stuttgart visait Hans Filbinger, le Ministre-Président de Bade-Wurtemberg. Il était question de son passé nazi et de son rôle de juge militaire de la Kriegsmarine, lorsque, à la toute fin de la guerre, alors que l'Allemagne avait capitulé, il prononça encore plusieurs condamnations à mort de jeunes déserteurs de la Marine, convaincus eux, que la guerre était finie. Une affaire particulièrement nauséabonde qui mettait en cause une partie de la classe politique, notamment ceux qui occupaient d'importantes fonctions au sein de l'élite politique de Bade-Wurtemberg et d'autres Länder. Fillbinger fut poussé à la démission.
[ Fillbinger se retrouva pourtant peu après, vice-président du Parlement fédéral. Comme quoi, le "recyclage" dans la classe politique est parfois aussi facile que cela.]

Les "dix glorieuses" du Festival
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Enfant, je me souviens avoir demandé un jour à mon père, "Où s'arrêtent les routes ?". Cette question restée évidemment sans réponse mais bien dans ma mémoire, n'a cessé de m'animer tout au long de ma vie. Je me suis dit alors, que j'irais aussi loin que vont les routes. Après tout, l'étymologie latine du mot "vie" n'est-elle pas "via", le chemin ? Le théâtre, est vraiment ce genre de quête qui ne laisse aucun repos et sans cesse vous propulse de l'avant, vers l'ailleurs, vers la connaissance.

Memento mori...
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Beaucoup disent qu'aujourd'hui avec la rapidité de l'information et aussi une certaine standardisation de la création (avec des formes et des dramaturgies façonnées sur des critères du "marketing festivalier"), il n'y aurait plus rien à découvrir. C'est évidemment faux. Le théâtre est toujours en perpétuelle mutation, le monde est vaste et il y aura toujours beaucoup à découvrir.

Genèse
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Le spectacle Inouk racontait l'histoire du peuple eskimo, décimé par la tuberculose, l'alcool, les maladies vénériennes, en bref, par ce qu'on appelle "la civilisation". C'est un peuple que l'on visite aujourd'hui par hélicoptère comme si c'était un zoo humain.
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" Le théâtre, a dit un jour Stanilavski, est comme la neige, qui fond au soleil, ne laisse pratiquement aucune trace visible et pourtant imprègne le sol qu'il féconde pour le Renouveau..."

Préambule
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