Sofia s'arrêta net. Ils se trouvaient dans une salle pentagonale. Des rayonnages en bois qui montaient jusqu'au plafond en tapissaient entièrement les parois. Chaque étagère comportait en son centre une tête de dragon finement sculptée. Et partout, des livres : des volumes anciens aux pesantes couvertures cloutées, d'autres modernes, des petits, des grands... C'était fantastique. Pour la première fois depuis qu'elle avait mis le pied dans cette maison, elle se sentit mieux.
« Quelqu'un qui aime autant les livres ne peut pas être méchant », se dit-elle.