Attention, voici une lecture nostalgique, une vraie madeleine de Proust pour moi ! J’adorais ce duo lorsque j’étais plus jeune (je vous conseille d’ailleurs l’excellent « L’élixir de Tante Ermolina » que j’ai dû lire une bonne centaine de fois également) mais les années passant, ce livre était resté fermé pendant un moment.
Et puis soudain, je me suis arrêtée devant ce bouquin, j’en ai lu une page, puis une autre et encore une autre et hop me voilà embarquée dans l’histoire comme tant d’années auparavant.
J’ai retrouvé tout ce charme, toutes les qualités qui faisaient que j’étais fan du roman. Bon, autant vous l’avouez tout de suite, ce n’est pas une lecture intemporelle comme peux l’être un Hugo ou un Dostoïevski mais néanmoins le rythme est agréable, il y a un juste équilibre entre dialogues et descriptions, l’ensemble est fluide et ponctué de ce qu’il faut de rebondissements pour que les pages s’enchaînent sans longueurs.
Les illustrations auraient pu être dessinées par mes soins si j’avais eu un tant soit peu de dons artistiques. Ce que je veux dire par là, c’est que Solvej Crévelier, l’illustratrice, a réussi à dessiner les personnages exactement comme je me les imaginais.
Les personnages sont très attachants et ce que j’aime et avais déjà aimé à l’époque, c’est que ce sont les loosers qui sont les héros de l’histoire, ceux qui au collège ne rentrent pas suffisamment dans une case pour être membre d’un groupe (les populaires, les intellos, les gros bras), je trouve cela du coup assez valorisant de montrer que l’on n’a pas besoin de répondre aux canons de popularité pour avoir une bande de potes et vivre une adolescence classique avec histoires de cœur, engueulades avec les parents…
Pour ne rien gâcher, vu que le livre date un peu, pas de smartphone ou réseaux sociaux ! Cela renforce ce petit côté surané qui me plait tant…
Conseillé pour les 9/10 ans, j’avoue sans complexe que la relecture de ce classique de ma jeunesse a été une vraie parenthèse enchantée pour moi !
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