Le frangin dort de travers, un pied hors du lit, un bras appuyé contre le mur. Je plains la pauvre femme qui partagera ses nuits. Les clés n’ont pas bougé de la commode. Je les saisis avec précaution, sans pouvoir éviter un léger cliquetis. Karl se retourne bruyamment et je retiens ma respiration. Il grogne dans son sommeil, on dirait un ours !