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Citation de Osmanthe


Il se déshabilla à son tour. Ils ramassèrent leurs vêtements et les enfermèrent dans l'armoire. Ils étaient désormais dans un autre monde, à l'écart des hommes. Ils éprouvaient un immense sentiment de liberté et un bonheur qu'ils n'avaient encore jamais ressenti. Ils s'enlacèrent. Elle se mit à le caresser partout où elle avait envie de le caresser, et il se mit à l'embrasser partout où il avait envie de l'embrasser. Tout leur était permis. Ils ne connaissaient plus de tabous. Lorsqu'ils étaient fatigués, ils s'arrêtaient pour se reposer. Si ce n'était pas elle qui enfourchait ses genoux, c'était lui qui posait ses cuisses en travers des siennes. Ils s'asseyaient ou s'étendaient à même le sol. Parfois, il posait sa tête à l'endroit le plus tendre de son corps ; ses cheveux en brosse, raides comme le chaume, la chatouillaient délicieusement et il oscillait de la tête pour augmenter son plaisir. Elle riait, d'abord faiblement, puis plus fort et, à nouveau, faiblement. Son désir se réveillait et il voulait recommencer. Alors, telle une petite fille, elle se sauvait pour lui échapper. Il la poursuivait et, lorsqu'il l'avait rattrapée, il la reprenait et s'ébattait sur son corps avec l'insouciance d'un petit berger courant joyeusement sur la pente herbeuse de la montagne.
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