C’est pendant ce genre de nuit de tempête que l’on réalise à quel point la famille et le foyer sont choses précieuses ; il suffit d’imaginer le monde effrayant et dangereux qui s’étend à l’extérieur pour se sentir enivré par la douce chaleur du foyer. Dans de tels moments, on éprouve une profonde compassion pour les âmes errantes qui grelottent à l’extérieur, sous la pluie et sous l’orage ; on a presque envie de leur ouvrir la fenêtre pour qu’elles se précipitent à tire-d’aile à l’intérieur. Mais le monde extérieur est si terrible, si effrayant, que l’on n’ose laisser le moindre souffle d’air pénétrer dans la douce chaleur du foyer.