[Les cauchemars] dévoraient littéralement sa conscience. Il y sombrait comme dans un puits noir et glacé, avec la certitude de ne jamais revoir le jour. Sa vie d'adulte semblait s'y abîmer, comme si c'était elle l'illusion, et que la réalité de son existence constituait un naufrage incessant, un deuil non refermé malgré les années, ou plutôt, un deuil encore à venir.